Elina et les Prophéties

Chapitre 2

A l'instant ou j'arrivais chez Lupa, ma mère me revendiqua. Tandis que je regardais le simbole en forme de paon faisant la roue, Lupa grogna pour avertir que nous avions un visiteur. Le visiteur ( ou plutôt la visiteuse) fit apparaitre un siège et d'un mouvement gracieux de la main, me fis signe d'approcher. Je m'approcha à pas prudent, la visiteuse rigola de ma timidité, et dis a Lupa de nous laisser seuls un moment. Ce fut au moment où la louve sortit de la pièce que la déesse parla :

- Bonjour Elina..... ou devrais-je t'appeller Lucie ? dit-t-elle après un instant. Ne voyant aucune réaction de ma part, elle continua. Je m'appelle Junon, déesse des cieux, et je suis ta mère.

- Qu... quoi ? répondis-je incrédule.

Face à ma réaction, ma mère ne pus s'empêcher de sourire.

- Bon, dis-je, reprenant mes esprits, je suis la fille de... la déesse du ciel, épouse de Jupiter, et déesse de la fidélité ?

- Exact ! Et qui plus est, tu n'es pas censée être née, précisa ma mère, sans se départir de son calme.

- De mieux en mieux, ironisai-je, et que va-t-il m'arriver ?

- Si tu ne te trahit pas, rien, mais s'ils te voient, la mort.

- Et comment faire pour rester en vie ?

- Évite d'attirer l'attention et fais-toi passer pour un enfant de Jupiter.

- Mais comment faire si je n'ai pas leurs pouvoirs ?

- Tu en as un, tu sais voler.

- Mais j'ai jamais essayer ! protestais-je. Et je ne leurs ressemble pas.

De fait, je suis plutôt grande, j'ai les yeux bleu outremer et les cheveux brun clair. Pas du tout le type de l'enfant blond au yeux bleu éclair qui orne les murs de la pièce dans la partie réservée au enfants de Jupiter.

-C'est rare mais possible qu'un enfant d'un dieu ne ressemble pas à son parent divin. M'informa t'elle après un instant de refléxion.

-Donc vous voulez que je me fasse passer pour un enfant de Jupiter qui a les yeux bleu outremer ? Vous ne pensez pas que quelqu'un vas se douter de la supercherie ?

- Ô mon enfant, tu n'a pas besoin de faire des manière avec moi, après tout je suis ta mère. Pour en revenir à ta question, non je ne pense pas que quelqu'un se doutera au point de te dénoncé au Sénat.

- Et je suis le seul enfant de Junon qui est jamais existé.

-Je.... tu le sera plus tard. me repondis ma mère en détournant le regard. Son calme divin avait céder, le temps d'une seconde, a une tristesse douloureuse à suporter. J'ai a peine pu formuler une question dans ma tête que son visage retrouva son calme. Elle se leva de sa chaise et me regarda droit dans les yeux. De mère à fille. De déesse à demi-déesse. Puis Junon prononça ces mots :

- Je t'ai dit tout ce que tu devais savoir tâche de survivre.