Adrian Blackwood

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Maya se retrouve dans une situation délicate, pesant le pour et le contre dans son esprit tourmenté. Une idée surgit soudainement : "Si l'une de nous parvient à s'échapper, elle pourra venir en aide à l'autre." Sans plus attendre, Maya décide de prendre ses jambes à son cou, laissant Adrian abasourdi par son courage inattendu, n'imaginant pas un instant qu'elle oserait partir sans son amie Sofia.

Adrian, déconcerté, compose rapidement un numéro sur son téléphone, appelant à l'aide : "Steven, tu dois venir rapidement, Maya est sur le point de s'échapper. Sofia est toujours attablée au bar." D'un ton glacial, Steven répond : "Je serai sur place dans deux petites minutes." Adrian raccroche brusquement, se précipitant pour suivre Maya, dans une course contre la montre.

Maya se faufile habilement à travers la foule, veillant à ne pas bousculer qui que ce soit, tandis qu'Adrian pousse les gens sans ménagement, ne se préoccupant guère de les blesser. Voyant Adrian s'approcher dangereusement, Maya se hâte et s'engouffre par l'issue de secours. Avant de partir, elle déclenche l'alarme incendie pour alerter Sofia de la situation. Une fois à l'air libre, Adrian lance d'un ton menaçant : "C'est ta dernière chance de coopérer, Maya." Sans se retourner, Maya continue sa course effrénée et réplique avec défi : "Je me fiche de ce que tu dis."

Lorsque Maya reprenait son souffle, Adrian surgit devant elle, et d'un ton impérieux, il lui lança : "Répète-le en me regardant dans les yeux." Son regard intense fixé sur elle, Maya murmura : "Arrête de me fixer, ça me met mal à l'aise." Les yeux pétillants, Adrian demanda avec une pointe de malice : "Et maintenant?" Maya, décontenancée par cette confrontation, détourna le regard. Un sourire en coin se dessina sur le visage d'Adrian, qui, cachant un ricanement, retrouva son sérieux et déclara d'un ton décidé : "Allons-y, rentrons."

Maya observait attentivement Adrian se diriger vers sa voiture. Elle laissa échapper d'un ton incertain : "Je suppose que je dois te suivre." Adrian, ouvrant la portière de sa voiture, répliqua avec assurance : "Vaudrait mieux pour toi." Avant de monter, Maya jeta un bref regard vers le bar et aperçut une foule en sortir, se demandant silencieusement : "J'espère que Sofia a pu s'échapper." Une once d'inquiétude perçait dans ses pensées. Une fois installée, Adrian enfila ses lunettes de soleil et démarra en douceur, s'éloignant de la scène. Maya l'observait du coin de l'œil quand Adrian brisa le silence : "Je suppose que tu te demandes qui je suis, je suis chargé de te surveiller." D'un ton froid, Maya répliqua : "Je l'avais compris."

Maya, captivée par le paysage qui défilait par la fenêtre, fut soudainement secouée lorsque Adrian tourna brusquement le volant. Se tournant vers lui, elle s'exclama : "Tu veux nous tuer?" Adrian, fixant le rétroviseur tout en appuyant sur l'accélérateur, répondit : "Un vampire nous suit." Maya répliqua avec assurance : "Plutôt te suis." Jetant un coup d'œil en arrière, elle réalisa qu'elle ne reconnaissait pas le vampire et dit à Adrian : "Mais ce n'est pas Sofia", pensant que son amie était venue à son secours. Adrian, d'un ton ironique, rétorqua : "Ah non, mais jure, je l'aurais jamais deviné sans toi." Maya, soucieuse de la situation, insista : "Concentre-toi sur la route!" Une tension palpable régnait dans la voiture.

Adrian, concentré sur la route, sema le vampire en déclarant : "Je lui aurais bien botté le cul, mais je dois m'occuper d'une petite rebelle." Maya, les yeux écarquillés d'inquiétude pour son destin, entendit ces paroles avec anxiété. Arrivés devant la boutique, Adrian se gara habilement, sortit de la voiture et entraîna Maya dehors en lui tenant le bras, lui intimant : "Maintenant, tu vas être une gentille fifille et m'écouter." Sans autre alternative, elle se laissa entraîner par Adrian qui la conduisit à l'intérieur de la boutique, laissant enfin échapper son bras. Benjamin, le regard furieux, fixa Maya et s'exclama : "Cette petite peste a réussi à s'enfuir alors qu'elle était attachée." Adrian, le regard empreint d'un sourire, répliqua : "Qu'est-ce qu'on va faire de toi?" Le cœur de Maya s'emballa, reculant jusqu'à heurter le mur, tandis que Benjamin, dans un geste violent, la frappa avec une chaise. Le sourire d'Adrian s'effaça, se téléportant instantanément devant Benjamin pour écraser son visage de ses doigts en demandant d'une voix glaciale : "Penses-tu que j'ai donné mon accord pour que tu lui fasses cela?"

Benjamin, balbutiant, murmura : "Ah, euh, je pensais que..." Adrian, le copie avec un air moqueur, puis répliqua froidement : "Penser, c'est différent d'être le cas." Il relâcha doucement le visage de Benjamin, laissant planer un silence pesant, se perdant dans ses pensées quant à la suite des événements.

Adrian jeta un regard vif vers Maya, puis, comme pour vérifier quelque chose, il la regarda de nouveau. D'un geste rapide, il s'approcha d'elle, posant sa main sur sa taille, remontant légèrement son haut, et demanda d'une voix grave : "Qui t'a fait ça?" Le regard de Maya croisa celui de Benjamin, empreint d'incompréhension.

Les yeux d'Adrian virèrent au rouge, une colère sombre l'envahissant. Il attrapa Benjamin par le cou, le soulevant du sol avec une force implacable, et lui demanda d'une voix menaçante : "Pourquoi lui as-tu fait ça?" Benjamin, étouffant, tenta de se débattre en implorant : "Je l'ai juste punie dès que tu l'as attachée."

Adrian, serrant sa prise, Maya s'écria : "Arrête, tu vas le tuer!" Adrian, consumé par la rage, projeta violemment Benjamin qui s'écrasa sur une table, la brisant sous le choc. Un soupir las s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne quitte la boutique, ordonnant à Maya de le suivre. Déconcertée, Maya, pressentant l'urgence, se hâta de le rejoindre, perturbée par la situation.

Ils remontèrent dans la voiture, et Maya demanda avec curiosité : "Où va-t-on?" Adrian conduisait, le visage soucieux, sans lui répondre. Après de longues minutes de silence, la voiture se retrouva devant un imposant portail. Adrian descendit pour l'ouvrir, puis avança la voiture au-delà du portail avant de le refermer derrière lui. Intriguée, Maya se demandait où elle se trouvait, observant la majestueuse demeure qui se trouvait devant elle.

La demeure se dressait majestueuse, avec des tourelles effilées et des gargouilles sculptées ornant les murs de pierre sombre. Les fenêtres étaient hautes et étroites, laissant filtrer une faible lueur mystérieuse. Les jardins qui l'entouraient étaient remplis de plantes exotiques et de roses noires, ajoutant une touche envoûtante à l'ensemble. Malgré son aspect sombre et mystérieux, la demeure dégageait une beauté envoûtante, attirant le regard de Maya qui ne pouvait s'empêcher de l'admirer. Les murs de la demeure étaient recouverts de lierre sombre et de vignes tordues, donnant l'impression que la maison était fusionnée avec la nature environnante.Des chauves-souris voletaient autour des tours, ajoutant une touche sinistre mais fascinante à l'ensemble. L'allée menant à la demeure était bordée de statues anciennes et de lanternes qui projetaient des ombres dansantes sur le sol.

Adrian se gara avec précision, puis sortit de sa voiture d'un pas déterminé. Il franchit les imposantes portes de la demeure, suivi de près par Maya, dont le regard trahissait une curiosité intense pour les mystères qui se profilaient devant elle. L'intérieur de la demeure était une symphonie de rouge et de noir, créant une atmosphère à la fois sombre et élégante. Les murs étaient ornés de tapisseries anciennes, dépeignant des scènes mystérieuses et envoûtantes. Les meubles étaient en bois sombre, rehaussés de détails complexes et d'incrustations d'argent étincelantes. Les vitraux laissaient filtrer une lumière rougeoyante, projetant des motifs complexes et colorés à travers les pièces.

Adrian observa avec amusement Maya, absorbée par chaque détail de l'intérieur. D'un ton léger, il déclara : "C'est ma seconde demeure." Intriguée, Maya demanda : "Qu'est-ce qu'on fait ici?" Adrian répondit avec un sourire en coin : "Je n'allais pas te laisser chez Benjamin." Perplexe, elle demanda : "Pourquoi?" Adrian répliqua taquin : "Pour que tu t'enfuies encore? Au moins ici, je t'aurai à l'œil."

Maya, scrutant les environs, murmura : "Au moins ici, c'est joli et je ne risque pas de dormir à même le sol." Adrian, d'un ton taquin, répliqua : "Ne dis pas ça, peut-être que je suis pire que Benjamin." Un instant de doute passa sur le visage de Maya, puis Adrian éclata de rire et ajouta : "Je te taquine."

𝒪𝐵𝒮𝒞𝒰𝑅𝐸Où les histoires vivent. Découvrez maintenant