Mes mains courent sur son corps élancé.
Mes doigts glissent sur sa peau nue.
Je caresse ses poils tel un champs de blé.
Je contemple ces courbes comme pour la première fois.
Son souffle chaud contraste les froides larmes de bonheur coulant de mes joues jusque sur ses côtes
Son doux visage endormi me retient même à cligner des yeux tant sa beauté m'ensorcelle.
Ses cicatrices dénoncent les souffrances dont je n'ai su l'écarter.
Ses yeux clos témoignent de la protection que je m'efforce de lui fournir.
Je me laisse finalement emporter par le sommeil que m'inflige cette douce nuit, non dans les bras de morphé mais bien dans ceux de mon amant.