IV. Chapitre 6

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Vous ne savez pas à quel point je vous envie, Zeus et toi...Dis-je à Bam qui reposait sur mon ventre. Pourquoi est-ce que je dois assister au mariage d'une personne que je ne connais même pas ?Me plaignis-je en massant mes tempes avant de prendre mon verre d'eau où l'aspirine avait fondu.

Depuis la veille, mon mal de tête n'avait fait qu'empirer, s'ajoutant à ça des courbatures sur tout le corps. Après ma conversation avec Jungkook, je me suis écroulée sur le lit et y ai passé tout le reste de la journée jusqu'à ce matin.

J'ai très mal dormi en plus...Je grognai de douleur, sentant mon corps entier se faire piquer par des épines invisibles.

En parlant de lui, où est Zeus ?Je demandai. Bam commença à respirer bruyamment avant de me mordiller la main. Je me rappelai alors que je ne leur avais pas donné à manger depuis que je me suis réveillée.

Je grognai en me forçant à me lever et sortis du lit. Viens, je vais vous donner à manger.

Je me traînai de force jusqu'à ma cuisine tout en cherchant la boule de poil. Je la trouvai rapidement dans le salon, près du mur qui menait à l'entrée. Il était tristement recroquevillé sur lui-même la tête posée sur les chaussures de Jungkook, tout en émettant un couinement. Je me baissai à sa hauteur, caressant doucement sa tête.

Qu'est-ce qu'il y a ? mh ?Demandai-je doucement.

Il me lécha les doigts avant d'enfouir son museau dans l'une des chaussures, me donnant un pincement au cœur.

Jungkook te manque n'est-ce pas ?

Depuis l'autre soir, il ne passait plus beaucoup de temps avec les chiens étant donné qu'il restait la plupart du temps dehors. Jungkook devais probablement lui manqué, puisqu'il lui était particulièrement attaché.

Il reviendra bientôt.Je continuai de lui caresser la tête pour le réconforter, puis me levai.Allez viens. Il est temps de manger.

J'allai à la cuisine et remplis les deux gamelles de croquettes, laissant les Zeus et Bam manger tranquillement.

Je me dirigeais vers ma chambre, impatiente de retrouver mon lit, mais la sonnerie de la porte retentit, me faisant serrer les dents d'agacement.

Je me rendis à l'entrée et ouvris la porte à un groupe d'environ quatre femmes, accompagnées de la couturière qui était venue la veille.

Je les regardai, perplexe.

Euuh... oui ?, demandai-je.

Madame Jeon ? Nous sommes venues pour vous préparer., me dit la couturière, tenant un gros paquet en carton entre les mains.

Mais... il est encore tôt, non ? Et puis, faut-il vraiment toute cette équipe pour m'habiller ?

Il est trois heures et demi de l'après-midi, madame.... Il me semble que Monsieur Jeon vous a bien avertie de notre venue. Nous allons non seulement vous habiller, mais également vous coiffer et vous maquiller.

Je fus surprise par sa réponse. Je n'avais pas vu le temps passer, d'autant plus que je n'avais pas touché à mon téléphone de la journée.

Je soupirai et me plaçai sur le côté. Entrez.

Le groupe entra, traînant avec eux un grand chariot rempli d'ustensiles, de machines et d'appareils.

Je ne me suis même pas douchée..., dis-je.

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