Chapitre 4

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- Mêle-toi de tes affaires. Tu m'as suivi ? C'est ça ?

- ...

- Pourquoi tu ne me réponds pas ? Tu me rends folle. Quel est ton problème ?

- Pourquoi tu as gardé contact avec Takashi ?

- Je travaille pour lui, on s'est revu il y a 1 mois. C'est bon, tu as ce que tu voulais ?

- Non.

- Non, quoi ?

- Je veux savoir !

- Savoir quoi ?

- Pourquoi ? Pourquoi tu es partie.

- Pour rien.

Je lui tourne le dos, ma main se pose sur la poignée de la porte que j'avais laissée entrouverte. Il m'attrape le poignet et me tire contre lui. Je le repousse violemment.

- Putain ! Mais lâche-moi. Si tu continues, je te bute.

Il passe sa main derrière son dos et en sort un flingue et le pointe en direction de mon front. Mon dos heurte la porte qui se ferme au contact de celui-ci.

- La seule personne qui bute quelqu'un ici, c'est moi !

- Aaaah...

On se tourne tous les deux vers un homme habillé en livreur avec un colis dans ces mains tremblante, le regard apeuré.

- Ne me faites rien. Je pose le colis sur le palier et je m'en vais.

- Dépêchez-vous ! S'énerve Hajime.

Le livreur s'en va en courant.

- Pourquoi tu n'as pas plus peur que ça ?

- Tue-moi si ça te fait plaisir. De toute façon, il y a plus grand-chose qui me retient dans ce monde. Je viens de perdre mon boulot, je vais être endetté jusqu'au cou et il ne reste pas plus de 4 mois à ma grand-mère.

Takashi appelle mon prénom plusieurs fois et ses pas se rapproche. Je pousse Hajime dans le couloir à droite et attrape le colis dans les mains. Takashi, ouvre la porte.

- Ça va ? Tu étais longue !

- Le livreur, s'est trompé de colis, il a dû descendre et remonter.

- C'est rare.

- C'est le cas de le dire.

- Il reste les manches à broder ! Tu m'aides ?

- Je t'ai promis de t'aider.

- C'est vrai que tu m'as beaucoup retardé !

- Bien sûr ! Je te signale que tu es le premier à m'avoir embrassé, donc tu es le premier qui voulait qu'on couche ensemble.

- Tu n'as pas tort. J'ai été le substitut pour ton mal de tête !

- C'est vrai, j'avais oublié.

On rentre dans son appartement. Et je l'aide à finir son projet. Avant de revêtir mes vêtements pour rentrer chez moi.

- Iyona, reviens dans 1 semaine ! Congés payés !

- Je ne peux pas accepter, Takashi.

- Je suis ton patron, je ne te laisse pas le choix.

- Merci, je te redevrais ça !

Je l'enlace et il fait de même.

- Merci pour ce moment de répit que tu m'as offert. A lundi !

L'As du Bonten - Koko x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant