𝟎.𝟖 | 𝐄𝐋𝐋𝐈𝐄

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« Je ne suis pas vivante, j'existe juste

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« Je ne suis pas vivante, j'existe juste. »

Je souffle quand mes pieds me ramène à l'arrêt de bus. Il est 8h et la seule chose à quoi j'ai penser ce matin, c'était de me pendre.

Aujourd'hui, c'est un grand jour au yeux de ma mère. Les examens de mi trimestre commence, si je me rate je suis morte même si je le suis déjà intérieurement.

Si je me rate elle me frappera, si je réussi elle me fera quand même la moral sur les petites erreurs que j'ai faites.

Pendant les dernières semaine j'avais les yeux rivés sur mes manuels au point que je sèche les entraînements de football et d'escrime, la seule chose que ma maternelle s'en tape complètement.

C'est aussi aujourd'hui que notre devoir avec Aaron sera noté, j'ai pratiquement tout fait alors que lui repousser à chaque fois de venir réviser ou même m'aider à préparer le sujet.

Je me frotte les yeux et je peux sentir mes cernes sous mes paupières, ma moyenne de sommeil monte maximum à 4h par nuit.

J'observe mes converse bleu marine qui absorbe l'eau de la pluie, elles sont devenues de plus en plus sale au fil des années.

Faudrait que je l'ai change.

J'étais entrain de réfléchir à la futur couleur de mes futures chaussures quand un bruit de moto me sors de mes pensées. Je relève la tête vers le sons et quand je croise le regard de la personne je dégluti. Il s'est arrêter à un feu rouge. Ses quelques mèches brune forme de petite boucles qui tombent sur son front qu'on peu à peine distinguer a cause de son casque.

C'était bien la seul personne que je voulais croiser aussi.

Je l'ignore en enlevant la peau morte autour de mes ongles que j'arrache avec mes dents à cause du stresse. Je ne réfléchis pas au conséquence de la douleur alors des points rouges apparaissent rapidement sur mes doigts.

Faut que je réussisse ces examens, je n'ai pas le choix.

J'entends le moteur de sa bécane accélérer et je relève la tête. Il s'éloigne jusqu'à sortir de mon champ de vision. Au même moment le bus arrive et je me dépêche d'entrer. Une pensée traverse mon esprit.

Est-ce que je prend le bus ? Ou je me prend le bus ?

Je n'ai pas réellement le temps de réfléchir quand le chauffeur demande ma carte de bus, quand il la tient il me regarde de haut en bas avant de souffler et de me la rendre.

A croire que je change de pays, je vais juste au lycée.

Il me rend la carte et je m'empresse de m'asseoir dans une place libre du fond. Je tousse quand quelques élèves fument et écoute de la musique sur haut parleur. J'enfile mes écouteurs pour ne plus entendre ce brouhaha.

UNFEASIBLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant