I Love You For Infinity {Bellamy Blake}

Chapitre 18

Clarke : Venez-voir !

Je me mis à courir vers Clarke, et la vu face à moi me coupa le souffle tant elle était magnifique. Le paysage reflétait un certain paradoxe. Le chaos et la tranquillité. Des sortes de temples étaient ici, tous détruits par l'holocauste nucléaire. Tout était ruine. Le lac au centre contenait des débris de pierres. Cela pouvait ressembler à un paysage après le passage d'un obus lors des guerres mondiales. Aucune végétation n'avait poussé.

Clarke : La réserve est censée être par ici. Quelque part
Bellamy, reprenant son rôle de chef : Il doit y avoir une trappe
Clarke : Il sera peut-être indulgent
Bellamy : Je lui ai tiré dessus Clarke. Il va pas me taper dans le dos et me pardonner

Je baissais le regard, il a raison. Bellamy va être mit en prison suite à ça. Le Chancelier Jaha ne laissera pas passer ça. Surtout que Bell était déjà dans le collimateur vis-à-vis d'Octavia.

Bellamy : On se sépare pour couvrir plus de terrain. Clarke, tu t'éloignes pas, que je puisse t'entendre en cas de problème -il me regarda- Tu viens ?
Moi : Je vais plutôt aller par là-haut. Ça ira plus vite

Il hocha la tête, déçu. Je partie alors de mon côté. Je frissonnais légèrement. Le froid commençait à faire surface, et c'est lobjectif de notre excursion. Trouver de quoi survivre face à l'hiver qui s'annonce. J'avais rangée mes cacahuètes dans ma poche de manteau.

Du coin de l'œil, je voyais le brun et la blonde. On ne sait jamais, il vaut mieux qu'on reste à proximité. Je regardais au sol, poussant les pierres, enlevais les touffes d'herbes, mais rien. Je ne trouvais pas cette foutue trappe. Je commençais sérieusement à en avoir marre. Je ne suis pas une fille patiente de base, mais en plus avec le froid qui me fait grelotter, je suis plus qu'impatiente de rentrer.

Clarke : Bellamy ! Rebecca ! Par ici ! J'ai trouvée une trappe
Moi, soupirant de soulagement : Enfin

Je les entendis rire et je me précipitai vers mademoiselle Griffin. Elle essaya de soulever la trappe mais à mon avis elle doit pas être légère. Je l'aidais et constatais que la trappe était en plomb. Après fallait s'en douter, si la réserve à survie à un holocauste nucléaire, il fallait une bonne trappe.

Moi : Elle est bloquée par la rouille
Bellamy : Attendez. Faites gaffe à votre pied

Je m'éloignais légèrement et Bellamy frappait la trappe avec une hache. Au bout de quelques coups, la poigne céda.

Bellamy : Ok, aidez-moi

On arrivait à soulever la trappe dès le premier essai. Clarke descendit la première, Bellamy à sa suite. Il vérifiait que je ne tombe pas, connaissant ma maladresse. Je lui adressais un sourire. Clarke nous refilait une lampe torche chacun.

Bellamy : Tu crois vraiment que personne n'est venu depuis la guerre ?
Clarke : On a le droit de rêver

Du peu qu'on voyait, tout était poussière. Les toiles d'araignées et l'humidité régnait dans le bunker. Une odeur témoignait malgré tout le renfermer. On avançait dans le bunker l'un derrière l'autre. J'étais au milieu. Quand on marchait, on tombait forcément sur des flaques deaux. Des gouttes nous tombaient dessus. Le froid prenait le dessus, et de la buée sortait à chaque respiration qu'on pouvait faire par la bouche. Alors qu'on descendait de légère marche, je me tendis quand je vis un squelette assis dessus.

Bellamy : Crever ici c'est l'enfer
Clarke : Il est sûrement mort de faim
Moi : Ou de froid, ou alors il a complètement pété un plomb
Clarke : Vivre ici ça va pas être possible
Moi, balayant les alentours avec ma lampe : C'est clair, il faudrait tout désinfecter des milliards de fois pour que cela soit un minimum hygiénique
Bellamy : Tout ce qu'ils ont dû laisser doit être moisi
Clarke : Ils ont dû distribuer la plupart des réserves avant que les dernières bombes explosent