Décision irrévocable

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Une créature aux traits déformés, la peau pâle comme la lune, des yeux injectés de sang brillant d'une lueur maléfique. Ses crocs acérés dépassent de sa bouche tordue en un sourire cruel, prêt à se nourrir de l'essence vitale de ses victimes. Sa présence glaçante et sa démarche féline évoquent une terreur indicible chez ceux qui croisent son chemin. Il marche les mains croisées derrière le dos et entre dans une pièce qui est un bureau sans avoir besoin d'ouvrir la porte, la porte semblant s'ouvrir grâce à sa pensée. Ce vampire s'assoit et dit d'un ton glacial en appuyant sur le bouton du micro qui se trouve sur son bureau : "Mademoiselle Reglioni est priée de rejoindre mon bureau dans les plus brefs délais."

À cet instant précis, dans une salle de classe aux murs défraîchis, une tension palpable régnait parmi les élèves. Le regard curieux des jeunes se tourna vers une mystérieuse jeune femme aux cheveux châtains, agrémentés de mèches blondes éclatantes. Ses yeux noisettes, ornés de reflets verts insaisissables, semblaient dissimuler bien des secrets. Vêtue d'un corset rouge et noir, de bottes élégantes, et arborant un collier orné d'une pierre rouge écarlate, elle attirait tous les regards. Assise derrière son pupitre, elle tentait vainement de dissimuler son embarras sous ses bras délicats. Le professeur, imposant et autoritaire, interrompit le silence pesant de sa voix tonitruante : "Concentrez-vous sur le tableau, je vous prie !" Ses yeux scrutèrent attentivement chaque visage dans la salle. Puis, d'un ton plus doux, son regard se posa sur la jeune femme, et il déclara solennellement : "Vous êtes autorisée à quitter mon cours, le Comte Orlock vous réclame." Un sourire mêlé d'inquiétude se dessina sur le visage de la jeune femme. Elle inclina légèrement la tête pour exprimer sa gratitude envers le professeur avant de se lever et de quitter la pièce, laissant derrière elle un parfum de mystère et d'aventure.

Dans les méandres sombres et mystérieux de l'académie des vampires, un homme observe avec une intensité presque palpable une femme brune vêtue de noir, sa tenue mettant en valeur sa silhouette élégante. Ses bottes d'un noir profond complètent son allure mystérieuse. Ses ongles joliment dégradés entre le rose et le rouge, ses cheveux bruns ondulés encadrant son visage au teint clair. Un fin anneau orne son doigt majeur gauche. D'un ton froid et calculé, il l'interpelle : "As-tu entendu la nouvelle? Sofia a été convoquée dans le bureau du directeur." La femme, arborant une assurance inébranlable, riposte avec détermination : "Ne t'en fais pas, le directeur a le don de créer des problèmes là où il n'y en a pas, il convoque tout le monde pour un oui ou pour un non." L'homme, résolu, persiste : "Si le directeur a pris la peine de faire une annonce au micro, ce n'est certainement pas anodin."

Après une brève pause de réflexion, la femme fixe l'homme et concède : "Peut-être as-tu raison, Christopher." Une subtile tension s'installe entre ces deux individus, laissant planer un voile de mystère sur la raison de la convocation de Sofia.Alors que ces deux individus discutaient, leurs sens aiguisés de vampires captèrent une conversation lointaine au fond du couloir sombre. Une voix féminine, empreinte de mystère, chuchota : "Le comte Orlock a décidé de la punir en l'envoyant dans le monde des mortels, où ses pouvoirs seront restreints jusqu'à ce qu'il lui accorde gain de cause." La source de ces paroles était une femme aux cheveux rouges, entourée d'une poignée de personnes. La femme brune, les poings serrés, s'interrogea : "Comment est-ce possible ?" Christopher, d'un ton calme, répliqua : "C'est typique du Comte Orlock, rien de surprenant." Déterminée, la femme déclara : "Je vais lui dire ce que j'en pense." Lorsqu'elle s'apprêtait à avancer, Christopher la retint fermement, avertissant : "Non, tu risques de te mettre dans une mauvaise posture. Cela ne changera rien à sa décision." La femme, le regard empreint de défi, répliqua en se libérant de son étreinte : "Petit frère, ne t'immisce pas dans cette affaire."

Pendant que les murmures s'éteignaient, une présence sinistre se fit sentir. L'horrible comte Orlock surgit à leurs côtés, sa silhouette sombre projetant une aura menaçante. "Alors on parle de moi?" demanda-t-il d'un ton glacial. Christopher, le regard vif, se tourna vers la jeune femme à ses côtés, sa sœur Maya. D'un ton assuré, il répondit à l'interrogation du comte : "Non, pas du tout. N'est-ce pas, Maya?" Les yeux sombres de Maya rencontrèrent ceux de son frère, où brillait une lueur étrange, presque surnaturelle. Avec sa stature imposante, Christopher était souvent pris pour l'aîné, semant ainsi la confusion sur sa relation avec sa sœur Maya, que l'on pensait plus jeune. Maya expira doucement avant de confirmer d'une voix calme : "Oui, c'est la vérité." Le regard suspicieux du comte se posa sur eux alors qu'il lâchait d'un ton glacial : "J'espère bien." Sur le point de s'éloigner, le comte fut interpellé par Maya, qui osa demander d'une voix ferme : "Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prendre une telle décision, Monsieur?" Malgré les gestes d'apaisement de Christopher, le directeur s'arrêta net, un sourire machiavélique étirant ses lèvres, et répliqua : "Vous n'avez qu'à lui demander avant qu'elle ne parte."

Un frisson glacé parcourut leur corps, présageant des révélations sombres à venir.

𝒪𝐵𝒮𝒞𝒰𝑅𝐸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant