Dans la pénombre de l'appartement, illuminé par la douce lumière des bougies, Lorenzo Diavolo, le mystérieux cousin de Sofia, aux traits étrangement familiers mais orné de yeux clairs perçants, avance avec une grâce naturelle. D'un geste de la main, il déplace la tasse de thé, semblant la manipuler avec une magie mystérieuse sans même la toucher. Un silence pesant emplit la pièce, rompu par sa voix profonde et envoûtante : "Je savais bien que te faire mordre par un vampire finirait par te causer des ennuis, tôt ou tard." Sofia, étendue sur le divan, est enveloppée de bandages, témoins silencieux des blessures infligées lors de sa confrontation avec une créature insaisissable.
Sofia remercie Lorenzo pour la tasse de thé et la prend en disant faiblement : "Heureusement que je suis à moitié sorcière, sinon j'y aurais laissé ma vie. Mes pouvoirs de vampires sont restreints depuis que je suis ici. Je me suis défendue avec les quelques sortilèges que je connais." Lorenzo demande : "T'en es vraiment sûr que tu n'as pas vu ce qui t'a attaqué ? Peut-être que la créature t'a effacé la mémoire." Sofia répond : "C'est comme si la créature était invisible." Lorenzo poursuit : "Plusieurs vampires sont suspectés de mener des attaques nocturnes, surtout un certain Adrian Blackwood." Sofia réplique : "Impossible que ce soit lui, il est actuellement avec Maya et quand je me suis faite attaquer, il était avec elle."
Lorenzo ramène un livre à lui qui était sur son étagère en le déplaçant avec ses pouvoirs et le feuillette en disant : "Même s'il ne t'a pas attaquée, je te conseille de te méfier de lui. C'est le fils d'Orlock et Prescillia, des vampires puissants et cruels." Sofia recrache son thé en disant : "Tu parles du comte Orlock ?" Lorenzo répond : "Oui." Sofia ricane et dit : "Tu te trompes, il est bien trop beau pour avoir un père laid." Lorenzo explique : "Tu le sous-estimes, il garde une forme affreuse pour ne pas captiver le regard des femmes. C'est sa femme Prescillia qui lui a dit de faire ça car elle est très jalouse et possessive. À ce qu'on raconte, c'est en réalité sa mère qui est hideuse mais qui se cache sous des sortilèges pour avoir une jolie apparence." Sofia demande : "Comment sais-tu tout ça ?" Lorenzo répond : "Mon père chassait les vampires, il s'est beaucoup documenté sur eux. C'est plus facile de neutraliser ce qu'on connaît."
Sofia dit « Si tonton sait que je suis une vampire tu penses qu'il me fera quoi? » Lorenzo répond : « L'imaginer t'emmènera tout droit vers la tombe. » Sofia panique et a du mal à avaler sa salive en entendant cela. Lorenzo propose : « Tu veux connaître l'histoire d'autres vampires ? » Sofia, curieuse, dit : « Puis-je voir ton bouquin ? » Lorenzo répond : « Uniquement si quand tu vois Maya, tu lui apportes la mozzarella que j'ai apportée d'Italie, je sais qu'elle adore ça. » Sofia ricane et dit : « Tu penses la conquérir avec de la mozzarella ? » Lorenzo réplique : « Qui sait ? Peut-être. » Sofia accepte et Lorenzo lui passe le livre. Elle le feuillette avec sa faible force restante et fait de grands yeux en lisant un nom familier. Lorenzo, en la voyant, demande : « Qu'est-ce qu'il y a ? » Sofia reste silencieuse, alors Lorenzo se rapproche pour voir le livre et dit : « Ah lui, c'est Emeric Romanov, il est aussi suspecté de faire partie des vampires qui sèment la zizanie. »
Sofia réfléchit profondément : « Dès que je serai sur pied, je vais raconter tout ça à Maya, elle en restera bouche bée. » Elle interroge ensuite son cousin : « Dois-je aussi me méfier d'Emeric ? » Lorenzo réplique d'un ton grave : « Et pas qu'un peu, son père était un cruel conquérant qui massacrait tout sur son passage. Un jour, il fut châtié en se baignant dans le sang de ses victimes, une pratique qu'il affectionnait, et cela le transforma en vampire. »
Sofia murmure doucement : « Pourquoi tous les hommes beaux sont-ils issus de parents complètement tarés ? » Lorenzo, taquin, réplique : « Eh ! Ça veut dire que je suis laid, moi ? » Sofia le taquine en disant : « C'est toi qui l'as dit, pas moi ! » Lorenzo, pour l'embêter, rétorque : « Je préfère être soi-disant laid que de me faire mordre en couchant avec un vampire. » Sofia, agacée, lance un coussin en direction de Lorenzo. Puis ce dernier demande : « En fait, Maya est où ? » Sofia, exaspérée, répond : « Mais tu ne m'écoutes pas ou quoi ! Je t'ai dit qu'elle est avec Adrian ! » Lorenzo pousse un cri : « Quoi, et c'est que maintenant que tu me le dis ! Et si on la retrouve morte chez lui ! » Sofia soupire et lâche : « Mais il n'écoute rien, ce mec, c'est fou. »
Lorenzo, le regard déterminé, se précipite vers la porte de la pièce, tandis que Sofia, inquiète, lui demande : « Tu comptes aller où ? » Lorenzo, avec un calme apparent, répond : « La sauver. » Le rire nerveux de Sofia résonne dans la pièce alors qu'elle lance : « Il doit mesurer environ deux mètres, son corps est un tas de muscle. Il va te réduire en poussière, tu ne comprendras plus rien à ta vie. » Un sourire malicieux se dessine sur le visage de Lorenzo alors qu'il ajoute : « J'allais oublier ça. » Sans un mot, il ouvre un tiroir et en sort un pieu. Le cri strident de Sofia résonne lorsqu'elle aperçoit l'objet et elle s'exclame : « Je t'interdis de faire ça. » Lorenzo, imperturbable, réplique : « Ce n'est pas parce qu'il fait partie des tiens maintenant que tu dois avoir de la pitié pour lui. »
Il s'éloigne furtivement, dissimulant le pieu dans sa veste, alors que Sofia, le regard empreint de méfiance, le suit avec appréhension. Rassemblant ses dernières forces, elle prend une profonde inspiration et se lance pour le plaquer au sol. Lorenzo, contrarié, lance d'un ton menaçant : « Tu vas te lever de suite sinon je vais dire à toute notre famille que tu es une vampire. » Sans se laisser démonter, Sofia saisit le pieu et, avec une force de vampire inouïe, attrape Lorenzo, l'accrochant par son manteau au mur à l'aide du pieu planté avec détermination dans le mur.
Lorenzo se débat, suspendu au sol, tandis que Sofia, sentant ses forces la quitter, s'accroche à un malheureux soutien. Épuisée, elle est sur le point de s'effondrer lorsque des bras se posent délicatement sur elle, la soulevant. À travers un voile de fatigue, elle distingue des mèches blondes et entend une voix familière : « Heureusement que je ressens ton état d'âme depuis que je t'ai mordue. » Les yeux écarquillés par la surprise, elle découvre Logan qui lui adresse un sourire bienveillant. Il la dépose délicatement sur le divan, la couvrant d'une couverture posée à même le sol.
Logan entend des petits cris derrière lui et se retourne pour voir Lorenzo se débattre. Il remarque le pieu accroché au mur, l'arrache et le brise sous le poids de sa chaussure, laissant Lorenzo s'écrouler au sol. Interloqué, Logan s'exclame : « Qu'est-ce qu'un pieu foutait ici ? » En se retournant vers Sofia, il la trouve profondément endormie, complètement épuisée. Un sourire bienveillant se dessine sur son visage en la voyant ainsi. Jetant un œil vers Lorenzo, Logan utilise ses pouvoirs pour lire son esprit et comprendre la situation. Il décide de contrôler son esprit en déclarant : « Je n'essaierais pas de tuer un vampire, sauf s'il essaye de faire du mal à Sofia. »
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𝒪𝐵𝒮𝒞𝒰𝑅𝐸
ParanormalMaya Bellatore, une vampire, se retrouve aux côtés de son amie Sofia Reglioni dans le monde des mortels. C'est là qu'elle fait la rencontre d'Adrian Blackwood, un vampire dont les rumeurs sinistres circulent. On chuchote qu'il possède la cruauté de...