On me dit souvent de m'arrêter, me stopper, me détendre, mais je ne peux pas.
Je ne peux pas car je ne l'ai jamais fais volontairement, je ne le ferai peut être jamais volontairement et je ne sais pas comment le faire volontairement.
Je ne peux pas car je ne pense pas pouvoir repartir; car je n'ai jamais vécu sans ce chaos constant, assourdissant, étouffant; car j'ai peur d'aimer cette tranquillité et de vouloir la garder.
Dès que mon corps lâche, à cause de ce stress constant qui me prend la gorge, à cause de cette douleur constante qui m'abaisse toujours plus, à cause du manque de sommeil qui s'amplifie chaque jour, mon esprit lutte contre le calme.