Do not look back - Lando Norris-

Chapitre 12

La villa de Lando était emplie d'une atmosphère tendue et chargée d'émotions. Alors que Lou était assise sur le canapé, essayant de rassembler ses pensées, Max s'approcha d'elle avec une hésitation palpable. Leurs yeux se rencontrèrent, et bien que Lou ne retrouve aucun souvenir de lui, elle ressentit une certaine familiarité, une connexion inexplicable.

"Je sais que tout cela est déconcertant," commença Max d'une voix douce, "mais je suis ton frère, et je suis là pour toi."

Lou hocha doucement la tête, sa méfiance s'estompant légèrement. "Je ne te connais pas, mais je sens que je peux te faire confiance," avoua-t-elle, ses yeux cherchant du réconfort dans ceux de Max.

Pendant ce temps, les parents de Max faisaient leur entrée dans le salon. Le visage de sa mère était marqué par l'inquiétude, tandis que son père tentait de dissimuler sa surprise face à la ressemblance frappante entre Lou et sa famille.

"Mon dieu," murmura la mère de Max, les larmes aux yeux. "C'est vraiment toi, Lou."

Mais Lou se recula, son visage se durcissant. "Je ne vous connais pas," dit-elle fermement, sa voix tremblante de colère et de confusion. "Je suis désolée, mais je ne peux pas... pas maintenant."

Charles, qui avait observé la scène en silence, intervint délicatement. "Laissez-lui du temps," conseilla-t-il doucement. "Elle a besoin d'espace pour traiter tout cela."

Les parents de Max acquiescèrent, bien que leur cœur se serrât de douleur. Ils savaient que le chemin vers la réconciliation serait long et semé d'embûches, mais ils étaient prêts à tout pour retrouver leur fille et reconstruire les liens perdus.

La soirée se poursuivit dans une atmosphère tendue, chaque personne présente se perdant dans ses pensées, réfléchissant aux événements récents et à l'incertitude de l'avenir.

La chambre d'amis de Lando était paisible, avec une légère brise qui faisait danser les rideaux. Pierre et Lou s'assirent sur le bord du lit, l'atmosphère chargée de questions non posées. Pierre, les mains croisées sur ses genoux, regarda Lou avec une douceur protectrice.

"Je suis Pierre," commença-t-il doucement. "Nous avons couru ensemble, dans le même circuit, partagé des moments sur et en dehors de la piste."

Lou hocha lentement la tête, cherchant à trouver des souvenirs qui ne venaient pas. "Et comment étais-je ? Comment étais-je avant... tout cela ?"

Pierre esquissa un sourire nostalgique. "Tu étais incroyablement talentueuse, passionnée par la course. Tu avais cette étincelle dans les yeux, une détermination qui te distinguait des autres. Tu étais... inoubliable."

"J'essaie de me souvenir, je fais de mon mieux et sache que je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi." Dit-elle.

Un petit sourire apparu sur les lèvres de Pierre. " Je sais que tu vas y arriver et tu as le droit de t'appuyer sur nous et pas peur de ça" Lui dit-il.

Avant que Lou ne puisse répondre, la porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître Charles, son regard empli d'une préoccupation évidente. En voyant Lou, il fit quelques pas hésitants dans la pièce.

"Je peux vous déranger un instant ?" demanda-t-il, son ton suggérant l'importance de ce qu'il avait à dire.

Lou et Pierre échangèrent un regard interrogateur avant que Lou ne réponde : "Bien sûr, Charles. Que se passe-t-il ?"

Charles prit une profonde inspiration, cherchant ses mots avec soin. "Je pense qu'il est temps que tu saches vraiment ce qui s'est passé. Tu as eu un accident, Lou. Sur le circuit. C'était... violent."

Lou blêmit, le souffle coupé. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" murmura-t-elle, sa voix tremblant d'appréhension.

Charles déglutit difficilement et regarda Pierre pour avoir son approbation. "C'était lors d'une course. Il y a eu un problème mécanique sur ta monoplace. Ton véhicule a fait plusieurs tonneaux. Les secours sont intervenus rapidement, mais tu étais inconsciente. L'accident a été... sévère."

Un silence lourd s'abattit sur la pièce, chaque mot pesant comme une pierre. Lou, le visage blême, chercha du réconfort dans le regard de Pierre, tandis que Charles, le cœur lourd, regrettait d'avoir à révéler une telle vérité.