chapitre 15

162 8 0
                                    

Carla resta sous le choc face à cette déclaration du cheikh , au finish il avait raison c'était elle même qui avait pris la décision de l'épouser alors elle ne  devrait pas se défouler en ce moment.
Alors elle se retournait vers lui et revient sur ses pas en prenant place devant lui avant de prendre la parole.
- Tu as totalement raison Mohammed ,que compte tu faire ?
Le cheikh se réinstallait dans son siège les mains sous le menton l'air pensif.
- Je vais tout expliquer à mon peuple ,et en plus dès que je leur présenterai mes jumelles la population sera éblouir par leur bouille d'ange tu ne crois pas?.
Carla était tellement émue de le voir appelé ses filles comme les siens ,eh oui d'un côté le peuple pourrait être conquis par leur filles mais ça ne réglera pas totalement le problème.
- Mohammed tu as raison mais tu sais bien que c'est bien plus compliqué que ça.
- Oui mais pas impossible Carla,je suis le roi de ce pays et si je décide de revoir cette loi ,je pourrais le faire.
Carla n'était pas du tout convaincue,il détenait le monopol du pouvoir mais le peuple aussi avait le droit de s'exprimer car il n'était rien sans eux.
- Mohammed l'avis du peuple aussi compte dit t'elle la peur au ventre.
Il se leva et vint se placé derrière elle , tellement proche qu'elle pouvait entendre, sentir son souffle chaud sur son cou.
- De quoi as tu peur Habibi ?
Son rythme cardiaque se mit à battre frénétiquement et elle ressentir de léger frisson sur tout le corps.
- J'ai peur que tu tombes dans un dilemme,imagine que le peuple te demande de choisir entre nous et lui.Je n'ai pas envie de te créer des problèmes.
Il se mit à rire de façon très détendu avant de lui murmurer.
- Fais confiance à ton mari ma  belle.
Son coeur battait tellement  fort qu'elle peinait à lui répondre,cet homme lui faisait un effet par possible.
- Tu n'a pas à t'inquiéter, la communication entre mon peuple et moi est très fluide et nous sommes très soudé.
Elle soupira d'aise ,il venait de lui enlever une épine des pieds et elle voulait lui faire confiance comme il lui avait demandé.
- Ok je te fais confiance mon roi dit t'elle en le fixant droit dans les yeux.
Il lui souriait pour la première fois et elle pouvait avouer qu'il avait un beau sourire.
- Ne te fais pas de soucis pour ça,je gère la situation et à partir d'aujourd'hui les souverains à venir de Khazban pourront choisir les femmes qu'ils veulent quelque soit leur statut.
Pour toute réponse elle lui souriait et lui dit merci.
- Maintenant dis moi d'où as tu connu Nina?
Carla perdit automatiquement sa bonne humeur , parler de cette femme l'a mettait toujours de mauvaise humeur et lui rappelait de mauvais souvenirs.
- Je l'ai connue aux États unis quand j'étais encore la femme de Franc,elle était..
- Sa maîtresse ?dit t'il avec un regard froid.
Elle leva ses yeux dans les siens sur le point de verser des larmes tout en hochait la tête pour dire oui.
- Elle savait que j'étais sa femme mais ça ne l'empêchait par de venir me l'argué chez moi et de s'affiché partout avec lui.
- Carla je suis vraiment désolée, j'imagine ta peine .
Elle émit un rire de tristesse avant de rétorquer.
- Ne le sois pas Mohammed ,je n'ai pas eu de chance c'est tout .Nina est une femme sans dignité , c'est elle qui avait convaincu Franc à cet époque de ne pas accepter la grossesse.
Plus elle parlait plus elle  voyait le visage du Cheikh assombrir par la colère et la rage..
- Si tu n'a plus envie de continuer par parler de ça ,je te comprendrais.
Non elle avait envie d'en parler,de parler à quelqu'un car depuis qu'elle avait vécu cette souffrance elle n'en avait parlé à personne,alors elle avait envie d'alléger son coeur.
- Non j'ai besoin de tout deverser car la blessure est toujours ouverte et j'ai besoin d'en parler.
Sans rien voir venir elle vit les mains du cheikh qui vint caressé les siens en signe de consolation.
- À ce époque il était fou amoureux d'elle,alors elle l'avait convaincue de me faire sortir de ma propre maison avec la grossesse soit disant que c'était pas  de lui j'avais tellement mal en ce temps  si tu savais ,j'érrai par endroits , j'avais vraiment du mal à m'en sortir ,je faisais de petits jobs pour m'en sortir.
- Tu n'a plus à t'inquiéter maintenant Carla ,tout est finir.
Elle lui souriait entre ses larmes et lui serrait les mains en retour car il lui procurait une force sans nom.
- J'ai confiance en toi et j'espère vraiment que je serai heureuse dans ce mariage.
Il l'a regardait droit dans les yeux avant de lui demander.
- Tu est sur de bien vouloir m'avoir comme époux?
Après cette phrase une sourde colère lui montait à l'esprit car elle avait horreur qu'il lui répète chaque fois la même chose.
- Encore cette question ?tu n'en a pas assez ?
- Non je n'en ai pas assez  car je n'arrive pas à comprendre comment une jeune femme comme toi peut vouloir d'un homme comme...
- Un monstre ?le visage défiguré déclarait t'elle en le coupant.
Il passait une main nerveusement sur son visage tout en le fixant droit dans les yeux.
- Donne moi une seule raison pour laquelle tu désires m'épouser.
Carla passa une main dans ses cheveux dépassé par la situation, son futur mari était vraiment une tête de mule.
- Avec toi je me sens en confiance,plus rassurée ,forte, en sécurité  et pleines d'autres raisons.
Son visage se détendit et il se rapprochait d'elle lentement ce qui ralentissait une fois de plus son rythme cardiaque.
Une fois devant elle il lui carressait tout doucement le visage,Carla fermait les yeux un court instant avant de les ouvrir elle vit qu'il avait le visage tout proche du sien.
- Regardes moi dans les yeux et fixe bien mon visage,pourras tu voir ce même visage des années sans jamais t'enlaçé.
Carla leva sa main pour lui caressé le visage tout doucement avant de déclarer.
- Je suis prête à voir ce visage pour toute une éternité.
Mohammed ressentir un sentiment indescriptible après cette phrase ,la jeune femme l'etonnait à chaque instant.Sa main sur son visage lui apportait une paix qu'il n'avait jamais connu ,et immédiatement son envie de capturer ses lèvres revient en crescendo.
- Ton visage ne détermine en rien ta beauté intérieure,ce n'est pas la beauté physique que je prends en compte mais celle intérieur.
Sa franchise le frappait à plein cœur,il n'avait jamais côtoyé une femme comme elle surtout qu'il s'était abstenir depuis des années.
Sans attendre il l'a tint par la taille et posa ses lèvres sur les siennes afin de satisfaire son désir vorace qu'il essayait de contenir depuis des jours.

Un cheick à épouser Où les histoires vivent. Découvrez maintenant