Cette histoire est une suite qui se passe après le final de la saison 2 de "The 100".
Clarke, dévastée par ses choix est partie et vie seule dans la forêt. Bellamy tente de reconstruire sa vie malgré les évènements. Il retrouvera un jour les traces...
Il n'y avait aucun mot pour décrire ce que je ressentais. D'ailleurs, je ne suis même pas sûre de ressentir quoique ce soit. En moi, c'est le vide, le néant.
Je n'ai pas envie de pleurer, de me battre, de crier. Je ne veux rien.
—
J'étais la dernière à entrer lorsque les portes du camp s'ouvrirent.
Immédiatement, les autres ont commencés à raconter ce qui s'était passé aux gardes, même si la tragédie devait amplement se voir sur nos têtes.
Je n'ai parlé à personne, je ne m'étais arrêtée pour personne. Je me dirigeais vers l'arche, longeais les couloirs en ignorant ceux qui passaient à côté de moi et qui chuchotaient.
Et puis elle était apparue là, devant moi. C'était la seule personne que je voulais voir, allez savoir pourquoi.
En me voyant, elle a tout de suite compris que quelque chose clochait.
Elle m'a prit dans ses bras sans une once d'hésitation, et moi pendant ce temps, je... je pleurais ?
Oui c'est bien ce dont ça avait l'air.
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Je ne sais pas combien de temps ça a durée. Elle m'a caressé les cheveux, m'a serré contre elle au point de presque m'étouffer. Je crois que nous ne nous étions pas étreintes de cette manière depuis un long moment, et ça faisait tellement de bien de l'avoir de mon côté.
Même si j'étais plus proche de papa, sur l'arche notre relation n'était pas si compliquée.
Sur terre, un gouffre s'était creusé entre nous, il devenait de plus en plus grand au fil des jours. Mais aujourd'hui, ça ne comptait pas. J'étais seulement une fille qui avait besoin de sa mère.
Elle ne savait rien encore de ce qui s'était passé. Elle ne m'a posé aucune question.
Elle était assise sur le canapé, moi j'avais la tête sur ses genoux pendant qu'elle me caressait les cheveux. Nous étions restés comme ça depuis des heures, c'est à dire une éternité.
Marcus ouvrit la porte en l'appelant. Après tout il était chez lui aussi.
Elle ne voulait pas me laisser seule, mais elle était la chancelière, elle avait aussi un devoir envers notre peuple et pas seulement envers moi.
"Vas-y." L'encourageais-je.
Elle déposa un baiser sur le haut de mon crâne en me promettant qu'elle reviendrait vite.
