Vérité et Fugue (12)

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Point De Vue De Dino

- Tu es sûr qu'ils sont partis ?
- Sûr et certain.

J'enfonce la clé de ma futur ancienne maison et j'entre à l'intérieur, Inès derrière moi, il est huit-heures du matin. J'inspecte la maison et une fois que je suis sûr qu'aucun de mes parents n'est présent, nous fonçons tous les deux dans ma chambre. J'attrape deux grands sacs de voyage et je les pose sur le lit, nous commençons à mettre le plus d'affaires possibles dedans.

- Tu es où petit con !!!

Je regarde Inès en écarquillant les yeux, car je réalise que nous avons laissé la porte ouverte ainsi que mes clefs dessus.

- Qu'est-ce qu'on fait, me demande Inès.

Je réfléchis et prends mon téléphone pour lui tendre, elle le prend et me regarde avec une incompréhension la plus totale.

- Appelle Coups, dit lui ce qui se passe et qu'ils se ramènent avec les autres,
- Qu'est-ce que tu vas faire toi,
- Le garder en bas et éviter qu'il ne te trouve,
- Non, attends bébé.

Elle me prend mon bras pour m'empêcher de sortir.

- Attends avec moi, il va te frapper,
- Si jamais il entre et qu'il nous voit tous les deux, il s'en prendra à toi, je refuse que cela arrive. Je peux le distraire, toi occupe toi d'appeler les renforts,
- Et qu'est-ce que je lui dis exactement ?

Je réfléchis et je la regarde en soupirant.

- Dis-lui la vérité.

J'enlève mon fauteuil de la porte et j'ouvre la porte et la referme dans mon passage puis je descends les escaliers.

- Je suis ici, connard, lui dis-je avec de la haine dans la voix.

Je le vois sortir de la cuisine une bouteille d'alcool vide à la main et sans marcher droit, il est bourré.

- Je croyais que tu avais arrêté tes problèmes d'alcool papa,
- Arrêter ou ne pas arrêter, tel es la question.

Il rigole et s'approche de moi, je me mets à reculer, mais je me retrouve bloqué contre le mur. Mes hyungs sont à dix minutes en voiture, je dois tenir jusque-là.

- Qu'est-ce que tu fais ici, et si tôt ? Tu pensais nous cambrioler ?
- J'habite ici, je te signale,
- Oh non, tu as arrêté d'habiter ici quand tu as décidé de te faire des amies en soirée, on t'hébergeait seulement pour ne pas que tes hyungs se pose des questions
- Et pour me faire vivre l'enfer aussi,
- Pour te remettre dans le droit chemin,
rectifie-t-il.

Mes yeux se transforment en rage, s'en ai trop, je le pousse violemment et le fais tomber par terre.

- Me remettre dans le droit chemin ? Non mais tu t'entends parler ? Les coups, les blessures psychologiques que vous me faites vivre, tu appelles ça de l'éducation ? Maman ne m'aime pas depuis ma naissance et ça je l'ai bien compris mais pourquoi toi tu as commencé à me frapper après cette soirée ? Explique-moi papa !!!

Mon père se lève et me prend par le col et me cogne contre le mur. Je grimace, aïe ma tête :

- C'était de l'éducation, je n'allais pas intervenir dans l'éducation de ta mère quand même
- C'est de la maltraitance papa, ça n'a jamais était de l'éducation !!! J'ai jamais demandé à naître moi, j'ai jamais demandé à subir un tel traitement tout ce que je voulais, c'était d'être aimé !!!,
criais-je.

Je lui mets mon poing dans sa gueule et me dégage de son emprise, j'essaye de m'échapper, mais ce con à le réflexe de m'attraper le pied et de me mettre à terre. J'arrive à me défaire une seconde fois de son emprise en lui mettant un coup de pied et je me relève :

- Pourquoi tu as commencé à me frapper, explique moi, je t'en supplie
- Il n'y a pas besoin d'explications, c'est comme ça et pas autrement
- Vous n'êtes que des putains de connards !!! Vous n'avez aucune excuses donc c'est de la maltraitance, fin de l'histoire. Vous méritez la prison !!!
- On t'a élevé,
rectifie-t-il avec le sourire,
- Va te faire foutre papa,
- Parle-moi autrement jeune homme,
- Je te parle comme je veux, c'est clair !? Alors maintenant, tu vas gentiment dégager de la baraque et me laisser partir, je respire par la bouche depuis toute à l'heure tellement tu pues l'alcool.

J'étais assis sur l'accoudoir du canapé et mon père de l'autre côté appuyé contre le mur. Je décide de me lever après ses paroles et de commencer à monter les escaliers pour rejoindre ma copine et prendre mes affaires, malheureusement mon père avait d'autres plans en tête. Avant même que je puisse comprendre quoi que ce soit, il m'a soulevé et m'a balancé contre le mur. Mon père avait levé son poing et je me préparais un recevoir un millième coup. D'un coup, avant que je n'aie le temps de réaliser une main puissante m'attrape le bras et je me retrouve derrière un corps avec deux corps devant nous, devant mon père.

- Ne t'avise même pas de toucher notre maknae,
- C'est mon fils, je fais ce que je veux avec lui,
- Ce n'est plus ton fils depuis que tu as décidé de lui lever la main dessus,
- Dégagé de mon chemin, il mérite une correction pour avoir emmené sa pute ici.

Comment il c'est qu'elle est ici ? Je sens une main légère dans mon dos. Je n'ai pas besoin de me retourner pour comprendre que c'est Inès qui a dû avoir tellement peur qu'elle ait descendu.

- Enlève ta main de son dos salope.

C'en ai trop pour moi, je ne sais pas ce qui se passe, mais je pousse mes hyungs et fait tomber mon père avant de lui infliger plusieurs coups-de-poing. Je sens quelqu'un me prendre par les hanches et me soulever.

- Lâche-moi, il n'a pas eu encore ce qu'il mérite !!!
- Non, c'est bon bébé, il a compris la leçon.

Jeonghan me donne à Wonwoo qui me remet derrière lui, car mon père, c'est relevé. Je remarque que mes hyungs ne sont pas concentrer sur nous. Je prends la main d'Inès et court vers l'extérieur. Je ne veux pas affronter mes hyungs, pas maintenant, c'est trop tôt pour moi. Je ne sais même pas si je pourrais le faire un jour...


Aidez-Moi (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant