Après W.C.K.D

🦠PDV Newt ;

D'abord tout était noir, puis, au fur et à mesure des bruits, de la lumière, un visage, son visage. Il me hante encore. Qui est-elle et pourquoi elle me parle ? Sa voix m'apaise. Elle me parle de Thomas. Mais je sens que je n'ai pas tout oublié, seulement comment lui faire comprendre que je suis encore dans ce corps, un corps qui ne fonctionne plus correctement. Je perds pied, je le sens...

Newt était allongé dans la cellule sans comprendre ce qu'il se produisait dans son corps. Comme si tout se remettait à fonctionner, telle une horloge qui aurait été grippée et que l'on aurait remise en route. Tout d'abord, il commença à entendre des sons métalliques, puis sa vision et son sens du toucher se mirent à fonctionner, il sentait qu'il était allongé sur une surface dure et froide. Son odorat, cette odeur de renfermé... Il essaie d'abord de s'asseoir. Il y parvint avec difficultés, sa respiration lui paraissait lourde dans sa cage thoracique. Il sentait encore la lame du couteau, puis la piqûre du remède lui brûlait les veines. Tous ces souvenirs, étaient-ils bien réels ou le fruit d'un délire passager ? Il n'en savait rien. Il entendit soudain la voix d'un homme au-dessus de sa tête, avant de réaliser qu'il était dans un sous-sol.

— Putain, Vanessa a oublié son mec en bas ! Je vais l'emballer dans son sac.

— Vanessa, chuchota Newt, je connais ce prénom...

L'homme se rapprochait de la cellule où Newt se trouvait. Malgré l'obscurité, il parvient à entrevoir l'ombre d'un homme à la carrure massive.

— J'ai la trouille des fondu, moi, mais bien sûr, ça, elle s'en fou. Ma sœur est folle !

Newt ne bougea pas et attendit que l'homme entre dans sa cellule.

L'homme entre, il fait un arrêt, il l'observe quelques secondes.

— Attends, tu n'étais pas couché, toi ?

Soudain du bruit au premier étage, ce fait entendre une sorte de brouhaha. Quelqu'un arrive à vive allure, mais Newt reste calme et immobile.

— Hey mon pote, Enzo. Ça va bien ?

— Ha, Rémy, vous voilà enfin de retour !

-Oué... Content d'être revenu, c'était rude, la terre brûlée, il y a de plus en plus de fondue, c'est dingue ! Tu fais quoi ici tout seul ?

-Eu rien rien de bien intéressent tu sais...

Une pensée vient à Newt : Ce type ne savait vraiment pas mentir, c'est évident. Au QG de W.C.K.D, à l'interrogatoire face à Janson, il n'aurait pas tenu deux minutes. Encore un souvenir...

Newt commence à se sentir de mieux en mieux. Il profite que les deux hommes soient en grande conversation pour se hisser hors de sa cellule. Malheureusement, à cause de l'obscurité et de l'état de ces prunelles, il n'a pas vu le troisième homme arriver dans sa direction. Il donne l'alerte.

Newt panique
— Vanessa ! Hurla-t-il comme si elle allait venir le sortir d'ici. Il fait demi-tour, mais le premier homme l'attrape par le bar. Newt lui met un coup de poing si puissant que l'homme en tombe à terre inconscient. L'autre se jette sur lui et l'immobilise au sol. Il lui lie les mains, puis l'emmène à l'étage en haut.

L'homme lui dit méchamment ;

— Enchanté, moi, c'est Rémy, Kenzo va être ravi de faire ta connaissance, petit.

Il arrive au bureau de Kenzo, le Big Boss du refuge.

— Patron, on a trouvé ça en bas. Dit l'agent en bousculant Newt devant le bureau. L'homme se lève brutalement de sa chaise et s'éloigne de quelques pas en arrière.

-Un fondu ?!

Dit-il les sourcils froncés.

— Non, je ne le suis plus, enfin, je ne crois pas.

-T'as vue t'a gueule mec ?!

Newt souria ironiquement.

— Je n'ai pas de miroir sur moi !

-Qui es tu ? Et surtout, comment es-tu arrivé jusqu'à nous ?

— Je n'ai rien à vous dire ! Dit-il fatigué par son état, il faut dire que ce n'est pas tous les jours que l'on revient d'entre les morts !

— Ho, je peux te garantir que tu vas parler, mon gars !

Newt fut emmené dans la grande salle pour un interrogatoire.

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Kenzo