The Princess And The Rebel

24. Mise Au Point

PDV Clarke

L'air était frais en sortant dehors. Bellamy lui, me suivait en enroulant une couverture autour de moi avec un grand sourire aux lèvres.

Nous avons dû écourter notre séance dans la douche lorsque des impatients commençaient à taper derrière la porte, voulant eux aussi y passer.

Je me suis retrouvé face à Harper en sortant, qui a immédiatement arrêter de se plaindre en voyant que Bellamy sortait aussi après moi quelques secondes plus tard.

Bellamy qui se plaignait comme un enfant que « si cette bande de gamin continuaient encore à casser son coup, il les enverrait sur la lune à coup de pied au fesses dans une arche spécialement fabriquée pour eux ». L'idée de Bellamy créant une arche m'a parue drôle, puisqu'elle était loin d'être crédible.

J'ai cru ensuite entendre Harper visiblement amusée, chuchoter "des vrais chaud lapins" en tirant la main de Bellamy pour aller dehors.

J'étais maintenant allongée sur son torse en mangeant les rations de pain qu'il avait ramené pour le déjeuner.

Mais visiblement il n'en avait pas eu assez tout à l'heure, car il laissait une traînée de baisers chaud sur ma nuque et mes épaules. Comme par hasard, mon tee-shirt se soulevait un peu plus à chaque fois, par la même occasion.

Des frissons me parcouraient le corps, ce qui ravissait mon compagnon dont je sentais le sourire contre ma peau à chaque fois. Son souffle dans mon cou faisait palpiter mes veines.

J'essayais de ne rien laisser paraître tentant vainement de contrôler les battements effrénés de mon cœur ainsi que les petits gémissements qui sortaient de ma bouche. Je n'y pouvais rien, dès qu'il m'approchait je perdais les pédales. J'étais faible... mais forte en même temps.

"Tu me rends dingue." Avoue-t-il sans cesser de faire... ce qu'il faisait.

Je repensais à la façon qu'il avait de me regarder quand il me lavait, si douce... comme si j'étais en porcelaine et qu'il faisait attention à ne pas me briser. Il était délicat et passionné, comme il pouvait être tendre et possessif. D'étranges paradoxes. Quoiqu'il en était un à lui tout seul...

"Je sais." Dis-je simplement.

Je l'arrêtais ensuite dans ses mouvements mais ce fut seulement pour pouvoir me retourner vers lui.

Je voulais le voir, voir ses yeux, sa bouche, ses tâches de rousseurs qui me rendaient folle. Folle de lui.

Mais ce que je vis dans ses yeux fit brusquement freiner toute frénésie dans mon cœur.

C'était de l'amour. Il me regardait comme s'il m'aimait. Même Finn ne m'avait jamais regardé comme ça. J'aurai tout donné pour qu'il me regarde éternellement de cette façon. La sensation d'être aimée, surpasse bien toutes les autres : le désir, la peur, la haine, la colère, l'affection ou bien la passion. C'est tellement plus intense.

Comme si j'étais enfin complète, comme si toutes les parties en moi étaient enfin assemblées.

Je sentais que ses sentiments lui faisaient peur, parce que c'était mon cas aussi. Nous redoutions autant l'un que l'autre une confession.

Ses mains se posèrent sur mon ventre et se regard dévia vers cette partie de mon corps jusqu'à ce qu'un sourire éclaire son visage.