Central Park

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Je sors de chez moi et me dirige vers la maison d'en face, la maison de mes voisins. J'approche près de leur voiture et leur dit au revoir.

J'enlace une personne, un homme. Je ne vois pas son visage, il n'est pas éclairé par la lumière du jour.

J'ai pu juste apercevoir qu'il avait un regard sombre, qui cachait ses yeux et son visage.

La Maserati grise sort de l'allée de la maison et quitte la rue.

C'était la dernière fois que je voyais mes voisins.

Je ne me rappelle plus de ce qui s'est passé par la suite. Ce que je me rappelle, c'est que j'ai sombré dans la dépression, avec les effets des médicaments, sans voir les mois et les années passés sous mes yeux.

Je ne sortais plus. Je n'allais plus aussi souvent en cours. J'évitais le contact avec les gens.

Je restais figé à la fenêtre de ma chambre à regarder la maison de mes voisins, dans l'espoir qu'ils reviennent et que l'homme que j'avais enlacé, tienne sa promesse.

Le lendemain matin, je me dirige vers Central Park pour rejoindre l'événement caritatif de la journée.

Je retrouve mes collègues dans le grand parc new-yorkais, près d'une scène.

Les gens défilent pour faire des dons. Des personnes des associations prennent la parole sur scène plusieurs fois dans la journée. Des musiques défilent tout au long de la journée. Le midi, des associations nous distribue des sandwichs, des paquets de chips et des bouteilles d'eau.

Plusieurs marathons de course ont été organisés au cours de la journée ce qui a parmis de récolter plus de dons.

En fin de journée, nous recoltons 100 000 de dollars pour la maison de retraite.

C'est un peu plus que ce qu'on avait prévu.

La nuit tombe sur New-York et nous rangeons le matériel utilisé avec les associations.

- 100 000 dollars ! C'est beaucoup plus que ce qu'on avait prévu !

- Au moins, ça prouve qu'on a réussi !

Je souris timidement à mes collègues.

- Il paraît que le PDG est venu dans la journée, mais il n'a pas fait d'apparition.

- C'est ce que j'ai entendu dire aussi.

Je n'ai jamais vu à quoi ressemblait notre patron. C'est bizarre de travailler pour quelqu'un sans savoir à quoi il ressemble.

Il doit sûrement être un mec blindé de fric.

- Ça vous dit d'aller boire un verre pour fêter ça ?

Mes collègues acquiescent. Cette fois-ci, je suis disponible ce soir, quoique, un peu fatiguée par la longue journée de travail.

J'acquiesce à mon tour.

Mes collègues appellent un taxi et donne l'adresse du bar à quelques minutes du parc.

On arrive dans le bar, mes collègues prennent leurs commandes et je fais de même.

Je commande un verre de whisky. La soirée passe, nous discutons de la journée et de ce qui va se passer après.

Les verres d'alcool défilent sur le bar, l'argent est au rendez-vous également.

Sera-t-il près à tout lâcher pour moi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant