Do not look back - Lando Norris-

Chapitre 8

Lando passa les jours suivants entre les visites à l'hôpital et les recherches pour découvrir qui était vraiment Lou. À chaque visite, il espérait voir une lueur de reconnaissance dans ses yeux, un signe qu'elle se souvenait de quelque chose, mais elle restait énigmatique, presque comme une étrangère dans un corps familier.

Au fur et à mesure que les heures s'écoulaient, Lando se sentait de plus en plus attiré par le mystère qui l'entourait. Il fouilla dans les archives locales, parcourut les sites web, cherchant des indices qui pourraient éclairer l'identité de Lou.

Un après-midi, alors qu'il feuilletait un vieux journal, une photo attira son attention. Une jeune femme, ressemblant étrangement à Lou, souriait à la caméra, entourée de personnes en tenue de course. Lando lut l'article attentivement, découvrant que la femme était une ancienne pilote, victime d'un accident tragique sur le circuit de Monaco plusieurs années auparavant. Selon ce même article, cette femme était très appréciée du grand public puisque c'était l'une des seules pilotes à avoir eu la chance de concourir sur la même piste que les différents pilotes masculins.

Le choc l'envahit alors qu'il réalisait la possibilité que Lou puisse être cette pilote, que son esprit puisse avoir trouvé refuge dans le même corps mais avec une nouvelle vie. C'était une idée folle, presque irréelle, mais elle expliquait tant de choses : la familiarité du circuit pour Lou, son aversion pour tout contact physique, son étrange connexion avec Lando, et surtout cette ressemblance frappante avec la femme de la photo.

Avec une détermination renouvelée, Lando retourna à l'hôpital, la photo en main, espérant que cela pourrait être la clé pour aider Lou à retrouver sa véritable identité.

Lorsqu'il entra dans la chambre, il la trouva assise sur son lit, les yeux fixés sur le vide. Ses cheveux brin coiffé d'une queue de cheval montante, ce qui lui illuminait un peu le visage malgré son teint très pâle. Lando avec la photo dans la main, décida finalement de ne pas lui monter sa découverte par peur qu'il se soit trompé.

Lando s'assit prudemment sur le bord du lit, observant Lou. Elle semblait perdue dans ses pensées, ses yeux bleus scrutant l'horizon sans vraiment voir. Il savait qu'il devait aborder le sujet avec délicatesse, sans la brusquer.

"Comment te sens-tu aujourd'hui ?" commença-t-il doucement.

Elle hocha la tête, sa voix faible. "Mieux, je suppose. Mais tout est encore si flou."

Lando acquiesça, cherchant les mots justes. "J'ai fait quelques recherches, essayant de comprendre... tout ça." Il évita soigneusement de mentionner la photo ou la pilote, voulant préserver Lou de tout choc supplémentaire.

Lou tourna la tête vers Lando qui découvrit une larme silencieuse sur la joue de la jeune femme. " Tu sais, tout paraît si grand, j'essaie de garder la tête haute, mais en vérité je suis perdu je ne comprends pas pourquoi tu m'aides pourquoi je ne me souviens de rien. J'ai peur parce que peut être que finalement, il vaut mieux que je reste une inconnue pour tout le monde. Peut-être qu'il y a une raison à tous ça."

Lando fu surpris qu'elle se soit confiée à lui, alors il lui dit, " Tu sais, je pense qu'il y a une raison à tout ça, mais personne ne mérite de disparaître, pas même toi. Je pense que tes blessures celles contre lesquelles tu te bats son interne, et toi seule peux y faire face, mais je ne suis là que pour t'épauler, alors bats-toi parce que ton cœur n'attend que toi."

Après avoir obtenu sa sortie de l'hôpital, Lando raccompagna Lou chez lui. L'atmosphère dans la voiture était tendue, chaque silence rempli de questions non posées.

Une fois chez lui, Lando laissa Lou se reposer, sachant qu'elle avait besoin de temps pour traiter tout ce qui s'était passé. Pendant ce temps, il contacta Charles et Pierre, les invitant à le rejoindre chez lui.

Lorsqu'ils arrivèrent, Lando partagea ses découvertes, expliquant sa théorie sur l'identité possible de Lou. Charles écouta attentivement, son visage reflétant l'intrigue et la préoccupation.

Pierre, cependant, semblait perdu dans ses pensées, sa main frottant machinalement sa mâchoire. Soudain, ses yeux s'éclairèrent, comme s'il se souvenait d'un détail oublié depuis longtemps.

"Attends une minute," dit-il lentement. "Cette pilote... je me souviens d'elle. Elle était incroyablement douée.