𝟎.𝟕 | 𝐀𝐀𝐑𝐎𝐍

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« La douleur ne disparaît jamais on apprend juste à vivre avec

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« La douleur ne disparaît jamais on apprend juste à vivre avec. »

Je passe le seuil de la porte et comme d'habitude. J'entends des bruits de pas arriver en ma direction puis quelqu'un m'enlace, Tessie.

J'enlève mes bottes et ma veste sous son regard je sais déjà la question qu'elle vas me poser.

- Alors ta journée grand frère ? Me demande-t-elle en me traînant dans le salon.

- J'ai rien fais de spécial comme d'habitude.

J'ouvre le frigo et je sors un sandwich de la veille, tante Suzy me l'a laisser en cas de besoin.

- Tante Suzy travaille ce soir. M'informe Tess en s'allongeant sur le canapé.

Je la regarde et je fixe les câbles qu'elle branche sur son corps. Je range les boîtes de médicaments et les mets dans un tiroirs pas très loins.

Je sors mon téléphone et je me souviens que Conrad, Dean et Rayan on prévu de sortir cette nuit mais là je pourrais pas sortir. Je ne peut pas laisser Tessie toute seule, déjà qu'elle est seule à la maison toute la journée je ne peut pas me permettre d'être absent pendant la nui. Je suis prêt à arrêter l'école pour m'occuper d'elle si il le faut.

J'arrêterai tout pour ma petite sœur.

- Aaron ?! La voix de Tess me sors de mes pensées. Ça fait plusieurs fois que je t'appelle.

- Oui pardon, y'a quoi ? Dis-je en m'asseyant à côté d'elle.

- J'ai entendu tante Suzy et elle a eu des nouvelles de pap-

- Tess, tu sais bien que tu dois pas fouiner ton nez dans ces affaires là. La coupé-je.

Et c'est pas notre père.

Je serre les dents et les poings quand je repense à ce qu'il a fait. C'est qu'un lâche qui pense que à sa gueule.

- Mais.. rétorque-t-elle, j'ai le droit de savoir !

- Moins t'en sais mieux c'est. Je monte dans ma chambre pour lui montrer qu'elle a rien à dire.

C'est mieux pour elle, pour nous.

Je m'allonge sur mon lit en contemplant le plafond et je repense à l'autre gamine à la tignasse rousse. Je me rappelle des marques rouges sur sa mâchoires et son cou, elle dois avoir un copain mais en voyant sa gueule ça m'étonnerait.

En voyant ses manières de princesses et sa façon de s'énerver comme une sauvage, je donne toute ma force à son futur copain.

Force à lui.

Je sors un paquet de cigarettes et j'ouvre ma fenêtre pour me poser sur le toit. Je prend une clope avant de la caler entre mes lèvres, je respire une latte avant de l'expirer en basculant la tête en arrière.

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