Chapitre 3

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Au beau milieu de la route, je m'arrêtais afin de reprendre mon souffle après mon footing. Je me retrouvais face à une entrée de bois, le chemin qui continuait dans cette forêt était sombre aucune lumière éclairait le passage. Ne voulant pas trop m'y aventurer dans la nuit car ce chemin avait un aspect inquiétant. Alors que je faisais demi-tour et que j'allais reprendre ma route, une branche craqua derrière moi, je me retournai brusquement mais je ne vis rien. Je scrutais les bois effrayant afin de m'assurer qu'il n'y avait personne ou qu'aucun animal ne se trouvait là. J'étais peut être parano de m'inquiéter autant mais je préférais être sûre qu'il n'y avait rien, plus je scrutais les bois plus je me sentais observer. Je frissonnais, je ne savais pas si c'était à cause du froid ou à cause de cette étrange impression d'être épier. Petit à petit, je commençai de plus en plus à paniquer, j'avais un mauvais pressentiment soit il s'avérait être juste ou soit j'étais au bord de la paranoïa. Mon téléphone retentit dans ce silence pesant, celui-ci me fit sursauter, j'avais l'impression que même les chants des oiseaux avaient disparu seule ma sonnerie sonnait. C'était Lexie qui m'appelait. Je me demandais bien pourquoi celle-ci était réveillée à 4h30 du matin. Je décrochais rapidement, tout en continuant d'inspecter la forêt. Au moins s'il m'arrivait quelques choses, mon amie serait au courant. J'essayais de calmer mes battements de cœurs qui battaient à tout rompre pendant que je l'écoutais.

- Coucou, désolée de te déranger aussi tôt je me demandais si tu pourrais m'envoyer des informations sur ce célèbre philosophe de l'antiquité qu'on est en train d'étudier, m'expliqua-t-elle

- Sur Socrate ? l'interrogeai-je étonnée qu'elle me demande des informations sur notre devoir qu'on devait rendre cette après-midi.

Tellement surprise du fait qu'elle me demande cela, j'en oubliais presque mon inquiétude jusqu'à ce que j'aperçoive une ombre bougée derrière un arbre. Je m'approchai petit à petit de l'endroit où j'avais cru la voir, jusqu'à ce que Lexie interloquée par mon silence me rappelle à l'ordre.

- Ophé, ça va ?

- Oui oui, je t'envoie ça quand je suis rentrée, lui répondis-je

Elle me remercia puisraccrocha, je me retournai m'efforçant de me calmer et essayant de meconvaincre que je n'avais eu qu'une illusion du à ma panique. Je pris la route pour retourner chez moi, un peu plusloin, je décidai quand même de jeter un œil derrière moi parce que j'avais l'impressiond'entendre des pas dans mon dos. Et à quelque pas de là où je me trouvais au paravant j'aperçue quelqu'un. Celui- ci me regarda sans bouger un frisson parcourutmon corps face à lui, pendant que mon cœur battait de plus en plus fort, je ledétaillai. Cet homme était grand avec une forte carrure et il était habillétout en noir si je ne me trompais pas, on ne voyait pas son visage à cause desa capuche et l'obscurité ne m'aidait pas. Sur ces mains, j'aperçu des bagues,l'une d'elle me rappela étrangement celle de mon premier petit ami. A ce rappel,mon ventre se tordit de dégout et d'horreur, je secouais de la tête afin dechasser ses pensées. L'homme se tenait droit comme si il guettait mes réactions,prise de panique quand il esquissa un pas. Je me retournai et m'enfouissait leplus vite possible de celui-ci. Mon cœur ne cessa de battre pendant toute macourse, des sueurs froides commençaient à perler sur mon front et mon dos. Seul le bruit de mes pas résonnait dans les rues,je surveillais souvent mes arrières, je ne pense pas qu'il m'ait suivi car jene le voyais plus derrière moi. Je trébuchai sur un trottoir et je tombai cequi mit court à ma course effrénée. Je m'assois sur celui-ci afin de reprendremon souffle et pour calmer ma panique je décidai de penser à mes cours. Je me calmais parce que je ne l'aperçu plus ni n'entendis des pas, alors je me levai et je repris ma route afin de rentrer chez moi.

Mon cœur se calma petit à petit pendant que je marchais. Intérieurement, j'essayais toujours de me convaincre que j'avais simplement halluciné mais cela devenait de plus en plus difficile. J'espérais juste que cela soit une simple coïncidence et rien d'autre. Je ne voulais plus le revoir.

Midnight SerpentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant