Juste pour ton sourire

Chapitre treize.

« Parfois ce qu'on désire le plus au monde ne se produit pas, et parfois les choses auxquelles on ne se serait jamais attendu arrivent. »

-Love et autres drogues.

Bastian Baker – Hallelujah. ♫

Dans le lit.

Quand le réveil de Cynthia sonna a huit heures du matin, elle ouvrit les yeux. Elle était dans les bras de Nathan. Il la regardait et lui souriait. Elle l'embrassa.

- Comment tu vas mon Cœur? Lui demanda-t-il.

- Tellement bien quand tu es là, répondit-elle en l'embrassant à nouveau.

Il se leva et se mit à califourchon sur Cynthia. Cette dernière passa ses mains dans le dos du jeune homme qui en profita pour lui enlever son tee-shirt. Ils refirent l'amour, mais cette fois-ci il y eût plus de plaisir entre eux. Une fois l'acte d'amour fini, ils se couchèrent dans les bras l'un de l'autre.

- Tu sais mon Amour, avant toi j'avais jamais dit je t'aime... Avoua Nathan.

- Et moi avant toi, je n'avais jamais été heureuse... Avoua à son tour Cynthia.

- Je veux passer le reste de ma vie avec toi... Tu es la seule personne qui peut me rendre heureux. Rajouta-t-il.

- Tu sais mon Cœur, j'aurai jamais pensé qu'en sortant avec toi tu me dirais ou me prouverai autant ton amour. Je ne t'ai jamais faite de déclaration comme toi il t'es arrivé de m'en faire, lui dit-elle.

- Tu n'as pas à m'en faire, je sais que tu m'aimes, ne serais-ce déjà que par le fait que tu sois ici, à Reims, juste parce que tu ne pouvais pas croire que je sois mort.

Il l'embrassa à nouveau, puis ils partirent se préparer pour leur départ vers Albi.

A dix heures, ils partirent discrètement de l'appartement et attendirent un peu en bas de l'immeuble que la voiture de police qui devait les ramener arrive. Cynthia regardait si elle ne voyait pas le véhicule aux alentours, et son regard tomba sur un jeune, un jeune qui avait l'air en colère, agacé et derrière lui, il y avait Caroline. Le garçon sortit un révolver de sa poche...

****

Nathan attendait avec sa copine, sa mère et sa sœur que la voiture arrive. Louis et son père étaient restés en haut à l'appartement. Enfin il allait quitter Reims et toutes les bêtises qu'il avait pu faire et qui était imprégné dans l'histoire de la vie. Il aperçu la police qui arrivait enfin, mais à ce moment-là Cynthia se jeta sur lui et un coup de feu retentit. Les bras de la jeune fille qui étaient autours du cou du garçon descendirent sur ses avant-bras, elle le regardait dans les yeux, ces mêmes yeux qui étaient entrain de s'emplir de larmes. Il ne réalisa pas de suite. Sa mère avait pris sa sœur et était rentrée dans l'immeuble. Les policiers prenaient un jeune homme en course. Il passa sa main dans le dos de Cynthia et le sentit humide. Du sang, il avait du sang partout sur lui. Il la coucha sur le sol, lui pris la main et commença à pleurer.

- Mon Amour, reste avec moi! Je t'en pris me laisse pas. Les ambulances vont arriver, ma mère a du les prévenir, dit-il pleurant de plus belle. Tu n'as pas le droit de me laisse mon Ange. Je t'en pris ne me laisse pas!

- Je... t'aime, réussi à dire péniblement Cynthia.

Elle leva tant bien que mal sa main et la passa sur la joue de Nathan pour essuyer les larmes qui coulaient des yeux du garçon. Il posa la sienne sur celle de Cynthia.

- Pourquoi tu t'es jeté sur moi? Pourquoi mon Amour? Pourquoi tu as pas laissé la balle m'atteindre moi? Lui demanda-t-il à travers ses sanglots.

- Je t'ai... perdu une... fois et ça a... été très dur... la balle m'a... m'a fait mal... mais moins que si... c'était toi qui l'... l'avait prise... arriva-t-elle à dire péniblement.

- Mais là c'est moi qui ait mal! J'ai tellement mal mon Cœur! Je t'en pris reste auprès de moi, sans toi je ne tiendrai pas! Lui a-t-il dit en pleurant de plus belle.

- Sache que dès que... dès que j'ai vu... ton visage à la gare, je suis... tombée sous ton charme... Je t'ai aimé dès le premier... soir. Je veux que tu fasses... quelque chose pour moi...

- Tout ce que tu voudras ma Chérie.

- Dis à mon père que je l'aime et... que je le remercie de m'avoir traité comme... comme une prin... une princesse depuis ma naissance... ensuite dis à ma mère que je l'aime, et que... je suis désolée d'être partie... ensuite dit à Clémence, Charles, Arthur... et tous les autres que je les aime aussi... puis après, n'oublie jamais... jamais à quel point j'étais... j'étais amoureuse de toi... Promets moi de continuer... de continuer à vivre et... de trouver l'amour et de... de fonder une belle petite... famille...

- Ma famille c'est avec toi que je la fonderai! Mon Amour l'ambulance est là, on va rester tout les deux!

- Non... dit-elle sa voix à peine audible. Je t'...ai...me...

- Mon Cœur!

Elle ne bougeait plus. Elle était là dans ses bras et elle ne bougeait plus. Il s'effondra pour pleurer sur le corps de la jeune fille, ce corps qui baignait dans une marre de sang. Il l'embrassa. Elle était partie. Elle ne reviendrai pas. Il poussa un hurlement de désespoir. Il venait de perdre la femme de sa vie. Elle avait perdu la vie dans ses bras. Les policiers arrivèrent avec à bord de la voiture une jeune fille et l'assassin de Cynthia. Il se leva et se dirigea vers le véhicule. Il ouvrit la portière arrière, attrapa l'homme par le col et le sortit.

- Espèce de salop! Tu l'as tué! S'énerva-t-il.

- C'était toi qui devait mourir, pas elle! Répliqua l'assassin.

- Et pourquoi vouloir me tuer?! Gabriel je t'avais laissé ma place!

- Quoi? Répondit Gabriel visiblement surpris.

- J'avais dit à Caroline de te dire que je te léguais tous mes pouvoirs de kaïd! Elle l'a pas fait?

- Non...

Il regarda Gabriel et le coup de feu retentit dans sa tête, il se tourna et vit le corps de Cynthia au sol derrière lui, entouré par les ambulanciers et la police. Il prit sa tête entre ses mains et explosa en sanglots. Son poing se serra, et il envoya une droite dans la tête de Gabriel, une droite si forte que ce dernier s'écroula, et une fois qu'il fût à terre, il lui donna des coups de pieds dans le ventre, dans le visage et partout où il pouvait. Il ne ressentait aucun scrupule à le maltraiter comme ça. Puis il partit ouvrir la portière du côté de la jeune fille. Il la sortit aussi.

- Non je t'en pris Nathan, ne me frappe pas! Je voulais pas que ça se passe comme ça! Essaya de se défendre Caroline.

- Et tu crois que c'est une excuse?! Dit-il en serrant la mâchoire de son ancienne amie, la lui broyant. Tu vois la jeune fille couché par terre? TU LA VOIS?

- Oui, réussi à dire Caroline malgré qu'elle ne sentait plus sa mâchoire.

- J'étais amoureux de cette fille et tu l'as tué! Je devrais te tuer de mes propres mains, mais je lui ai promis de ne faire quelque chose de ma vie! Alors toi tu vas aller en taule et je vais m'arranger pour que tu prennes la peine maximale dans une prison où on te fera tellement souffrir que tu te suicidera!

Il la lâcha ensuite et repartit auprès de sa famille, maintenant il devait juste faire ce que Cynthia lui avait demandé : Vivre sa vie.