Chapitre 1 : Water Seven et la Galley-La Compagny

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PDV T/P

Voilà maintenant plus de quelques mois que je naviguais sur ma petite bicoque sur les eaux de Grand Line. Les cheveux au vent, je regardais paisiblement l'horizon marin s'étendre devant moi. Je fermais les yeux un instant, profitant du moment. Mais la réalité se rattrapa bien trop rapidement à moi à mon goût. Un bruit d'eau se fit entendre. Bon on est au milieu de l'eau et c'est normal. Cependant, le bruit provenait de l'intérieur de mon petit navire. Je soupirais d'agacement et descendis dans l'unique cabine, pris un seau en métal qui se trouvait là et commença à vider l'eau qui s'introduisait dans une petite brèche, petit souvenir de mon dernier combat contre la Marine. J'avais eu beau essayer de réparer le trou comme je le pouvais, l'eau trouvais toujours un moyen de s'infiltrer.
Une fois l'eau vidée pour la troisième fois aujourd'hui, je rebouchais le trou tant bien que mal avec les quelques dernières planches qu'il me restait et je ressortis sur le pont. Je m'accoudais à la rembarde, regardant paisiblement le soleil au loin qui commençait à se coucher. Je m'étirais les bras au dessus de la tête et m'assis sur une caisse posée non loin de moi. Je sortis mon log pose de ma poche : bien, j'étais toujours dans la bonne direction. En regardant le petit objet scintiller sous les derniers rayons du crépuscule, un souvenir me revint en mémoire.

Lorsque j'étais petite, j'avais perdu ma famille. Une vieille femme m'avait recueillie et pris sous son aile. C'était une herboriste, et elle passa le restant de ses jours à m'apprendre tout ce qu'elle savait sur la médecine, en étant sûre que ces compétences me seraient utiles un jour. Bien évidemment, ma grand-mère d'adoption avait raison. Des années plus tard, âgée de 16 ans, je parcourais déjà les eaux du monde, et j'avais acquis une réputation de médecin assez folle pour que la Marine s'intéresse à moi. Ils ont bien évidemment essayé de me recruter, dans tous les départements possibles, mais sans succès. Non pas que je ne voulais pas faire partie de cette organisation, mais seulement parce que j'aimais voyager, j'aimais être seule, et je n'aimais pas obéir aux ordres, surtout si mes supérieurs étaient des sacs à merde. Alors, depuis maintenant, je fuis tout ce qui a un rapport avec la Marine. Ils n'ont pas apprécié d'ailleurs...
Je sortis une feuille de mon autre poche et la déplia : on pouvait voir mon visage dessus avec un prime juste en dessous qui indiquait les 3 milliards de Berry. Je savais que j'étais forte, aussi bien en médecine qu'au combat, mais cette somme me paraissais, et me paraît toujours d'ailleurs, énorme.

Je restais encore dans mes pensées jusqu'à ce que le vent frais de la nuit vint me rappeler qu'il était temps d'aller se coucher. Je me levais et rangeais tout ceci dans mes poches, retourna dans ma cabine (en vérifiant le trou pour pas que l'eau ne se réinfiltre pendant que je dormais). Je me déshabilla et avant de me glisser sous les draps je me regardais dans le miroir. Mon corps était d'assez petite taille, mes cheveux m'arrivaient aux hanches et étaient d'une belle couleur rousse. Je me retournais et écarta mes cheveux de mon dos pour pouvoir l'observer. Plusieurs cicatrices parcouraient celui-ci, allant de mes épaules jusqu'à mes fesses. Petit souvenir des séances de tortures passées dans des cachots de la Marine. Mais cela ne m'a bien sûr pas empêchée de m'échapper, sinon je ne serais pas là aujourd'hui.
Je chassais ces pensées noires en secouant la tête, me glissa sous les draps et m'endormis en quelques minutes.

Plusieurs jours plus tard

Le soleil me tira des bras de Morphée dans lesquels j'étais si bien installée. Je m'habillais tranquillement et pris un petit déjeuner sommaire. Je sortis sur le pont et regarda au loin : un bout de terre pointait le bout de son nez. Là était ma prochaine destination. Water Seven, une île gigantesque fonctionnant à l'eau et abritant le meilleur chantier naval du monde. J'étais enfin heureuse d'arriver à bon port. Mon bâteau avait toujours du mal à tenir à flots, et c'était même un miracle qu'il y soit parvenu sans être emporté par les courants marins capricieux. Je dervais débarquer sur l'île sur le temps du midi alors autant profiter du temps qu'il me restait pour rassembler mes affaires. Ce qui se résumait à pas grand chose au final, donc cela ne me pris même pas une heure.
Du point de vue finançes, j'étais bien. Je n'étais pas immensément riche non plus, mais ma bourse allait me permettre de racheter un nouveau rafiot, car je ne pensais pas que celui que j'avais serait réparable. Je pourrais tourjours demander aux charpentiers mais je ne me faisais pas trop d'illusions.

Rob Lucci x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant