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La Silhouette du Crépuscule

Maya, son cœur battant la chamade, l'adrénaline pulsant dans ses veines, se retrouva face à l'ombre menaçante. Prise dans l'urgence de l'instant, elle se lança impétueusement vers cette silhouette, tentant de l'étrangler, mais fut elle-même capturée par une poigne implacable autour de sa gorge. En suspension, ses pieds effleurant à peine le sol, elle plongea son regard dans celui ténébreux et magnétique de l'homme mystérieux. Une connexion silencieuse s'établit, comme si leurs âmes se parlaient à travers leurs yeux. Lâchant enfin prise, l'homme laissa Maya s'éloigner, déconcertée, avant qu'elle n'éclate : "Ce n'est pas correct de m'étrangler !" D'un ton dépourvu d'émotion, l'homme répondit sobrement : "Je me défends simplement."

Maya, reculant lentement, demande d'une voix tremblante : "Tu es qui?" L'homme, dégageant une mèche noire de son visage avec un sourire narquois, réplique : "Je t'en pose des questions, moi?" Puis, comme une ombre furtive, il se fond dans les ténèbres de la nuit. Intriguée et un brin effrayée, Maya murmure dans l'obscurité : "C'est le Comte Orlock qui t'envoie? Répond !"

Maya, sans aucune réponse, décide, bien que perturbée par cette rencontre, de partir à la recherche de Sofia. Cependant, il est difficile de savoir où elle se trouve dans une ville si vaste. Malgré tout, Maya ne perd pas espoir et passe devant chaque maison, espérant apercevoir Sofia par une fenêtre. Alors qu'elle poursuit ses recherches, une voix grave résonne soudain : "Dépêche-toi de rentrer dans la boutique voir Benjamin." Maya continue d'avancer comme si de rien n'était, mais l'homme mystérieux surgit devant elle.

Maya, captivée par la présence de l'homme mystérieux, observe chaque détail de son visage avec une intensité captivante. Ses traits d'une finesse envoûtante, ses yeux profonds et sombres semblent avoir le pouvoir de vous absorber, et son nez parfaitement droit et structuré ajoute à son charme mystérieux. Sous la lueur de la nuit, son visage dégage une aura de mystère et de séduction indéniable. Les cheveux noirs de cet homme encadrent son visage avec une élégance envoûtante, accentuant le mystère qui émane déjà de sa présence. Le contraste entre ses mèches sombres et sa peau pâle ajoute à son allure envoûtante, comme si chaque mouvement de ses cheveux dansait au rythme de la brise nocturne.

L'homme la fait réfléchir en lui disant d'un ton glacial, "Tu vas rentrer vite, sinon ça va mal se passer pour toi." Déterminée à ne pas se laisser intimider, Maya réplique, "Et puis quoi encore? Où est Sofia!" L'homme, d'un pas menaçant, s'approche d'elle et la fixe de sa stature intimidante, "Tu crois vraiment pouvoir me tenir tête?" Maya relève le menton pour soutenir son regard et répond avec assurance, "Oui, bien sûr." La tension entre eux est palpable, chaque mot prononcé résonne dans l'obscurité de la nuit, créant un suspense haletant dans l'air chargé d'électricité.

L'homme ne perd pas un instant pour la soulever et la porter sur son dos, il dit froidement, "La petite rebelle va rentrer." Maya se débat, mais l'homme, bien plus fort qu'elle, la maintient fermement contre lui, l'empêchant de bouger. Alors qu'il avance en la portant, Maya demande d'une voix tendue, "Le Comte Orlock t'envoie? Depuis quand me surveilles-tu?" L'homme répond froidement, "Tu ferais mieux de te taire une bonne fois pour toute." Chaque pas résonne dans l'obscurité de la nuit, créant une atmosphère lourde de mystère et de tension entre ces deux personnages.

L'homme l'entraîne dans la boutique, donnant un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir. Benjamin se lève de sa chaise en apercevant l'homme. "Adrian! Cette maudite vampire ne fait qu'à sa tête," s'exclame-t-il. Maya réplique, "Donc le mystérieux se nomme Adrian." Adrian, d'un ton ferme, commente, "Qu'elle est pipelette, nom d'une canine." Puis, s'adressant à Benjamin, il ordonne, "Ramène-moi les chaînes, vite." Benjamin se lève promptement, apportant des chaînes en argent. Maya tente d'interrompre, "Euh, attendez! Attendez!" Adrian la plaque contre le mur, saisit ses poignets, les maintenant au-dessus de sa tête, et l'attache avec la chaîne apportée par Benjamin. "Détachez-moi avant que je m'énerve!" s'écrie Maya. Ses crocs se dévoilent, ses yeux virent au rouge. Profitant de ses jambes encore libres, elle frappe Benjamin qui bascule au sol.

Les ombres dansent sur les murs de la boutique, créant une atmosphère mystérieuse. Adrian, avec un regard perçant, contemple Benjamin gisant au sol. Il incline lentement sa tête vers Maya, ses yeux brillant d'une lueur sombre. "Tu ferais mieux de rester tranquille, ma chère. Benjamin peut être docile, mais moi... moi, c'est une tout autre histoire si tu me provoques," murmure-t-il d'une voix glaciale. Maya, ne se laissant pas intimider, lance un regard glacial à Adrian. "Espèce de...," commence-t-elle avant d'être interrompue par un sourire moqueur sur les lèvres d'Adrian. "Je sais," réplique-t-il avec un air de défi. Puis, sans un mot de plus, il se détourne, laissant Maya attachée et Benjamin étendu au sol. Observant sa silhouette s'éloigner, Maya se surprend à penser, "Je le déteste déjà, je le méprise. Mais il a quelque chose... quelque chose d'irrésistible, ce sacré enfoiré."