Ce qu'il faut pour être une rockeuse

chapitre 9: L'arrivée

Depuis que j'ai parlé avec Annaïs et l'épisode de rapprochement minime que moi et Drake avions eu, je suis perturbé. J'ai l'impression que tout part en vrille, que rien ne se passe comme prévue. Dans quatre jours, les demons sortirons leurs novelle album et moi, pendant ce temps, je m'entraine à jouer avec un guitare électrique. C'est pas bien different des guitares classiques mais l'intonnation et la puissance de la mélodie me fait quelques fois perdre le pieds. Heureusement avec l'aide de Clark qui est un pro à ce domaine, je m'en sort plutôt pas mal.

Je ne me suis jamais rendue compte mais faire du rock c'est comme se libérer d'un poids énorme. À travers la mélodie et en fonction des paroles, on a l'impression de cracher tout ce qu'on a au fond du coeur et se sentir plus légère et libre. C'est ce que j'expérimente et aussi ce que je vois à travers les garçons quand ils font leur répétion. À les écouter, on a l'impression de plonger dans leur peine, c'est comme l'adrénaline. Puissant et accrocheur. C'est pas comme la musique classique, ça c'est doux et appaisant mais le rock, c'est brutal et libérateur.

Mon guitare - que j'ai nommé Angel - sort un son des plus arrachant en produisant la mélodie que les Måneskin ont utilisé pour leur album qui s'intitule the loneliest en chantant aussi. J'aime l'instrument mais quelques fois - ce qui est bien rare d'ailleurs - c'est que mavoix acconpagne le son. Cette fois, j'y mets tous mes regrets, mes peines, ma joie et aussi tout ce qui va avec. Je sort ce qu'il y a en moi, je m'extériorise. Et même si ma voix ne va pas avec la musique, je chante quand même.

Enlevons notre stresse dès maintenant.

*

Une semaine après la sortie de l'album des demons, avec le clip qui déchire, moi dedans. Le concert se lance au Suède. Et même si mon frère m'a présenté publiquement ça a fait un montagne russe sur les réseaux sociaux. Avec le fait que je sois la soeur de l'homme célibataire le plus célèbre du moment et aussi grâce à mon visage - admettons que je sois belle, puisque je le suis vraiment - plusieurs personnes m'ont adoré et bien-sûr, il y en a toujours ceux qui sont satisfaits de rien et lancent des critiques qui me fait ni chaud ni froid.

C'est par habitude.

Dans l'avion privé, le stresse me monte au tripes et je serre l'accoudoir de la chaise comme si c'était un bouet de sauvetage qui m'évitera une mort certaine en cas de chute. Peter à côté de moi ne fait que rire de mon état et ça m'énerve. Je souffle d'agacement en lui intimant de se taire. C'est vrai quoi, chacun a sa première fois. Et lui, il ne fait que gâcher le mien en riant.

T'es pas un pote Brent, pas un pote.

À un moment donné, mes yeux commencent à s'allourdir et le sommeil m'acceuil à bras ouvert pour faire diminuer mon stress.

-Lena, Lena, réveille-toi. On est arrivé.

La voix de Peter me réveille de mon réve avec Zac Effron. Papillonant les yeux pour s'habituer à la lumière, je m'étire pour que mes muscles prennent du service. À côté de moi, Peter sourit comme un débile voyant mon cinéma. Je hausse un sourcil intérrogateur et il hausse ses épaules en réponse.

-Tiens. Dit Peter en me tendant des bouche-oreilles qui me font froncer les sourcils.

-C'est pour quoi faire? Je lui demande confuse.

-Tu verras. Il dit en haussant les épaules

Nous sortons du jet et dehors, c'est la foule. Beaucoup de monde nous entoure, des flashs et des cris qui me font boucher les oreilles. Je comprends mieux à quoi sert les bouche-oreilles. Plusieurs mans in black empêchent les gens de nous atteindre. Je prends mon écouteur dans mon sac et le met pour écouter paint the town red de Doja cat. Je prierai pour qu'aucun de ses gens ne meurre.