Ce qu'il faut pour être une rockeuse

chapitre 2: Welcome (1)

Dans la voiture de luxe de mon frère - bien évidement - assise sur la chaise à côté du chauffeur, j'écoute dans la radio une des chansons que le groupe a déjà mis en maison de disque, dernièrement. Il me montre les photos prises sur les membres du groupe et je suis bouche bée. Mais où mon frère a bien pu dégoter des beautés masculins pareils? Il sont carrément beau! -même le manageur l'est alors ils ne peuvent qu'être célèbres - Ils sont quatres et le nom du groupe est the demons.

Original comme nom et avec des visages d'anges comme ça en plus. Respect Lex.

Il y a d'abord Drake, le chanteur. Cheveux bruns jais, yeux marrons - qui vire un peu au noir - mais jolies, corps musclé - j'en bave déjà - et possède une belle voix, pas mal. Ensuite, il y a Peter, le batteur du groupe. Blond, yeux bleues, belle gueule et beau corps - un cliché du mec Hollywoodien - juste canon. Puis, il y a Tristan, un joli gueule aussi avec ses yeux emmeraudes et Clark, un russe - à mon avis - avec les yeux gris, qui sont les deux guitaristes du groupe. Et d'après Alex, celui qui apris la fuite c'est Tristan.

Shhhhh, un rebel à ce que je vois. Je t'adore déjà Tristan.

Fatigué d'entendre la voix de celui qui chante, je pose ma tête sur la pare-brise la voiture en me remémorant des derniers moments que moi et mon frère avions passé ensemble. À part nos cours de musiques, les fois ou lui et Dave sont à la maison et aussi les fois où il vire les filles de la maison après avoir fricoté avec elles - j'ai parfois eu pitié d'elles - et la façon dont il me demande de me taire en me donnant cent dollars à chaque fois et grâce à ça j'arrivai même à m'acheter les figurines manquantes de ma collection.

Je me souviens encore que de lui et moi, j'étais la préféré des parents -qui est assez normal - et il se disputait souvent avec mon père à cette époque, un vrai bad boy. Et le jour de ses dix-huit ans, le jour même de son anniversaire, il s'est disputé avec maman au sujet d'un truc qu'il avait fait et c'est ce jour là où elle est morte d'un arrêt cardiaque. Alex s'en est voulu et a commencé à fréquenter des dealers - ce qui augmentait ses disputes avec mon père - après deux mois de ça, il s'est totalement éclipsé de notre vie papa et moi en nous laissant seuls dans notre chagrin.

Et c'est aussi depuis ce jour là que j'ai commencé à me fondre complètement dans ma passion, c'est-à-dire les jeux vidéos. Et la seule - je dis bien la seule - qui a réussi à me faire sortir un mot quand j'étais encore au lycée, c'était Annaïs, ma meilleure amie. Notre rencontre est la seule chose qui m'a fait du bien à part mes jeux vidéos. C'était en classe de seconde, pendant notre cours de biologie. On s'assoyait toujours côte à côte pendant ce cours mais on s'est jamais parlé, ou c'est plutôt moi qui n'a jamais pris l'initiative.

Alors, pendant que Miss ribosome - notre prof de bio - nous racontait sa vie personnelle qui n'avais rien d'interréssant - à part le fait qu'à l'âge de quarante ans elle est toujours célibataire - quelque chose dans la tête d'Annaïs lui a initié de me parler -probablement sa conscience - de sa vie personnelle, elle aussi. Même si ça ne m'interressait pas - absolument pas du tout - j'essayais quand même de suivre ses paroles puisqu'elle était une vraie flash des paroles. Ça se passait comme ça à tous nos cours de bio et dès fois j'avais hâte que le cours se termine pour ne plus entendre sa voix.

Quant à moi, je restais silencieuse et elle ne s'en est jamais painte. C'est ce qui me plaisait chez elle, j'étais le micro et elle la parlementaire. Je n'avais rien à dire sauf l'écouter, jusqu'au jour où elle s'est mis à parler d'un tournois international des jeux vidéos - ça m'avais piqué au vif - dont son cousin se vantait tout le temps. Je lui ai alors - pour la toute première fois - parlé en lui demandant : "C'est qui ton cousin?" Et elle ce qu'elle m'a dit - ou plutôt demandé - était : "Tu parles? Je croyais que t'étais muette" C'était embarassant - totalement - j'avais rougis de la tête au pieds, j'avais cru qu'elle savais que j'avais la capacité de sortir des mots dans ma bouche mais - si seulement - la vie m'avais quelque peu retiré l'usage de ma voix.

Elle a même cru que j'avais eu un accident.

J'avais simplement opiné de la tête en acceptant le fait que j'avais vraiement eu un accident - elle s'était sentie désolé pour moi - puis on s'est présenté chacun notre tour - parce qu'on ne se connaissait pas du tout - et aussi nos familles avec, elle est même tombé amoureuse de mon frère sans le connaitre - à cause de la popularité de celui-ci - ce qui me paraissait bizarre mais pas impossible. Ce qui m'a le plus étonné - disons agacé - était qu'elle m'a présenté sa famille entière, jusqu'à son arrière-arrière grand mère.

Pipelette un jour, pipelette toujours.

On est toujours en contact actuellement mais, on ne se voit plus autant qu'avant parce que j'avais pris mes distances et pour une raison, elle m'avais dit qu'elle comprenait puisqu'elle savait ce dont il s'agissait. Et ainsi, j'ai arrêté mes études avant la première année et j'ai commencé à vivre cloitré dans mon appart jusqu'à ce jour précis où j'ai mis les pieds hors de ma caverne, exactement quatre ans. Et cela à cause de Lex Luthor qui ne veux pas laisser Superman tranquille juste parce qu'il est Kryptonien.

-On est presque arrivé. Il me rassure mais comme à chaque fois, je ne le crois pas. Ces rassurements sont comme des oeufs, après que ça tombe tout éclate. Boum!

Durant le temps où il conduit - ce qui me parait une éternité - Morphé revient me prendre pour aller à son monde mais - encore une fois - il m'en empêche en me secouant. Je soupire de frustration et sors de la voiture en essayant d'attraper mon frère - ce qui n'est pas très plaisant - avec ses grand pas. Après quelques minutes de marches nous arrivons de vant une grande maison ou plutôt villa avec des baies vitrées de les murs coloriés en gris et blanc.

On entre à la porte de derrière - je dirais - et l'intérieur est juste splendide. Espacé, moderne et luxueuse, un maison de riche quoi! Il m'emmène jusqu'à l'esclalier qui nous mène dans un couloir lumineux pleins de décoration digne du château d'angleterre.

-Tourne à droite, ta chambre se trouve au fond, celui de gauche. M'indique mon frère. Tu peux y aller seule je suis pose, je dois passer un coup de fil, je t'apporterai tes affaires tout à l'heure. Puis, il part en me laissant seule dans ce hall de maison de riche.

Tssss... Quel mauvais propriétaire.

Je vais dans la direction dont mon frère me montre et vois une porte blanche avec un E majuscule coloré en violet dessus.

Au moins il s'est souvenu de ma couleur préféré.

J'allais entrer dans ma nouvelle chambre quand la voix dure de quelqu'un m'interpela. Je me retourne vers la voix et mes yeux croise un regard aussi noir que la couleur d'un charbon.

-T'es qui toi? Me demande-t-il hargnement.