W.C.K.D a changé, de nouveaux patrons ont pris le contrôle du Q.G et le contrôle de l'entreprise. Elle existe toujours et continue de faire des ravages !
Vanessa, une jeune et talentueuse scientifique c'est attaché à un sujet qu'elle doit étudier...
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Cole est l'homme derrière les caméras, c'est lui qui s'occupe de tout ça. Il sait stopper les caméras ou bien les détourner. Il me doit un fier service, c'est grâce à moi qu'il a eu ce poste et qu'il travaille ici. Sans moi, il serait encore au bidon ville.
— Alors Cole, tu m'aides, oui ou non ? Je lui demande impatiente. Il finit par me dire : -Bon ok ! Mais c'est la dernière fois que je te rends service, Vanessa ! — Merci Cole. J'étais soulagé ! — Faire s'échapper un fondu ! Tu es consciente que ce n'est pas un animal de compagnie, j'espère ?
Il se fichait de moi. Je lève les yeux au ciel.
— Cole, je l'emmène au refuge, pour le guérir avec mon sang. Seulement, je ne veux pas que Carole et donc tout W.C.K.D soit au courant, tu comprends ? Je ne veux pas devenir un remède vivant pour les plus riches et laisser mourir tous ces pauvres gens dehors, qui ne pourront pas payer ! —Très bien, très bien. Aller, on va le mettre dans un sac mortuaire.
J'ouvre de grands yeux ronds, je le vois rentrer dans la cellule avec le sac noir en question.
— Pardon, mais il est encore vivant ! — Oui, mais si tu veux que ce soit discret, on n'a pas le choix... Il commence à le mettre dans le sac, tout en pestant. — Et pris, pour que ton beau mec au bois dormant ne se réveille pas pendant le trajet, sinon on est cuit ! — Il est en stade finale... Je ne pense pas qu'il se réveille, en tout cas pas tout de suite. Cole tressaillit. — Putain ! J'ai la trouille ! — Cole... — Quoi c'est un fondue ! On n'est pas tous immunisés, je te rappelle... — Aller on y va. En route. Soufflais-je.
On le soulève, je me rends compte qu'il est plutôt léger. Nous traversons W.C.K.D. sans encombre, grâce au passage dans le sous-sol que Cole a appris à mémoriser avec le temps. Une fois arrivé au parking, il le dépose dans le coffre de la camionnette couleur rouille d'Enzo.
On l'emmène au refuge. J'espère qu'ils accepteront de le prendre, même dans cet état. Mais je n'ai plus le choix désormais. Une fois fait, je devrais me montrer prudente et discrète. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que ce n'est pas ici que je pourrais aider l'humanité, et quelque chose me dit que le sujet A5, Newt, peut m'être utile, enfin dans l'hypothèse où je parviendrai à le sauver.
Nous sommes devant les portes du refuge. Mon ami, peu sûr de lui et plutôt pressé de partir, me lâche. – Et bien, ton pote a été très sage. Il marque une pause et me demande en guettant le sac : — T'es sûr qu'il n'est pas mort ? Je regarde le sac, il bouge. — Non, il va bien. — Écoute, je vais dire que je l'ai trouvée mort hier soir tard dans la nuit et que je l'ai balancée dans la fausse commune. Mais fait attention à toi, qu'il ne découvre pas ce que tu fais en dehors de tes heures de travail ou bien je ne pourrais plus te venir en aide. Soit discrète et très prudente. Il faut à tout prix avoir la même version ou bien ils sauront. — Compris, merci encore, Cole. — Je t'en prie, à présent nous sommes quittes.
On se fait une accolade amicale, puis il dépose le sac dans lequel était Newt devant la porte, puis il retourne au QG de W.C.K.D. Je regarde la camionnette s'éloigner en espérant que je ne fais pas la pire bêtise de ma vie.
Je frappe à la porte avec appréhension. On m'ouvre rapidement, c'est un homme grand et qui n'a l'air franchement pas cool. Mais je reconnaîtrai cette gueule parmi tant d'autres, je lui souris.
— Salut Frérot, je suis contente de tomber sur toi ! Aller, aide-moi. — Attends une minute, petite sœur, et mon bisous... Il me prend dans ses bras.
Enzo et mon grand frère, nous avons été séparés il y a très longtemps, quand j'ai développé un talent pour la science. J'ai voulu tenter ma chance, et j'ai réussi ! Mais pas mon frère, alors, sans même que je puisse réagir, on nous a séparés. Ils m'ont élevé là-bas, mais dès que je le pouvais, je franchissais les murs par l'entrée secrète et j'allais les retrouver. Il vit au refuge depuis que nos parents ont succombé aux virus Braise !
Après notre accolade fraternelle, je lui demande de m'aider. Il regarde le sac, l'air septique.
— Dit-moi ce qu'il y a là-dedans ? — C'est... Je me mords les lèvres inférieures, comme à chaque fois que je suis stressé ou que je mens. — Avant, aide-moi à le transporter dans la cage en bas. Il fronce les sourcils encore plus. — La zone ! pourquoi ? — Aller, pas de question, tu comprendras une fois qu'on n'y sera... S'il te plaît.
Pour une fois, il ne broche pas. J'ai de la chance ce soir !
— Wow, c'est léger ! J'ai hâte de savoir ce que tu nous as ramené là... Un animal de compagnie ? HO, j'ai toujours rêvé d'avoir un chien ! Il sourit bêtement, mais ça ne va pas durer, j'en ai peur.
Arrivé au sous-sol, « la zone » comme il l'appelle, on approche de la cage en question. C'est ici que d'habitude il enferme les prisonniers qui travaillent pour W.C.K.D.
On entre dans la cage. — Avant que je n'ouvre le sac, promets-moi de ne pas en faire toute une histoire. Il me regarde les yeux remplis de questions. — Je ne te promets rien, non. Ouvre-moi ce sac ou bien c'est moi qui le fais ! — Non ça va. Vaincu, j'ouvre le sac. — Ho ! Bordel de merde Un fondu, mais tu as perdu l'esprit, tu es complètement folle ! — Écoute, il est inoffensif... — Oui, c'est ça ! — Je peux le guérir, Enzo ! Il sort son flingue, je me mets devant.
— Écoute-moi bien, si tu veux l'éliminer, tu devras m'abattre avant. Mon grand frère perd son calme et me hurle dessus. — Dégagé, Vanessa ! — Non ! Je ne lâche pas mon frère du regard.
— Ce fondu doit mourir, c'est comme ça. — Pas celui-là... Il s'appelle Newt. — Newt, c'est quoi ça, Newt ? Tu appelles tous les fondus par leurs petits noms toi maintenant ? — Non, je ne sais pas pourquoi ni comment, mais je me suis attaché à lui. — Vanessa, le sac bouge, il se réveille ! Bouge-toi de là. — Non pas tant que ton arme est braqué sur lui. Vaincu, il baisse son arme.
— D'accord, t'as gagné, sort maintenant. — Donne-moi ton flingue ! — Quoi ! Mais non ! — Enzo... — Ok tiens... À contrecœur, il me tend son arme. Puis je sors de la cage, quand Newt réussit à sortir du sac avec difficulté pour se hisser en position assise au fond de la cellule. Mon frère est tout pâle, je crois qu'il est légèrement secoué le frangin !
