Chapitre 15

0 0 0
                                    

Le trajet fut sans problème particulier autre qu'un contrôle de routine.
Je choisi de me promener quand nous atteignons les Pays-Basque pour me changer les esprits. Un bruit de pas se joint à moi dans ma marche solitaire et je pesta contre la personne que je pensais être un de mes amis de quête, inquiet par mon silence depuis le départ de Paris. La personne ne réagissant pas je me retourne et....
Manque de me faire tuer par du poison de l'Hydre qui n'avait pas l'air d'être très ouvert à la discussion préférant à coup sûr me dévorer.
Les 7 têtes me dévisagent et je me baissa en heurtant presque la tête du milieu.
Je leva ma main pour lire dans la tête de la créature. Mais je reçu en récompense du venin sur mon épaule gauche au dessus du signe de la légion quj est marqué sur mon bras droit. Je n'avais pas le temps de m'en inquiéter hélas car le monstre était déterminé à me dévorer et je frissonnait d'être ce repas. À la prochaine attaque je fis un saut périlleux pour me retrouver dans l'angle mort de l'Hydre ce qui ne lui plaisait pas et par instinct je coupa la tête qui m'attaquait et deux têtes s'ajoutèrent désormais au nombre de 11. Après un rapide regard autour de moi je ne trouva rien pour brûler les moignons comme Hercule. Chaque seconde de réflexion peut m'être fatale et j'avais justement besoin de réfléchir.
Donc je planta mon gladius jusqu'à la garde dans le dos de la créature qui cria l'équivalent de aïe en langue monstre.

Je posais ma main sur toutes les têtes à la recherche de celle qui n'aurait pas de pensées distinctes.
Après un temps qui me paraissait interminable je remarquais que une des têtes n'avait pas de pensées sur l'envie de manger un demi dieu grillé. Pour confirmer mon hypothèse j'inspecte la tête voisine et les pensées de l'hydre emplirent mes pensées.
Je retira violemment mon épée pour lui trancher la tête immortelle.
La douleur à l'épaule est devenue insupportable et je m'effondre sur le sol en vomissant tandis que le monstre se désintègre me couvrant de poussière comme tous ses congénères.

Une fois certaine d'avoir recraché tout mes repas consommés en 2 jours et m'être assise je retira mon t shirt qui était rongé par le poison pour évaluer la blessure.
C'était si horrible que je tourna de l'œil.

La chair était visible jusqu'à apercevoir l'os au loin, protéger par le peu de muscles encore présent.

Je reviens à moi et je sentais qu'il y avait un problème. Normalement je n'aurais pas dû survivre à ce poison.
J'avais déjà constaté au Camps que une goutte en contact avec la peau était signe de mort pour tout les demis dieux. Donc comment justifier que je sois encore en vie avec une blessure si grave? Ma mère m'aurait caché quelque chose me concernant?
Je resta confuse quand je remarqua que ma blessure se réparait jusqu'à ressembler à une brûlure de la taille d'une pomme.
Je devais rejoindre mes amis de quête et je me mis en route vers notre cabine encore nauséeuse du poison de l'hydre.

Une certitude me disait de taire ce qui m'a permis de survivre à l'impossible. Mes amis ne doivent pas être au courant, me le jurait je.

Elina et les ProphétiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant