Do not look back - Lando Norris-

Chapitre 5

La pièce était emplie d'une tension palpable. Chaque mouvement, chaque regard, semblait chargé d'émotions contradictoires. Lando, avec son regard intense et sa main tendue, semblait vouloir la réconforter, mais pour Lou, chaque geste était un rappel de son propre désarroi.

Lorsqu'il prit sa main, une onde électrique parcourut le corps de Lou, la forçant à retirer brusquement sa main. Ses yeux, emplis de panique, rencontrèrent ceux de Lando, cherchant à exprimer la profondeur de sa détresse.

"Ne me touche pas," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant sa peur.

Lando recula immédiatement, ses yeux bleus emplis de confusion et de regret. "Je suis désolé," dit-il doucement, cherchant à apaiser la situation.

Lou se recroquevilla sur elle-même, essayant de trouver un semblant de réconfort dans cette chambre étrangère. Elle ferma les yeux, cherchant désespérément à rassembler les fragments épars de sa mémoire.

Son prénom... c'était tout ce qui lui restait. Un mot simple, mais qui portait en elle toute son identité, toute son histoire. Elle répéta mentalement "Lou", comme pour ancrer cette réalité fragile dans son esprit tourmenté.

"Je m'appelle Lou," murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour Lando, comme si ce simple fait pouvait lui donner une prise sur cette réalité insaisissable.

Lando observait Lou, son cœur se serrant à la vue de sa détresse. Il voulait l'aider, la protéger, mais il savait qu'il devait respecter ses limites, ses peurs.

"Je suis là si tu as besoin de parler," dit-il doucement, essayant de lui offrir un peu de réconfort sans la submerger davantage.

Lou le regarda, ses yeux bleus reflétant un mélange d'espoir et de crainte. Dans ce moment de fragilité, elle savait qu'elle devait trouver la force de naviguer dans ce labyrinthe d'émotions, cherchant désespérément la clé qui pourrait ouvrir la porte de son passé.

Un peu plus tard a Monaco.

Le soleil brillait sur le célèbre circuit de Monaco, ses rayons se reflétant sur le bitume luisant et les barrières de sécurité. L'atmosphère était électrique, avec l'excitation palpable des préparatifs pour la prochaine course. Pour Lando, cependant, l'agitation du circuit était un contraste frappant avec les événements récents de sa vie.

Il marchait vers le stand de l'équipe, son esprit encore tourmenté par la présence de Lou à la maison. Il avait besoin de conseils, de soutien, et il savait exactement vers qui se tourner.

"Pierre ! Charles !" appela Lando en apercevant ses amis, qui se tenaient près de leur stand respectif. Leurs visages s'illuminèrent en le voyant, les salutations chaleureuses échangées rapidement.

"Comment ça va ?" demanda Charles, ses yeux perçants détectant immédiatement quelque chose d'inhabituel chez Lando.

"Ça pourrait être mieux," admit Lando, son regard s'assombrissant. "Il s'est passé quelque chose, et j'ai besoin de votre avis."

Intrigués, Pierre et Charles échangèrent un regard, avant d'inviter Lando à s'asseoir avec eux dans un coin plus calme du stand.

Lando prit une profonde inspiration, cherchant ses mots. "Il y a cette fille, Lou. Je l'ai trouvée hier soir, complètement perdue. Elle ne se souvient de rien, sauf de son prénom."

Les sourcils de Pierre se froncèrent. "Et tu l'as ramenée chez toi ? C'est risqué, Lando."

Lando hocha la tête, reconnaissant le danger de la situation. "Je sais, mais je ne pouvais pas la laisser seule. Le problème, c'est qu'elle est terrifiée, et je ne sais pas comment l'aider."

Charles posa une main rassurante sur l'épaule de Lando. "C'est compliqué. Tu dois être prudent. Peut-être devrais-tu envisager de contacter les autorités, ou même un professionnel pour l'aider."

Lando acquiesça, reconnaissant la sagesse dans les paroles de Charles. "Je sais que c'est la bonne chose à faire, mais une partie de moi veut la protéger, la garder en sécurité."

Pierre sourit doucement. "C'est ton cœur qui parle, Lando. Mais parfois, la meilleure façon d'aider quelqu'un est de s'assurer qu'il reçoit l'aide dont il a vraiment besoin."

Lando savait que ses amis avaient raison. Il devait prendre une décision, pour le bien de Lou et pour le sien. Mais en cet instant, sur le circuit de Monaco, entouré de bruit et de vitesse, il sentait le poids de la responsabilité, la complexité des choix qui l'attendaient.