Cette histoire est une suite qui se passe après le final de la saison 2 de "The 100".
Clarke, dévastée par ses choix est partie et vie seule dans la forêt. Bellamy tente de reconstruire sa vie malgré les évènements. Il retrouvera un jour les traces...
Tout le monde était prêt à partir, les gardes et les jeunes qui encore faisaient parti des cent. Le soleil n'était pas encore levé, c'était tout juste l'aube.
La chancelière avait rassemblée les gardes pour faire un compte, puis ils ont distribués les armes à chacun en silence. Personne n'était vraiment d'humeur à faire la conversation, les morts récentes étaient trop fraîches dans les esprits et on peut sentir des tensions dans tout le camp.
Ça n'a rien d'anormal, tout le monde est sûr ses gardes et je sais qu'ils redoutent qu'on lance un missile sur le camp. C'est aussi une des raisons pour se rendre au Mount-Weather.
Personne n'a décidé ce que nous ferions une fois là-bas, mais je me doute que nous allions devoir les tuer.
La route se faisait aussi en silence, je priais silencieusement qu'on se croise pas de natifs, on avait vraiment pas besoin de ça.
Sans compter que je suis bien remonté contre eux, ils savaient depuis longtemps que les hommes de la montagne étaient toujours vivants et ils n'ont jamais crus bon de nous prévenir.
« On réglera les dégâts nous mêmes, on n'a pas besoin d'eux. »
Ouais, bravo les gars. Bon boulot !
Reste à espérer que ça ne finisse pas en bain de sang. Rien n'est moins sûr.
-
Deux semaines. Deux longues semaines que nous sommes devant le Mount Weather.
J'accepte la gourde que Miller me tend sans quitter du regard l'entrée où les soldats sortent de temps en temps, sans combinaison, évidemment. Ils nous attendaient, ils savaient qu'on viendrait.
Deux semaines. Quatorze jours que nous les épions sans relâche pour déterminer les allées et venues de chacun, les tours de gardes. Tout ce qui peut nous être utile pour ne pas faire d'erreurs. La nuit finit par tomber et c'est moi qui monte la garde.
"Ça va ?" Me demande Lincoln.
J'hochais la tête sans quitter le feu crépitant devant nous des yeux. Je savais qu'il ne me croyait pas. Je n'y croyais pas moi-même à vrai dire.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"Tu veux parler de ce qui s'est passé hier ?" Poursuit-il sans prendre en compte mon mutisme.
Hier... Un de ces enfoirés est sorti pour son tour de garde avec un tee-shirt lacéré dans les mains, souriant à pleine dent. C'était celui de Clarke, je l'aurai reconnu entre mille.
La scène m'avait mit dans une rage folle, j'étais prêt à sortir de ma cachette et de faire avaler ses dents à ce fumier avant de le tuer de mes propres mains. Malheureusement, Marcus et Lincoln mon retenu en répétant que ça n'aiderait pas Clarke, que je ne devais pas agir sous l'impulsivité. Un tas d'autres conneries du genre.
