Do not look back - Lando Norris-

Chapitre 46

Lou, épuisée par les tensions et les émotions dans la maison de ses parents, avait décidé de s'échapper, de prendre un moment pour elle-même. Max, inquiet, se précipita à sa suite, cherchant à comprendre ce qui avait pu déclencher cette fuite soudaine.

Les rues de Monaco s'étendaient devant Lou, qui courait sans but précis. Les lumières de la ville scintillaient, mais son esprit était en proie à une tempête intérieure. Max la rattrapa finalement, essoufflé, et l'interpella.

"Lou, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi as-tu fui comme ça ?"

Lou s'arrêta, le souffle court, et se retourna vers Max. Ses yeux reflétaient la confusion et la douleur.

"Je ne peux plus supporter tout ça, Max. La maison, les disputes, les souvenirs qui me hantent. J'ai besoin d'air, de liberté."

Max comprit soudainement l'ampleur de la souffrance de sa sœur. Il la prit dans ses bras, cette fois avec précaution, et lui promit qu'ils trouveraient une solution ensemble.

Ils décidèrent de retourner chez Lando, où Lou pourrait prendre un moment pour se ressourcer. Max, résolu à soutenir sa sœur, espérait qu'avec le temps, ils pourraient surmonter les obstacles qui se dressaient devant eux.

Dans l'obscurité de la nuit monégasque, Lou et Max reprirent le chemin de l'appartement de Lando, cherchant refuge et réconfort dans l'amitié solide qui les unissait.

Assise à la table de l'appartement de Lando, Lou prit une feuille de papier et commença à écrire, cherchant à exprimer les tourments qui pesaient sur son cœur.

Cher Max,

Je t'écris cette lettre dans l'espoir que tu comprennes ce que je ressens en ce moment. La maison de nos parents est devenue une prison émotionnelle pour moi. Les disputes incessantes, les souvenirs douloureux qui refont surface, tout cela est devenu insupportable.

Je ne peux pas vivre dans l'ombre de ce que j'étais. Piloter, c'est ma passion, mon identité. Je ne peux pas renoncer à cela pour satisfaire les attentes de nos parents. J'ai besoin de leur soutien, de ton soutien, mais je refuse de sacrifier ma propre vie.

J'espère que tu pourras comprendre, Max. J'ai besoin de temps et d'espace pour trouver qui je suis vraiment, loin de l'influence de nos parents.

Avec tout mon amour,

Lou

Lou plia la lettre avec soin, laissant une larme solitaire tacher le papier. Elle savait que cette décision pouvait mettre à l'épreuve sa relation avec Max, mais elle devait être honnête avec lui.

Ensuite, elle entreprit d'écrire une autre lettre, cette fois-ci adressée à Lando, lui confiant les tourments qui la hantaient et sa détermination à poursuivre sa passion coûte que coûte.

Cher Lando,

Ces derniers jours ont été éprouvants, et je ressens le besoin de partager avec toi ce qui se passe dans ma vie. Ma famille, ma carrière, tout semble s'effondrer autour de moi. La dispute avec mes parents a atteint un point de non-retour.

Malgré tout cela, je ne peux pas me résoudre à renoncer à ma passion pour la course. Je sais que cela pourrait causer des problèmes avec mes parents, mais c'est une partie de moi que je ne peux pas abandonner.

J'ai besoin de temps pour trouver ma voie, pour surmonter ces défis. J'espère que tu pourras comprendre et que tu continueras à être ce soutien inestimable qui a toujours été le tien.

Avec mon amour,

Lou

Lou déposa les lettres sur la table, le regard fixé sur l'avenir incertain qui s'étendait devant elle

Les pas de Lou résonnaient dans les rues désertes de la nuit monégasque. Elle s'était éloignée de l'appartement de Lando, espérant trouver un peu de réconfort dans la solitude de la nuit. Cependant, chaque pas la rapprochait davantage de l'abîme de ses émotions.

Le clair de lune éclairait faiblement les ruelles pavées. Lou s'arrêta près d'une fontaine et s'assit sur son rebord. La brise nocturne caressait son visage, mais elle ne parvenait pas à apaiser la tempête à l'intérieur d'elle-même.

Les lumières de la ville scintillaient en dessous, créant un tableau magnifique, mais Lou ne pouvait pas en profiter. Elle sentait la pression monter, une pression qui était le résultat de secrets, de douleur et de conflits familiaux.

Les émotions refoulées se bousculaient en elle. Elle se recroquevilla sur elle-même, laissant enfin les larmes couler librement. C'était comme si chaque goutte était une libération, mais en même temps, une confrontation avec la vérité qu'elle avait tenté d'ignorer.

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Vous en pensez quoi de cette situation ? Ça m'intéresse, merci de suivre cette histoire.