Une Illusion Ou Une Vérité

Chapitre 3

Warning:
Torture, Menace

PDV:Aurora

         Je reprenais petit a petit conscience, mais je ne sentais pas mon matelas confortable sous mon dos, plutôt une chaise en métal. Une odeur métallique retentissait dans mes narines. Mes paupières s'ouvraient avec difficulté, une pièce sombre se révélait avec une table sur laquelle était déposé des instruments de torture, et une porte à sa droite.

Eh merde, elle m'avait attrapé.

         J'aurai du m'enfuir directement après avoir récupéré le document. J'irai tuer ce foutu Roberto de m'avoir convaincu d'accepter ce foutu deal a la con. Je sentais mes poignets devenir douloureux en étant maintenue par une corde trop serré. Ils avaient des fantasmes assez étranges. Mes poignets tout comme mes chevilles étaient retenues au dos de cette chaise.

          Malgré mes sens encore altéré, j'ai réussi à trouver mes repères dans cette affreuse pièce. Après quelques minutes de repérage d'une sortie, je me rappelais la présence de la porte en face de moi, puis j'entendis des bruits de pas s'approcher de la sortie. La poignée en métal se mit à tourné et un bruit de cliquetis résonnait dans la pièce.

         La porte s'ouvrit lentement laissant le suspense peser sur qui allait entrer dans la salle pour me torturer. C'était lorsque je m'attendais à voir un homme entrer dans la salle, qu'une femme arriva devant moi, et pour mon plus grand plaisir c'était la femme qui m'intriguait tant, Irina Agapov. Elle était encore en tenue de bal, avec sa belle robe noire satiné. Je n'ai pas du dormir bien longtemps. Elle s'approchait de moi, ce qui me laissait l'observer de plus près, et d'admirer sa beauté, malgré qu'elle veuille ma mort, mais ce n'était qu'un détail :

«Je vois que ma chère voleuse est enfin réveillée.

—Et vous, la très chère reine des russes, que souhaitez vous faire de mon très cher corps.

—Cela me paraît évident, non? Je vais torturer jusqu'à ce que tu me dises pourquoi tu as essayé de me voler un document.»

          Je me mis à ricaner jusqu'à devenir hilare, malgré ma flagrante folie Irina resta de marbre, et continua de me fixer, mais cette fois-ci c'était elle qui souriait, me faisant m'arrêter net. On continuait à s'observer pendant plusieurs secondes qui me semblaient bien trop longue, mais celle-ci brisa le silence :

«Bon par quoi veux-tu commencer ? La langue? T'es ongles peut-être ?

—Je t'en pris fais ce que tu veux, mon ton se durcissait, mais je ne te dirais rien, nada.

—Très bien si tu insistes.

         L'ambiance devint pesante dans la salle de torture. Irina se dirigea vers la table avec tout les éléments qui pourraient m'infliger de grande douleur. Elle se penchait vers l'avant, me laissant une incroyable vue sur son fessier et attrapa une bougie ainsi qu'un briquet qu'elle utilisa pour l'allumer.

         La reine Agapov revint vers moi et se servit de sa bougie pour faire couler de la cire sur ma poitrine, elle s'amusait a la faire tomber uniquement à l'intérieur de mon tatouage en forme de cercle au-dessus de ma poitrine. Malgré cette brûlure je ne ressentais guère la douleur ce qui étonnant ma geôlière:

«Quel est ton nom?

Je ne répondis pas à cette question, la laissant parler toute seule.

—Tres bien, si tu ne veux pas parler nous allons passer à quelques chose de plus excitant... Pour moi bien sûr, a part si tu es sadomasochiste.»