Chapitre 33

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Je me sens dégoûtée et je m'exprime à haute voix.

_ Je ne veux plus me marier avec toi !

_ Nous n'avons pas toujours le luxe de faire seulement ce que nous voulons .

dit-il, en retirant ses doigts de mon sexe.

La seconde qui suit, il s'est rapproché de mon torse et a pris le côté de mon visage dans sa main.

_ Tu vas te comporter comme une gentille fille pour moi Maryline. Si tu ne le fais pas... Si tu essaies de me résister…

Il a laissé sa phrase en suspend et s'est penché plus près de moi, le bout de son nez contre mon oreille.

_ Tu seras punie comme une vilaine, très vilaine fille.

J'ai pris peur et juste après, j'ai replié mes doigts sur eux-mêmes. Il pouvait me briser s'il le voulait.

L'instant d'après, sa bouche s'est pressée contre ma joue, puis mon menton, et elle a fini par recouvrir mes lèvres. Son baiser n'était pas tendre. Il voulait marquer son territoire. J'ai essayé de faire abstraction, de ne pas me laisser faire, mais il ne me le permettait pas.

Il m'a attrapé par la nuque, m'a serré contre lui et a intensifié le baiser. J'ai eu envie de me débattre, de le repousser, de le frapper, de lui donner des coups de pied, parce que malgré la volonté de mon corps, j'étais entrain de succomber à ses assauts. Sans doute était-ce le pouvoir, ou l'appropriation qu'il essayait de transmettre.

Lorsqu’il s'est retiré, il a arboré un sourire arrogant. Il savait l’effet que son toucher était capable de faire, et j'étais juste une victime de plus.

Il dû sentir que je voulais lui échapper, parce qu'il a mis sa main dans mes cheveux et les a empoigné pour me maintenir en place.

_ Tu peux me regarder avec toute la haine que tu veux Maryline, mais tu ne peux pas cacher la réaction de ton corps à mon contact.

_ C’est juste une réaction physique, rien de plus.

Dis-je avec dédain.

_ Je veux rentrer chez nous !

Dis-je ensuite avec les dents serrées.

_ Ces mots n'existent plus. "Je veux "

Ses lèvres se sont retroussées pour former un large sourire au même instant.

J'ai poussé son torse et je lui ai dit sans ménagement :

_ Tu es un connard, comment on a pu être ami ?!

Il tenait toujours mes cheveux et les a serré encore plus fort, les tordant légèrement jusqu'à ce que je me mette à faire des grimaces à cause de la douleur aiguë qui se propageait sur mon cuir chevelu.

_ Quelle vulgaire petite bouche.

Dit-il ensuite.

_  Mark, dis-je en passant les mains derrière moi pour frapper ses mains. Arrête. Tu me fais mal.

_ Tu as voulu jouer les dures Maryline, à me traiter de connard. Ce n’est pas la meilleure façon de commencer notre relation.

" Il se moquait de moi. Je le déteste. "

Ai-je pensé.

_ Tu es un connard, lâche-moi maintenant !

Je n'avais aucun moyen de pression, mais je me forçais quand même à rester forte. Je ne savais pas ce qu'il pensait de moi en cet instant précis.

_ Et elle le répète encore !

Il s'est mis à rire, mais il n'y avait aucune joie là-dedans. Aucune légèreté.

_  Dis-le encore une fois, et je te mettrai sur mes genoux pour te montrer ce qui arrive aux vilaines filles dans ma maison.

" Cette soirée était entrain de prendre une tournure inattendue. Comment me suis-je retrouvée ici ? "

J'étais pleine de regrets.

_ Tu - Es - Un - Connard - Mark Higgins Un putain de gros connard.

Je l'ai dit en articulant chaque mot. J’avais perdu la tête. Il n’y avait pas d’autre explication. Il m'a souri, comme s’il était satisfait. Comme si j’avais illuminé sa journée avec ma proclamation.

_  J’aime les femmes fortes, Maryline dit-il avant de me faire basculer sur sa jambe. J'avais la tête en bas, les fesses en l'air sur son genou. J'ai tenté de poser mes pieds sur le sol, mais impossible de le toucher. Mes mains n'y parvenaient pas non plus.

En frappant ses mollets avec mes mains, je hurle :

_ Lâche-moi !

_ J’aime la force, mais j’attends l’obéissance et le respect. En tout temps.

m’informe-t-il.

Avant que je ne puisse assimiler ses mots, sa main entre en contact avec mes fesses. Je me raidis au premier choc, incertaine de ce qui se passe. Sa main me frappe encore, puis encore, et je prends pleinement conscience de ce qui se passe. La chaleur se répand sur ma fesse. Il se concentre sur un point, fessant sans relâche.

J'essaye de lui donner des coups de pied, mais cela ne sert à rien.

_  Arrête !

dis-je, enfonçant mon poing dans son mollet.

Il s’arrête, et je prends une profonde inspiration. C’est bon, c’est terminé.
Mais non.....il avait décidé de me faire souffrir cette nuit.

_ Mark arrête s'il-te-plaît !

dis-je à voix basse.

_  Tu as fait un choix Maryline. Maintenant, tu en paies le prix.

Dit-il avant de recommencer à s’acharner sur moi.

Il ne fait pas de discrimination cette fois et frappe violemment chacune de mes fesses. Je me tortille, je me débats, mais en fin de compte, tout ce que je peux faire, c'est capituler. Mes fesses brûlent, la chaleur se répand dans tout mon corps. Il arrête de me fesser, mais laisse sa main sur mes fesses pour m’empêcher de bouger. J'ai les larmes aux yeux, mais j'ai réussi à ne pas éclater en sanglots. Je ne lui ferais pas ce plaisir.

Il commence à faire des mouvements circulaires avec sa main pour apaiser la douleur. C'est un contact doux, qui me déstabilise à nouveau.

"Est-il un monstre ou non ?"

Quelques secondes s'écoulent sans que rien ne se passe, puis il me remets debout. J'ai extrêmement honte et je fuis son regard.

_ Tu as retenu la leçon ?

demande-t-il.

_ Tu n'aimes pas les injures.

dis-je, parvenant à dissimuler le sarcasme de mon ton. Je ne veux pas réitérer la leçon. Je veux juste mettre fin à ce cauchemar et laisser l'humiliation me consumer en toute intimité.

Il passe ses mains sur mes cheveux.

_ Non, Maryline. Je n'aime pas le manque de respect. Tu es une adulte, si tu veux jurer, vas-y. Mais tu ne dois pas me manquer de respect.

Il recule et me dévisage ensuite en silence pendant un dizaine de minutes qui paraissent les plus longues de ma vie.

Enfin Divorcée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant