🦠 L'éveil du fondue !

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Les documents étaient à leurs places ! Et après une nuit agitée, je me retrouve devant la porte métallique du refuge, je dois m'occuper du corps de Newt.

Je frappe à la porte, mais personne ne vient m'ouvrir. Je passe par la porte de derrière.
Une fois à l'intérieur, j'entends Kenzo hurler après quelqu'un. En m'aventurant plus loin, je m'aperçois que tout le monde est attroupé dans la grande salle.

Dit-moi ! Comment as-tu fait ?
Je ne sais pas il y avais cette fille et...

Je me faufile au milieu de la foule, je recherche Enzo.
Je passe devant Rémy qui en profite et m'interpelle.
— Salut Vanessa, et tu as rendu visite à ton frère ?
— Non, pourquoi ?
— Ce mec l'a mis K.O en une seule fois !
Quelle mec ?
Ce gars là !
Il pointe l'homme en question d'un signe de la tête.
C'est pas possible, c'est Newt !
Hien ? C'est quoi ça, Newt ?
Rien oublie.

Kenzo l'avait attaché à une chaise, il alla lui décrocher une droite, mais heureusement, je réussis à stopper son geste.
Non ! STOP ! Il est avec moi !

Kenzo me regarde sévèrement et ne semble pas convaincu.
— Que tout le monde sorte ! Ordonne-t-il à l'intention de la foule qui s'empresse de lui obéir.

— Tu peux me dire qui est ce type ? Et surtout, pourquoi il a frappé Enzo ?
— QUOI ? Dis-je abasourdie, j'ajoute.
— Écoute, c'est une longue histoire, alors on devrait aller discuter de tout ça ailleurs.
— Très bien.
Il commence à partir en direction de son bureau. J'en profite pour détacher Newt le regard inquiet.

— Je crois que je te connais, c'est toi la fille.
Je le regarde, il semblait totalement perdu, ce qui se comprend.
Je lui sourit, pour essayer de le rassurer.

— Salut Newt. Ravie de te revoir parmi nous.
J'étais mort ?
— Non, pas vraiment, tu étais infecté par le virus quand on t'a retrouvé. Ils ont soigné ta blessure qui n'était pas franchement grave grâce à ton gilet pare-balles. Puis il m'on demandé de...

— Ho, les amoureux, vous venez, je n'ai pas toute la journée !

Une fois dans le bureau, je leur explique toute l'histoire sans leur dévoiler que mon sang a soigné Newt et en ne mentionnant pas les dossiers top secrets. Newt tressaillit quand il comprit que je travaille pour WCKD, mais ne dit rien.

— Je vois, donc, si je comprends bien, tu l'as fait s'évader de W.C.K.D. ?
— Oui !

L'ambiance était tendue dans ce bureau. Kenzo s'assoit choquée.
— Est-ce que tu réalises qu'avec lui ici, nous sommes tous en danger ? Ils vont vouloir le récupérer. Je suppose qu'il est pucer en plus ?
— Non, ils m'ont dit de lui retirer.
-A oui et pourquoi ?
— Il était estimé comme marchandise défectueuse. Tu ne me fais pas confiance ou quoi ?
— Si bien sûr que si tu le sais. Très bien, jeune homme, tu vas rester ici et le mois prochain, nous t'amènerons sur l'île.
— Sur l'île ? dit-il surprit.
— Oui, il y a plein de jeunes gens comme toi.

Newt ce mit à sourire.

J'ajoute ;
— Mais avant cela, je dois te garder à l'œil pour m'assurer que tu guéries correctement.
— D'accord.
Kenzo lui tendit une clef, tout en me lançant un regard entendu.
— Chambre 17.
— C'est mon ancienne chambre, elle est super, tu verras.
— Tu devrais lui faire une petite visite guidée.
— C'est inutile, je suis déjà venue ici. Dit-il en regardant la pièce.
— Quand ? Demande Kenzo suspicieux.
— Il y a 3 ans, si la date que je lis là est bonne. Dit-il en regardant le bon de commande sur le bureau.
— T'es un petit futé, toi.
— Oué, on peut dire ça.
Puis il s'en va, sans rien ajouter de plus.

— J'espère que tu sais ce que tu fais, Vanessa.
— Je l'espère aussi. Je vais aller voir mon grand frère.
— Vas.

Je sort et me rends au chevet d'Enzo.
Par chance, il ne dort pas. Il est debout et s'apprête à sortir. Je l'attrape au vol.
— Ho, tu vas où là ?

Il fronce le sourcil droit et s'énerve.
— Ton putain de fondu m'a foutu un coup de poing, je lui en dois une !
Effectivement, il a un coquard.
— Enzo, je comprends, mais il était cliniquement mort et il se réveille sans savoir où il est, ni même avec qui !
— Tu continues à le défendre, mais ce n'est pas possible, t'es accro à ce news.

Il m'agace, je soupire.

-Non c'est NEWT.
– C'est pareil !
– Laisse-le tranquille. Il n'a pas fait exprès, il a juste eu peur. À sa place, tu aurais fait quoi ?
— En tout cas, ton News se souvient de toi, il t'a appelé quand j'ai perdu connaissance. Je ne vais pas le frapper, je lui laisse le bénéfice du doute, mais au moindre faux pas, je l'écrase compris ?
— Compris, merci. Frérot.
À charge de revanche. Apporter un fondu ici pour le sauver, mais il n'y a que toi pour avoir de telles idées...
— Que veux-tu, sa petite bouille m'a fait craquer ! Il leva les yeux au ciel.

— Et pour Kenzo, tu lui as tout dit où ? — Non, je n'ai pas parlé des dossiers et ni de mon sang. Je lui ai dit que je l'ai sauvé avec une dernière fiole de WCKD. Mais il va falloir être prudent, je pense qu'il a des doutes, il se méfie de moi maintenant.

— Oui, et bien, je le comprends !
Hey, t'as pas fini de bouder encore...
Il m'ébouriffe les cheveux et s'en va s'entraîner.

Je décide d'aller au travail avant que W.C.K.D ne commence à me poser des questions. Même si je me doute quand même qu'il me surveille, depuis que j'ai fait sortir Newt, la sécurité a été renforcée. Il devient difficile de sortir en cachette. Il va falloir que je redouble de prudence.

Après W.C.K.DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant