Helly et Michry

[IX- Et tu ne la connais pas !?]

Hallo !!!! Bienvenue dans le chapitre 10 de cette fanfiction.  En commençant à écrire cette histoire,  je n’aurais jamais pensé écrire autant de chapitres.  Parce,  oui, la plupart du temps mes récits s’arrêtent au bout de cinq chapitres,  faute d’inspiration.  Mais j’ai un bon pressentiment pour celui ci.  Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et un bon voyage  !

Dans le bureau de Thomas Shelby,
Small Heath, Birmingham
5 septembre 1925, 15h38

Thomas était le genre de personne qui trouvait que, quand on arrivait pile à l’heure, on était déjà en retard. Alors quand il vit que sa montre affichait quinze heures et demie, il se demanda comment l’on pouvait être autant en retard. À coup sûr, la fille n’allait pas venir. Alors c’était comme ça que les journalistes de La voix de Birmingham marquaient les esprits ? En posant des lapins à tout va. Oui, mais voilà, on ne pose pas de lapins à Thomas Shelby. Ces journalistes de mes deux allaient le payer cher.

Quelque peu scandalisé, il décida qu’il devait fumer. Cela l’aiderait peut-être à réfléchir à un plan pour faire en sorte que ce nouveau journal ne puisse pas se faire une place ici. Quand il alluma sa cigarette et qu’il sentit l’odeur de la fumée emplir la pièce, la voix de Polly retentit dans son esprit, lui criant que ça allait puer le tabac pendant des jours maintenant. Sans trop savoir pourquoi, il se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit pour aérer l’espace ambiant.

Devant lui s’étendait une petite ruelle insalubre qui puait la pisse. Quand son nez identifia cette odeur, il se dit qu’il préférait sentir l’odeur de sa cigarette plutôt que celle des excréments. Alors qu’il rabattait les volants, des voix retentirent au coin de la ruelle. Et il connaissait l’une d’elle.

- Et depuis, je travaille ici, s’exclama Michael en souriant.

- Tu lui à vraiment sortit que tu allais détruire à la dynamite le puits qui est sur la place, rigola une femme que Thomas ne connaissait pas.

- Oui et Tommy m’a dit que j’étais bien le fils de ma mère, affirma le jeune homme sans savoir qu’ils étaient espionnés.

- Tu lui à donc parler de notre projet, dit l’inconnue sur un ton outré. Je croyais que c’était un secret entre nous. Un peu comme une sorte de mission secrète dont personne ne devait être au courant. Tu me brises le cœur.

Et ils repartirent dans des éclats de rire sonore. S’ils voulaient être discrets, il faudrait qu’ils prennent des cours, parce que quiconque qui passait dans la rue principale les entendait. La seule raison pour laquelle on ne les avait pas encore fait dégager, c’était que Michael faisait partie de la famille Shelby. Sinon, ça ferait longtemps que les voisins les auraient poussés loin d’ici à grands coups de balais dans le derrière.

Thomas soupira, qui était donc cette fille qu’il entendait ? Et que faisait Michael avec elle ? Il ne devait pas recompter les comptes ? Le salop, il s’était bien foutu de sa gueule une heure auparavant. Thomas avait tellement la rage qu’il se décida à descendre lui-même pour passer un savon à son cousin.

Il descendit les escaliers comme une furie en faisant claquer chaque marche sous son talon. Quand John le vit arriver, il se poussa directement sans faire un seul commentaire et en se demandant qui allait donc mourir. Tommy ouvrit la porte sans qui rebondit sur le mur en faisant un immense bruit sourd. Plusieurs personnes le regardèrent, terrifié, et commencèrent à avancer plus vite pour éviter de se confronter à lui.

Le chef des peaky blinders n’y fit pas attention et continua son chemin vers la ruelle qui puait. Quand il arriva enfin dans l’entrée, les deux zigotos ne le remarquèrent pas. Ils étaient bien trop occupés par leur discussion. Thomas se plaça à devant eux en affichant un regard noir.