Aujourd'hui, je vous propose un chapitre un peu plus long que d'habitude, j'espère que ça vous plaira.
Bonne lecture.
Le bureau était empreint d'une lourde tension lorsque Cyril Abiteboul se racla la gorge, cherchant ses mots avec prudence. Les rideaux filtrant la lumière tamisée du bureau ajoutaient une atmosphère dramatique à la scène.
"Mademoiselle Verstappen," commença-t-il d'une voix tremblante, "il est temps que vous connaissiez la vérité sur ce qui s'est réellement passé."
Lou, assise à l'extrémité du bureau, le regardait intensément, les yeux remplis d'anticipation et d'anxiété.
"Après votre... accident," poursuivit Abiteboul, "nous avons mené une enquête approfondie pour déterminer la cause du dysfonctionnement de la monoplace. Au départ, tout pointait vers une défaillance mécanique, mais quelque chose ne collait pas."
Il marqua une pause, reprenant son souffle. "Nous avons découvert des images de surveillance montrant un individu s'introduisant dans le garage cette nuit-là. Après une analyse plus poussée, nous avons identifié cet homme comme étant... Marius."
Un frisson d'horreur parcourut Lou. Marius, son ex-petit ami, l'homme qui l'avait trahie de la manière la plus cruelle.
"Nous avons trouvé des preuves montrant qu'il avait été déguisé en mécanicien et trafiqué les freins de votre monoplace," continua Abiteboul. "Il semble qu'il voulait vous nuire, et il a réussi."
Les larmes aux yeux, Lou sentait une rage sourde monter en elle. Comment Marius avait-il pu aller si loin? Pourquoi voulait-il sa mort?
"Nous avons transmis toutes nos découvertes aux autorités," déclara Abiteboul, "et Marius est actuellement recherché. Mais nous ignorons où il se trouve."
Lou, la voix tremblante, murmura : "Je ne peux pas croire qu'il ait fait ça. Tout ça à cause de notre rupture?"
Abiteboul hocha tristement la tête. "L'amour peut conduire à des actions irrationnelles, Mademoiselle. Mais sachez que nous sommes ici pour vous soutenir. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous aider à obtenir justice."
Dans le silence qui suivit, Lou prit conscience de l'ampleur de la trahison de Marius et de la nécessité de se reconstruire, armée de la vérité.
Le bureau silencieux d'Abiteboul semblait résonner avec le poids des révélations précédentes. Lou, prenant une profonde inspiration pour chasser le tumulte de ses émotions, se tourna vers le directeur d'Alpine.
"Max m'a dit que tous les pilotes avaient écrit une lettre après mon... après ce qu'ils pensaient être ma mort," commença-t-elle d'une voix douce mais ferme. "Je voudrais lire celles de Pierre Gasly et d'Esteban Ocon, si possible."
Abiteboul, visiblement touché par la demande de Lou, hocha la tête. "Bien sûr, Mademoiselle Verstappen. Je comprends que cela soit important pour vous."
Il prit une clé dans l'un de ces tiroirs puis rentra la clé pour ouvrir un tiroir qui ne semblait pas avoir été ouvert depuis un petit moment.
Il fouilla dans un tiroir de son bureau et en sortit deux enveloppes scellées. Les noms de Pierre et d'Esteban étaient écrits en lettres capitales, témoignant de l'urgence et de l'émotion avec lesquelles elles avaient été rédigées.
Lou prit délicatement les enveloppes, son cœur battant la chamade. Chaque mot écrit par ses collègues et amis serait un témoignage de l'impact qu'elle avait eu sur leur vie et de l'affection qu'ils lui portaient.
Retournant à son domicile, Lou, assise confortablement sur son canapé, ouvrit lentement la première enveloppe. La calligraphie familière de Pierre la salua, ses mots empreints de chagrin et de nostalgie. Il évoquait leurs moments partagés, leurs rires, leurs défis et exprimait le vide qu'elle avait laissé derrière elle.
La seconde lettre, celle d'Esteban, était tout aussi émouvante. Esteban parlait de leur amitié naissante, de son admiration pour Lou en tant que pilote et en tant que personne. Il confessait à quel point il était bouleversé par sa disparition et exprimait son espoir qu'elle trouve la paix où qu'elle soit.
Les larmes coulaient librement sur les joues de Lou, mêlant le chagrin et le soulagement. Ces lettres étaient un rappel poignant de l'amour et du soutien qui l'entouraient, et elles renforçaient sa détermination à avancer et à trouver sa place dans ce nouveau chapitre de sa vie.
Lettre de Pierre Gasly à Lou :
Chère Lou,
Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'ai ressenti un vide immense, comme si une partie de moi avait été arrachée. Les souvenirs de nos courses, nos rivalités sur la piste, nos rires après les courses, tout me revient en mémoire avec une clarté déchirante.
Tu étais plus qu'une simple collègue pour moi, tu étais une amie, une sœur de piste. Nos discussions tard dans la nuit, nos conseils mutuels, tout cela me manque terriblement.
Je n'aurais jamais pensé écrire une lettre comme celle-ci. Tu étais toujours là, toujours présente, toujours souriante. Ton énergie, ton rire, ta passion étaient contagieux. Tu as été une inspiration pour moi, un pilier sur lequel je pouvais toujours compter.
Je garde en moi l'espoir que tu puisses lire cette lettre, que tu saches combien tu es aimée et combien tu nous manques. Où que tu sois, sache que tu resteras toujours dans nos cœurs.
Repose en paix, Lou.
Avec toute mon affection, Pierre
Lettre d'Esteban Ocon à Lou :
Chère Lou,
L'annonce de ton départ a été un coup de tonnerre dans ma vie. Je me souviens encore de nos premières rencontres, de nos échanges, de nos rires. Tu étais toujours là pour moi, avec un mot gentil, un encouragement.
Je t'admirais, non seulement en tant que pilote talentueuse, mais aussi en tant que personne. Ta force, ta détermination et ta gentillesse étaient des qualités que je chérissais profondément.
Je regrette chaque moment où je n'ai pas pu te dire à quel point tu comptais pour moi, à quel point ta présence était précieuse. Tu avais cette capacité à éclairer la piste, à élever tous ceux qui étaient autour de toi.
J'espère que, où que tu sois, tu trouves la paix et le bonheur que tu mérites. Ton absence est un vide que personne ne pourra combler.
Tu resteras à jamais dans mon cœur, Lou.
Avec toute mon affection, Esteban
Lou prit une profonde inspiration, mais même avec cela, les larmes dévalèrent de ses joues sans qu'elle puisse se calmer, savoir qu'elle a fait souffrir autant de monde, et pour elle inconcevable.
Elle s'en voulait terriblement et en même temps elle semblait touchée par les deux lettres de ses amies.
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"Dans le livre de la vie, la page de la perte est écrite avec de l'encre invisible, mais le vide qu'elle laisse derrière elle se lit dans chaque ligne du cœur, rappel constant d'une histoire qui aurait dû durer éternellement."
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Do not look back - Lando Norris-
FanfictionLes lumières chatoyantes de Monaco scintillaient comme des étoiles dans la nuit. Les voitures de luxe glissaient silencieusement sur le pavé, et le murmure des conversations en plusieurs langues flottait dans l'air. C'était une soirée typique sur la...