Le combat d'un collégien [EN CORRECTION/RÉÉCRITURE]

Toujours la même chose

Toujours de la vue de Lucas

Ce soir, nous retournons te voir, j'espère que tu vas mieux. C'est dur sans toi. Ce matin, je vais en cours, nous avons français, nous montons les escaliers qui mènent à la salle 15. Nous rentrons et nous installons à notre place quotidienne. Le prof nous explique notre travail du jour. Nous devons écrire un poème sur ce que l'on ressent, je prends une feuille de brouillon et y inscrit : « Pour toi, Tom ». Les premiers vers ressemblent à ça :

« Tom, sans toi .

Je ne suis plus moi ?

Comment puis-je faire sans toi ? »

Je n'arrive pas à aller plus loin, je sens comme une émotion qui me bloque : la tristesse, la colère ou peut être les deux.

*

C'est la fin des cours, je sors et rejoins mon père sur le parking. Nous allons directement à l'hôpital nous entrons par la porte réservée aux visiteurs. Nous nous dirigeons vers l'accueil, une dame brune nous y accueille

- Bonjour messieurs...

- Nous voudrions voir Tom Malache s'il vous plaît

- Ce n'est pas possible désolée...

- Pourquoi ?

- Je ne peux vous dire pourquoi.

Je n'arrive plus à me contrôler, j'explose.

- C'est pas possible il ne s'en remettra jamais !

- Jeune homme ne hurlez pas, les patients se reposent.

Je décide d'aller voir les parents de Tom, sans qui tout cela ne serait jamais arrivé. Je tape l'adresse dans mon GPS. Je marche pendant près de vingt minutes, j'arrive devant une maison aux volets bleus cyan, je toque. Toc...Toc...Toc.

- Oui jeune homme ?

- Moi c'est Lucas si vous vous rappelez bien de moi ?

- Tu es le petit ami de Tom.

- En parlant de lui.

- Oui je...

- Taisez vous, je n'ai pas fini, votre fils est allongé dans un lit d'hôpital, il est dans le coma ! Et vous, ça ne vous fait ni chaud ni froid, vous êtes de marbre, comme s'il n'avait rien ?

Elle me claque la porte au nez, sur ce, je repars assez énervé en direction de chez moi.