Chapitre 54

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Quelques heures plutard.

Cité G.

J'avais tout abandonné derrière moi même si ça me fendait le coeur. Je devais d'abord assurer ma sécurité avant tout te reste.

Lorsque je suis finalement arrivée à la résidence de mon père, j'ai ressenti une sorte de nostalgie. Nous avions pour habitude de nous rendre ici pendant les vacances. Marjory la dame qui s'occupait de la maison m'a accueilli chaleureusement. Ma venue était brusque mais elle a tout fait pour que je me sente à l'aise malgré l'heure tardive.

Après mon bain, j'ai enfilé une robe que j'ai trouvé dans la garde-robe de ma défunte mère. Tout était intact, leurs affaires, les meubles, rien n'avait changé et c'était vraiment troublant. Très vite les souvenirs de mon enfance ont refait surface, je me suis sentie mal et mon coeur est devenu lourd. Je n'avais pourtant pas eu une enfance malheureuse mais le fait de remettre les pieds ici avait produit quelque chose en moi.

Par la suite, j'ai rejoint Marjory en cuisine, elle s'était chargée de me préparer à manger et je l'ai remercié amplement pour son geste. La seconde d'après, je me suis assise sur une chaise près de la fenêtre de la cuisine avant de consommer mon repas.

Une demi heure après, j'avais terminé. J'ai nettoyé les assiettes et je suis allée
me coucher. La fatigue de la journée a pris le dessus sur moi et le sommeil m'a saisi rapidement.

J'ai sursauté en sueurs à une certaine heure avant de réaliser qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar. Je me suis levée pour me rafraîchir et quand j'ai rejoint la chambre, j'ai eu une sensation de déjà-vu.

_ C'est pas vrai ! Qu'est-ce qui m'arrive ?!

Le fait de ressentir des signaux de mon corps et mon cerveau me troublais énormément. Je me suis mise à réfléchir, à me questionner pour essayer de comprendre la signification de tout cela. Après plusieurs minutes, j'ai abandonné. Au lieu de réfléchir sur des choses que je jugeais sans sens , j'ai préféré me rendormir.

....

Cité K.

Aux environs de minuit, Dimitri Higgins s'est dirigé avec quelques hommes à la gare.

_ Tout est prêt ?

_ Oui boss, le wagon est quasiment plein. Plus de vingt femmes.

_ Super, vous avez fait du bon boulot. Encerclez la zone et gardez les yeux grands ouverts okay ?!

_ Oui boss !

Dimitri a rejoint le quai, il s'est mis à inspectait le wagon et d'un regard bref, il a apperçu les femmes attachées les unes aux autres avec une corde, toutes sales, un bâillon autour du cou. Certaines avaient été battues. D'autres avaient dû subir d'autres sévices.

La seconde qui suit, il s'est mis à échanger avec l'un de ses hommes.

_ N'oubliez pas l'eau cette fois. La semaine dernière, deux d'entre elles ont failli y passer. J'ai dû les vendre à moitié prix.

_ C'est compris ! Tout est prêt boss.

_ Très bien dans ce cas, ils ....

_ Un instant Dimitri !

Une voix familière lui est parvenue aux oreilles, il s'est retourné brusquement pour faire face à son passé devenu présent.

_ Mikaël ?

Dit-il d'une voix tremblante.

À la fin de sa phrase, il a vu son homme de main s'écrouler sur le sol. Sans réfléchir , il a sorti son arme pour réagir. Avant qu'il ne puisse s'en servir des coups de feu ont retenti.

_ Qu'est-ce qui se passe ?!

Lui qui était toujours calme et serein s'est mis à paniquer.

_ C'est pourtant simple, je suis de retour et tu sais ce que ça signifie.

_ Impossible ! JE T'AI TUÉ, JE T'AI VU CREVER .

Quand il s'est tu, il a pointé son arme sur Mikaël mais celui-ci fût plus rapide que lui. Il a visé sa main droite et dans la panique Dimitri a lâché son arme qui a atterri à quelques pas de lui.

_ J'espère que c'est plus clair maintenant !

_ ....

Dimitri était dans un état de panique total, il a regardé derrière lui et a vu les femmes s'affoler et crier malgré leurs bâillons.

_ Où sont les autres ? Venez ! Venez ! Dit-il en hurlant.

Mikaël s'est approché de lui et a baissé son arme.

_ Nous nous sommes occupés de tes hommes !

Dit-il en se plaçant nez à nez avec lui.

_ Où est mon fils ?

Dimitri savait qu'il était entre la vie et la mort.

_ Occupe toi plutôt de ton sort.

Dit Mikael d'un trait.

La seconde d'après, Julien est apparu.

_ C'est bon, on les a tous eu Papa !

_ Libérez les filles.

_ D'accord.

Il est retourné dans le wagon et s'est exécuté avec quelques hommes.

_ Dimitri mon vieil ami, il ne reste plus que nous deux. Alors dis-moi par où voudrais tu que je commence ?

Il a affiché un sourire diabolique après avoir dit cela.

_ Tu n'es qu'un enculé de première !

Il a craché sur sa chaussure et Mikaël n'a pas apprécié son geste. Il a soulevé son arme et l'a orienté sur la bite de Dimitri. D'un air apeuré, il s'est mis à gesticuler.

_ Qu'est-ce que tu veux faire là connard ?!

_ J'ai cru que c'était pourtant clair !

À la fin de sa phrase, il a tiré sur la queue de Dimitri et celui-ci s'est mis à hurler de douleur. L'instant d'après, il a pointé son arme sur sa tête et a appuyé sur la gâchette.

_ Un seul coup de feu fût suffisant pour t'envoyer dans les abîmes de l'enfer !

Dit-il d'une voix cynique et pour couronner le tout, il s'est mis à rire aux éclats.

Cette revanche, il l'avait attendu pendant longtemps. Il s'est penché ensuite et a sorti son poignard pour crever ses yeux. Cette sensation lui a procuré un plaisir intense.

_ On a terminé !

Son fils a jeté un regard sur le cadavre de Dimitri et un sourire de satisfaction fut visible sur son visage.

_ Laisse-moi l'honneur de me charger de son fils Papa !

Il voulait faire ses preuves afin que son père puisse compter sur lui à l'avenir.

_ C'est à ton frère de s'en charger, qu'il le veuille ou non il fera partie des nôtres !

_ Mais papa...

_ Mes ordres ne sont pas contestés Julien, fourre toi cela dans le crâne une bonne fois pour toute !

_ ....

Il a serré les poings et s'est contenté de respecter la parole de son père. Plus tard, ils ont mis de l'ordre et ont effacé toutes les preuves avant de débarrasser le plancher. Le corps sans vie de Dimitri a été jeté dans la mer.

_ Cette racaille ne mérite pas d'être pleuré !

Dit-il d'un ton amère avant de démarrer le SUV en direction de sa résidence.

Enfin Divorcée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant