Le début des ennuis

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L'homme aux lunettes se présenta : "Mon nom est Benjamin." Maya resta silencieuse, scrutant l'homme du regard. Il ouvrit une porte menant à l'arrière-boutique et déclara : "Il est tard, il serait mieux de se coucher, demain on commence le boulot très tôt." Maya se dirigea derrière le comptoir pour suivre l'homme. Il lui indiqua un petit coin avec un matelas et dit : "Tu dormiras ici." Maya observa le matelas à même le sol, ses yeux s'élargirent, pensant au manoir de ses parents et à sa grande chambre. Elle demanda : "Je peux avoir au moins un coussin et une couverture ?" Benjamin la regarda, puis ricana cruellement : "T'es une bête que je sache, ça te suffira, c'est déjà trop pour toi." Maya fronça les sourcils : "Comment ça, une bête ?" Benjamin devint froid, fermant la porte derrière elle : "N'en demande pas trop."

Maya ricana nerveusement et lâcha : "Il ne m'a tout de même pas enfermé ?" Elle appuya sur la poignée pour constater que Benjamin l'avait bel et bien enfermée. "Ne m'obligez pas à casser la porte !" lança-t-elle. Face au silence, elle insista d'une voix plus forte : "Eh monsieur ! Laissez-moi sortir d'ici ! Avant que je m'énerve et que je fracasse la porte !" Prête à agir, elle menaça de casser la poignée, mais Benjamin était parti. Maya soupira, scrutant la pièce, se demandant pourquoi il l'avait qualifiée de bête. "Serait-il un humain ?" se demanda-t-elle, esquissant un sourire malicieux. "Si c'est un humain, ça sera facile de le contrôler." Maya se mit à réfléchir à un plan pour sortir de cette situation inattendue, laissant son esprit vagabonder dans les méandres de la mystérieuse pièce où elle était retenue.

Maya décida de donner un grand coup de pied dans la porte qui s'ouvrit brusquement. Observant attentivement la boutique à la recherche de l'homme, elle déclara d'un ton glacial : "Monsieur, sortez de votre cachette." Soudain, l'homme apparut de nulle part et lui plaça un torchon imbibé d'un produit sur la bouche, la faisant tousser violemment. Les yeux de Maya se dirigèrent vers le plafond avant de se fermer lentement. Benjamin tenta de la soulever, mais en vain, bien que Maya semblât légère. Il la traîna alors pour la déposer brusquement sur le matelas, murmurant : "Maudite chauve-souris, elle a cassé ma porte. Je vais demander à Orlock de me dédommager !" Puis, d'un ton dur, il ajouta : "Demain, tu dormiras à même le sol !"

Sofia se retrouvait également dans une situation délicate, emmenée par le vampire dans un cagibi de l'université. Il lui annonça : "Je te laisse te construire ta petite chambre ici pour les jours suivants." Perplexe, Sofia répliqua : "C'est une blague ?" Le vampire ricana et répondit : "Je te rassure, les balais et les serpillières ne risquent pas de te mordre." Alors qu'il s'apprêtait à refermer la porte, Sofia la bloqua avec sa botte. Le vampire, d'un ton froid, menaça : "Enlève vite ta botte, sinon je vais la massacrer avec la porte." Déterminée, Sofia répliqua : "Essayez même." Soudain, une voix masculine interrompit la scène : "Qu'est-ce que c'est ce bruit ?" Le vampire, nommé Steven, répondit : "Rien Logan, c'est juste la petite mademoiselle punie qui fait la rebelle, je m'en charge." Intriguée, Sofia demanda : "Vous avez dit Logan ?" C'est alors qu'un homme à l'allure distinguée surgit.Ses yeux azur perçaient l'obscurité, contrastant avec ses cheveux blonds cendrés clairs. Vêtu avec élégance, arborant un long manteau et des chaussures de ville impeccables, il fit son apparition en repoussant avec force le vampire qui osait se dresser sur son chemin.

Il déclara : "Je la connais, Steven." Ce dernier, contrarié, répliqua : "Et alors ? Elle est punie, donc sors de ce cagibi immédiatement !"

À la vue de Logan, le cœur de Sofia sembla s'emballer, comme s'il voulait s'échapper de sa poitrine. Fixant Steven, Logan déclara d'un ton assuré : "Puni ou non, aucune personne ne mérite de passer la nuit dans un tel endroit." Steven leva les yeux au ciel avec un air de dédain et répliqua : "Tu préfères peut-être qu'elle dorme dans les toilettes, alors ?" Ignorant la provocation, Logan affirma calmement : "Je vais lui trouver un endroit plus convenable, ne t'en fais pas."

Steven esquissa un sourire hypocrite et lâcha d'un ton détaché : "Je te rassure, je suis loin d'être inquiet." Soudain, une idée diabolique germa dans son esprit. Il décida de les enfermer tous les deux dans le cagibi. Logan, contrarié, lança d'un ton ferme : "Steven, si tu tiens à ta vie, ouvre-moi cette porte immédiatement." Ignorant les supplications de Logan, Steven ajouta avec un sourire narquois : "N'oubliez pas d'éteindre la lumière. Le dirigeant de cette contrée, marié à un zombie se prenant pour une femme, a augmenté le prix de l'électricité de 30%." Puis, il s'éloigna en sifflotant dans les couloirs. Logan, de plus en plus inquiet, appela d'un ton sérieux : "Steven ! Je ne plaisante pas !"

𝒪𝐵𝒮𝒞𝒰𝑅𝐸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant