Do not look back - Lando Norris-

Chapitre 47

Le soleil se levait doucement sur Monaco, baignant la ville d'une lueur dorée. Lando et Max se levèrent, chacun avec une lettre de Lou à la main. Les deux enveloppes scellées semblaient contenir les pensées les plus intimes de la jeune femme.

Lando s'installa sur le canapé du salon, ouvrit l'enveloppe avec précaution et commença à lire. Max, quant à lui, s'installa à une autre extrémité de la pièce, décidé à prendre le temps de comprendre les mots que Lou avait couchés sur le papier.

Les phrases révélaient la lutte intérieure de Lou, ses peurs, ses espoirs, et surtout, son désir de liberté. Lando ressentit une boule dans son estomac en comprenant à quel point la pression familiale pesait sur elle. Il sentait également que son rôle dans sa vie était plus important qu'il ne l'avait jamais imaginé.

De l'autre côté de la pièce, Max serrait la lettre entre ses doigts. Les émotions montaient en lui à mesure qu'il découvrait les défis auxquels sa sœur était confrontée. Il se demandait comment il pourrait la soutenir au mieux, sachant que la route vers la liberté ne serait pas facile.

Une fois la lecture terminée, Lando et Max échangèrent un regard chargé de compréhension mutuelle. Ils savaient que Lou avait besoin d'espace, de temps pour résoudre ses propres conflits intérieurs.

Alors que Lando et Max décidèrent de laisser gérer Lou seuls pour un certain temps, ils décidèrent de comprendre ce qui s'était passé avec ses parents et pour cela ils décidèrent de se rendre dans le demeure Verstappen.

Lorsque Lando et Max arrivèrent devant la maison des parents, ils étaient déterminés mais aussi inquiets. La confrontation qui les attendait était chargée d'émotions et de tensions refoulées.

Les parents de Max ouvrirent la porte, surpris de voir les deux jeunes hommes devant chez eux. Max prit la parole d'une voix ferme et contenue, mais pleine d'émotions contenues.

"Pourquoi avez-vous fait ça à Lou ? Ne me dites surtout pas que je ne peux pas comprendre. C'est ma sœur, moi aussi je l'ai perdue. Maman, tu comprends ça ? Tu viens de la détruire, et toi aussi, papa."

Le silence qui suivit était assourdissant. Les parents baissèrent les yeux, confrontés à la réalité de leurs actes. Les mots de Max résonnaient dans l'air comme un rappel brutal de la souffrance qu'ils avaient infligée à leur propre fille.

Lando, bien qu'étranger à cette dynamique familiale, ressentit la douleur qui enveloppait la scène. Il restait là, aux côtés de Max, prêt à soutenir son ami dans ce moment difficile.

Max continua, cette fois-ci d'une voix brisée mais résolue, "Lou a le droit de vivre sa vie comme elle l'entend. Elle a le droit de poursuivre sa passion, même si cela signifie prendre des risques. Vous ne pouvez pas lui imposer vos propres rêves et vos propres peurs."

Les parents de Lou étaient face à un dilemme. Les paroles de Max les forçaient à affronter les conséquences de leurs actions et à repenser leurs priorités en tant que parents.

La dispute éclata comme un feu d'artifice de sentiments contenus, éclairant les tensions sous-jacentes qui avaient longtemps été ignorées. Max, debout devant ses parents, était déterminé à défendre sa sœur et à faire entendre sa voix.

"Vous ne pouvez pas continuer à la traiter ainsi !" s'exclama Max. "Lou mérite le respect et le droit de décider de sa vie."

Les parents, mêlant colère et défense, répliquèrent avec véhémence. "Nous faisons ça pour son bien, Max. Tu ne comprends pas les responsabilités parentales. Nous voulons seulement la protéger."

"Protéger ?" répliqua Max, les yeux brillant de frustration. "Vous l'étouffez ! Elle est une adulte, pas un enfant. Laissez-la prendre ses propres décisions, même si cela signifie qu'elle veut courir en F1."

Lando, qui observait la scène avec une pointe d'inconfort, se lança dans la conversation. "Max a raison. Lou a le droit de choisir sa propre voie. Il faut lui faire confiance pour prendre des décisions."

La dispute atteignit son paroxysme, chaque mot prononcé résonnant dans l'air chargé.

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"Elle commençait à se détruire sans même s'en rendre compte entre disputes avec ses parents qu'elle venait de retrouver et sa lutte intérieure pour ne pas succomber à ses pensées. Elle était en train de perdre pied et on ne pouvait rien faire, pas même moi.

Pourtant, vous pouvez nous confirmer qu'elle était soutenue par ses amis et son frère ?

Elle l'était, mais parfois être soutenue n'est pas suffisant, elle en est la preuve formelle, elle essayait vraiment de s'en sortir, mais vous voyez elle n'est plus là pour en témoigner.

Je vois, je vous remercie en encore désolé de ce terrible accident."