16. Seulement Toi

3.1K 160 10
                                    


PDV Clarke

Le soleil c'était levé, et nous marchions toujours. Pour être honnête, j'avais hâte d'arriver au bunker.

J'étais morte de faim et notre escapade m'avais un peu fatiguée. Nous nous étions entendu de passer la nuit là et de rentrer le lendemain à l'aube.

Comme nous avions un peu marchés de nuit, nous avions quelques heures d'avances.

Cela faisait des trois semaines que Bellamy m'avait retrouvé et je me demandais comment il faisait pour ne pas se lasser de moi.

Je voulais vraiment retourner au camp mais rien n'y faisait, j'avais peur.

"Relaxe princesse, les Natifs ont enlevés les pièges dans cette forêt. On dirait que tu veux foudroyer tous les arbres que tu croises." Me dit-il en faisant un clin d'oeil.

Il se moquait et je lui décocha un sourire, non pas pour ce qu'il disait mais en pensant que des mois plus tôt, cela aurait été une raison suffisante pour moi de lui mettre une giffle.

"Si tu le dis." Répondis-je sans réfléchir.

"On y est presque. On va pouvoir manger et se reposer. Tu as l'air de dormir debout, les tours de gardes ne te réussissent pas. Petite nature."

"C'est pas vrai, je suis en pleine forme." Protestais-je.

Peut-être que j'aurais été plus convaincante si je ne m'étais pas pris le pied dans les racines et que je ne m'étais pas étalée de tout mon long par-terre.

« Bordel ! »

Je ne pus m'empêcher de pester, intérieurement et extérieurement, des insultes sur tout ce qu'il y avait devant moi et sur tout ce qui existait sur cette maudite planète.

Par contre, Bellamy, qui avait été inquiet en premier lieu, profitait bien du spectacle maintenant et se forçait à garder son fou rire tenant ses côtes, puis il libéra une main pour me la tendre.

Une main que j'ignorais royalement.

Je trouvais la scène légèrement humiliante et lui jeta un regard noir, ce qui le fit redoubler de rire.

Je me leva d'un bond et commença à partir sans lui.

"Fais-pas la tête princesse, attend-moi !"

Ce que je ne fis pas, jusqu'à ce que je sente une main me retenir le bras.

"Excuse-moi princesse, c'est juste que tu es toujours tellement sérieuse, alors-"

"Dis-que je suis une pète-sec aussi."

Au lieu de répondre il se colla à moi.

"Si tu crois que je vais t'excuser comme ça..."

"Alors peut-être que ça..."

Il me commença à me déposer un succession de baisers brûlants dans le cou.

"Je... Ok... Oui... Ok, c'est bon... Ça passe."

Il souris d'un air triomphant, puis reprit sa marche.

Je n'eus pas le temps de le prévenir que, devant lui, ce trouvait une marre de boue.

Je fus prise d'un énorme fou-rire, je ne pouvais plus m'arrêter voyant sa tête penaude.

« Le karma, les amis. Le karma. »

The Princess And The Rebel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant