Réveil et Révélation

147 11 3
                                    


C'est comme si je sortais d'un rêve profond, tu vois ? Tout est flou, étouffé. Des voix murmurent autour de moi, mais je ne comprends pas vraiment. J'essaie de me concentrer, de revenir à la réalité.

Quand mes yeux s'ouvrent enfin, je suis allongé sur un lit d'infirmerie, la lumière blanche me brûlant les yeux. Mon crâne résonne comme une caisse de résonance, et chaque mouvement me fait mal, mais au moins, je suis encore en un seul morceau.

Le premier visage que je distingue, c'est celui de Liam, assis près de moi. Je détourne aussitôt le regard, un mélange de méfiance et de gêne m'envahissant. Mais il est là, et ça rend la situation encore plus étrange.

- "Ça va mieux ?" demande Sephora, son visage inquiet flottant au-dessus de moi, avec Enzo à ses côtés, l'air soulagé.

- Ouais, je crois. Je réponds, essayant de me rassembler.

Enzo soupire de soulagement.

- Tu nous a fait vraiment peur, mec. Heureusement que Liam t'a attrapé.

Je fronce les sourcils, surpris.
Liam ? Celui qui m'a bousculé ? Je lui jette un regard suspicieux, mais il évite soigneusement mes yeux, comme s'il avait honte.

- "Qu'est-ce qui s'est passé ?" je demande, encore un peu désorienté.

Sephora s'approche, l'air malicieux.

- Eh bien, apparemment, Liam a joué les héros et t'a porté jusqu'ici. T'étais KO et il a jugé bon de te ramener ici au plus vite.

Je suis abasourdi. Liam, celui qui m'a irrité pendant des lustres, c'est lui qui a joué les bons samaritains ? C'est difficile à croire. Pourtant, il est là, en chair et en os, avec une expression soucieuse.

- "Merci," je marmonne, un peu dérouté.

L'infirmier, entre dans la pièce, rompant la tension. Il nous adresse un petit sourire et s'occupe de moi, l'air détendu. Je ne comprends pas trop ce qui s'est passé, mais une chose est sûre : ce n'est que le début des ennuis.

Soudain, Enzo et Liam se lancent dans une altercation, leurs voix s'élevant en crescendo. La tension est palpable, jusqu'à ce que Nathan intervienne, apaisant les esprits. Sephora tente alors de détendre l'atmosphère avec une blague.

- Hé Enzo, si je ne te connaissais pas aussi bien, je croirais presque que t'as un faible pour Nathan.

J'éclate de rire, suivi par le reste d'entre nous. Enzo rougit légèrement, mais il sourit, levant les mains en signe de capitulation.

Fin du chapitre 2...

Passion under contraintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant