Helly et Michry

[VIII-Rendez-vous]

Bonjour, bonjour. Je suis aujourd'hui fière de vous présenter ce chapitre. Les choses avance enfin dans cette fanfiction. J'aime vraiment beaucoup trop la relation entre Hel et Michael !! J'ai le beaucoup ce chapitre et j'espère que vous l'apprécierez autant que moi. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et un bon voyage. :)

Dans les locaux de paris des Peaky blinders,
Small Heath, Birmingham
5 septembre 1925, 14h45

- Tu l'as invité ici, cria presque Michael dont la voix monta dans les aigus au fur et à mesure de sa phrase.

- Je ne l'ai pas « invité », dit Thomas sans relever la tête. Je l'ai convié ici. C'est un rendez-vous professionnel, pas une invitation. Et, pourquoi tu as l'air autant paniqué à chaque fois qu'on parle de cette Hel Darling. Si tu la connais et que tu sais quelque chose sur elle d'important, tu dois me le dire. Compris, Michael ?

Et Thomas leva les yeux vers son cousin pour lui lancer un regard lourd de sens. Il ne savait pas ce qui tramait dans la tête du Gray, mais, s'il ne le savait pas prochainement, il chercherait lui-même et ce ne serait pas sûr que ses manières plaisent à Michael.

De l'autre côté du bureau, le plus jeune ne savait pas quoi faire pour contraindre son cousin à faire partir son ex-amie. Comme il aurait aimé la revoir. Elle qui l'avait tant aidé et sauvé durant leur enfance et leur adolescence. Elle qui avait essuyé bon nombre de coups de tant de personnes qui ne comprenait pas leurs différences. Alors qu'il avait été si perdu dans cette nouvelle maison avec cette nouvelle famille, alors qu'il s'était senti si seul, elle avait été comme une bouée de sauvetage pour lui.

Mais il ne pouvait pas la revoir ou il mourrait. Et ça ne servirait à rien de la revoir s'il était tué directement après avoir croisé son regard. Ce serait stupide. Vu le regard que lui lançait Thomas, il ne pourrait jamais le faire changer d'avis s'il ne lui fournissait pas une explication. Or, il n'en avait pas d'explication plausible. Alors il devait s'enfuir. Fuir le plus loin possible avant que Hel n'arrive.

- Oui, j'ai compris Thomas, dit-il en essayant de ne pas paraître trop pressé. Ne t'inquiète pas, je suis juste un peu stressé en ce moment avec la clôture budgétaire qui arrive bientôt. C'est déjà d'en moins de quatre mois. Je ferais mieux de partir pour recompter si on à tout. On ne sait jamais.

- Tu n'étais pas tant stressé l'année dernière, l'arrêta l'ainée alors que son cousin allait franchir la porte d'entrée.

- C'est normal, on n'a pas les mêmes budgets d'une année sur l'autre, Thomas.

Et, sans ajouter un mot, il s'enfuît direction la sortie. Il était bientôt quinze heures, il devait se dépêcher. Il marcha aussi vite qu'il le pût en maugréant dans sa tête quand des gens bloquaient son chemin, l'empêchant d'avancer. Quand John bloqua la porte en parlant à Esme d'il ne savait quelle futilité amoureuse, il crut vraiment qu'il allait le cogner. Mais, heureusement, le gêneur comprit qu'il l'embêtait et, au bout de cinq interminables minutes à le rembarrer, il le laissa passer en soupirant tout en se plaignant à sa bien-aimée.

Une fois arrivé devant la porte, il s'autorisa à enfin respirer. Il ouvrit la porte avec sérénité, mais il avait oublié qu'il était actuellement sur Wattpad. La porte claqua contre quelque chose, ou plutôt devait-il dire quelqu'un et un bruit sourd de verre brisé retentit. La personne, s'étant pris tout de même une porte en pleine tronche, se tenait le front en pestant contre Michael.

À leurs pieds, une bouteille de vodka brisée en mille morceaux couvrait le sol et les pieds de l'innocente victime trainaient dedans avec les bouts de verre qui l'entourait.