Chapitre 13

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Notre étage était muni de lits et de sièges avec une grande table posée à l'avant du bus où était posée des feuilles, des stylos et des iPhones que personne ne pris la peine d'y penser. Nous nous installons. Gabriel s'amusait avec un casse tête. Thalia qui avait monté la garde cette nuit alla se coucher. Je décida d'aller à la table écrire un poème qui me trottait en mémoire sur les phobies scolaires. J'aimais écrire sur des sujets importants mais je ne pensais pas que cela était intéressant a dire à quelqu'un. Ce qui fessais que personne ne savait mon goût pour l'écriture. (Je vais vous montrer ce que j'ai écrit après 1 min de réflexion)

Elle n'a rien pu avaler la boule au ventre.
Elle voudrait que la douleur soit moins intense.
Elle n'avait pas le choix que d'aller à l'école.
Sur le chemin sa respiration lui paraissait trop rapide.
Elle fit ce qu'elle faisait quotidiennement pour s'apaiser.
Inspiration, expiration.
Quelques jours elle n'arrivait pas à entrer dans le bâtiment.
Ces jours là sont les plus douloureux.
Elle a l'impression d'avoir perdu la bataille contre l'anxiété.
Elle comblera son stress par son alimentation.
Elle ne mangera pas encore une nouvelle fois de plus.
Elle se bourra le crâne par des rattrapages pour ne pas prendre de retard.
Plus le temps passe plus elle a la sensation de perdre la tête.
Ces crises d'angoisses lui donne d'horrible envie.
Elle se surprend à écouter les voix de sa tête sans la moindre envie.
-C'est encore là même chose. Soupirait t'elle.
Des voix qui l'incitent au silence 🤐 elle en a fait une habitude.
Aucune journée ne commence sans idées sui☹️.
Elle ne vit pas....
Elle survit.

Après avoir posé ses mots je choisis d'aller me reposer quand je remarque que ses mains ne bougeaient plus son cube et qu'il voulait croiser mon regard. Je m'assois à côté de lui, inquiète de son regard.

L'adolescent me regarde dans les yeux et révéla qu'il savait la vérité que je leurs avais caché.
-Tu es une enfant de Junon, j'en suis sûr.
-Comment l'as tu deviné?
Il garda son calme qui commençait à me terrifier.
Gabriel sourit et m'expliqua que le paon était un indice et que mon nom de famille signifie paon l'animal de Junon.

Je ne savais que dire. Il m'a bluffé par son enthousiasme à découvrir la vérité.
J'étais inquiète de savoir s'il allait révélé à Thalia la vérité. Mais il me rassura en me disant qu'elle ne savait rien. Il m'a dit que je l'intéressais beaucoup en rougissant à ces paroles.

Il déclara qu'il était fatigué et je le laissa tranquille en repensant à ces derniers mots qu'il avait prononcé.

-tu m'intéresse plus que n'importe qui Elina.

Elina et les ProphétiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant