Chapitre 4

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You're the one that I want :

La sonnerie retentit.

Je me dirige vers la porte et l'ouvre. C'est Candice.

Elle porte un pull vert et un pantalon blanc. Ses longs cheveux bruns descendent en cascade sur ses épaules.

Elle me prend dans ses bras et salue les garçons qui sont désormais assis sur le plan de travail dans la cuisine.

Je l'accompagne ensuite dans ma chambre, bien qu'elle connaisse ma maison aussi bien que la sienne, pour qu'elle y dépose son sac à dos.

Puis nous nous installons toutes les deux dans le canapé et nous discutons quelques instants, avant que le livreur de pizzas sonne à son tour à la porte.

C'est alors Thomas qui lui ouvre et paie avant de revenir dans le salon.

Nous nous installons alors tous les quatre autour de la table basse où sont posées nos pizzas.

- Alors, commence Candice, demain, pour la fête, on ne sera que quatre ?

- Oui, mais ça me suffit, je suis avec vous et ça me va très bien.

Même si en réalité, j'aimerais vraiment que mes deux cousines soient là, il ne manque plus qu'elles, et toutes les personnes chères à mon cœurs seront réunies. Étant donné que les parents n'en font pas (ou plus, je ne sais pas) partie, et que je n'ai pas vraiment d'autres amies (oui bon c'est sûr, dit comme ça, ça fait la fille dépressive).

La soirée passe ainsi, tranquillement, pizza après pizza, bière après bière, les blagues devenant de plus en plus douteuses.

***

Il est désormais vingt-trois heures passées et Candice vient d'aller se coucher, suivie de peu par notre deuxième invité.

Elle dort sur un matelas gonflable dans ma chambre tandis que Ben est dans la chambre d'amis.

Il ne reste plus que moi et mon frère.

Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés tous les deux.

Il a les cheveux châtains, comme moi, et une allure sportive. Il faut dire que ses séances de tennis (le samedi avec notre père) et de musculation (quand il n'est pas là) paient. Je l'ai toujours vu comme un exemple pour moi et même aujourd'hui je m'inspire encore de lui.

On va faire la vaisselle.

Nous sommes côte à côte, il lave et moi j'essuie. J'ai toujours détesté mettre les mains dans la vaisselle sale.

- Tu sais, on n'en n'a pas trop parlé parce qu'il y avait tout le monde, mais je pense que tu as bien fait de remettre les parents à leur place.

- Mais qu'est-ce qu'il va se passer quand ils reviendront ?

- Ne t'inquiètes pas pour ça, je leur parlerai, je te trouverai une excuse.

Au fond de moi, j'appréhende et je ne suis mais sûre qu'il y parvienne, et je demande quand même :

- Vraiment ?

- Promis.

- Merci, fit-je.

- Au fait, je me posais la question, tu ne ressentirais pas quelque chose pour Ben, par hasard ?

Je me mets à rougir, il insiste :

- Alors ?

- Oui, peut-être, fit-je, d'un ton hésitant.

- C'est bien ce que je pensais.

- Comment tu as deviné ?

- Ça se voit gros comme une maison. Franchement pas besoin d'être Sherlock Holmes pour le deviner. Enfin, en tout cas je pense que tu devrais lui dire.

- Tu crois ?

- Oui. En plus, je suis presque sûr que c'est réciproque, c'est mon ami, je le connais, tu sais. Bon, maintenant qu'on a fini, je vais me coucher.

Il me laisse alors seule dans la cuisine.

Est-ce que j'aime vraiment Ben ?

Je repense à lui, à sa façon de parler, de me réconforter.

Oui, je crois bien que je l'aime.

Ça fait maintenant quatre ou cinq ans que je le connais et pourtant ça ne fait que peu de temps que je ressens cela pour lui.

Bon, demain je lui dirai.

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Hey 😊 !

Comment ça va ?

J'espère que ce chapitre vous a plu, svp dites moi ce que vous en pensez en commentaire (même si vous n'avez pas aimé). Ça me ferait plaisir d'avoir un retour de votre part 🙃


Bisous 😘

🫶 🌷 🍄

De la neige en septembreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant