Chapitre 16 : Vestiges

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Chapitre 16 : Vestiges

Point De Vue Zoé :

Si je me souviens comment j'ai rencontré Sidjil ? Comme si c'était hier...

J'avais été invitée au GP Explorer. C'était hyper cool. Maxime, Victoria et moi y avons été, mais, comme nous n'étions pas très très connu, on s'était fait très petit. A l'heure du déjeuner, j'avais très faim, je m'étais alors précipitée au buffet. Mon assiette était pleine à craquer, et je me suis retournée pour rejoindre ma table, quand, en ne regardant pas devant moi, j'ai foncé dans quelqu'un. Ce quelqu'un en question était BEAUCOUP plus grand que moi. J'ai alors levé les yeux et ai vu un pilote. Le numéro 15. Djilsi, je crois. On s'est regardé dans les yeux, longtemps, et un bout de cake que j'avais dans mon assiette est tombé. On s'est baissés en même temps, et nos têtes ont eu un choc. Un gros choc.

- Aïe. J'ai dit, en touchant ma tête, avec un petit sourire.

- Pardon. Il a dit en souriant aussi.

- Non, c'est moi qui suis désolée, je suis terriblement maladroite. J'ai affirmé, ne pouvant m'empêcher de sourire.

Puis je l'ai regardé de haut en bas, et il me semblait que sa tête me disait quelque chose.

- T'es pilote, toi, non ? J'ai demandé, toujours avec le même sourire.

Je ne saurais dire pourquoi, mais cet homme a un effet plutôt étrange sur moi, en effet, je ne veux pas m'arrêter de sourire. En plus, notre rencontre était vraiment digne d'un film romantique. Je tiens à préciser qu'il était plutôt pas mal. J'avais déjà regardé une ou deux vidéos de lui, et je n'étais pas très fan, il avait des concepts sympas, mais j'avoue que son côté casse-cou me refroidissait un peu.

- Oui, ouais, je suis pilote.

Je sentais que la situation commençait à devenir gênante. J'ai donc automatiquement souri, comme pour, en quelque sorte, me sortir de cette gêne.

- Stylé. J'ai alors répliqué.

A l'aide, je ne savais plus quoi dire. Son ami, Marceau je crois, est arrivé. Dieu merci.

- Sidjil, dépêche toi de manger, t'as plein d'interview à aller faire. Il lui a dit.

Quand il est arrivé, Marceau lui a mis une main dans le dos, mais même avec ce contact, le pilote n'a pas détourné son regard du mien. Marceau a vu qu'il ne réagissait pas.

- Sid !

Nous avons alors tous les deux tourné la tête.

- Quoi ?! Il a répondu, un peu agacé d'être dérangé.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Bah, je mange...

- Dépêche-toi, t'as plein d'interviews à donner.

- Oui, c'est vrai, pardon...

J'étais gênée d'assister à cette conversation, qui ne me regardait pas du tout, mais j'étais tellement intéressée par cet homme que je n'osais bouger. Je l'ai alors regardé (maté), une dernière fois, je lui ai souris, puis j'ai dit :

- Bonne chance pour la course, Djilsi.

J'ai vu qu'il m'a regardé partir, sans bouger, avec un sourire complètement figé. J'ai craqué, j'avoue. Il était trop mignon.

Éblouissante ~ maxime biaggiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant