IV. Chapitre 7

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Chhh... Dit l'homme de la fête, tandis que ses mains relevaient lentement ma robe.

Laissez-moi partir... Le suppliai-je, les larmes aux yeux.

Je ne comprenais pas. Je n'arrivais pas à bouger. J'étais complètement clouée au lit.

L'homme ignora mes supplications et se mit à embrasser ma poitrine tout en malaxant grossièrement mes seins.

Je sanglotais en silence.

Je me sentais sale, faible et vulnérable. Les mains de l'homme étaient comme des lames qui me mutilaient à chaque toucher. Il se mit à m'embrasser, me forçant à ouvrir la bouche tout en se frottant contre moi. Ses mains arrivèrent à ma culotte qu'il déchira violemment avant de commencer à déboutonner son pantalon. Je le suppliais d'arrêter mais en vain. Je n'avais que mes yeux pour pleurer.

Je commençai à hurler de toutes mes forces en sentant son membre contre mon intimité, et l'homme, pris d'une rage soudaine, entoura mon cou de ses mains et serra fort.

La respiration commençait à me manquer.

Je fermai fortement les yeux.

Puis, je les rouvris, et remarquai que j'étais dans le lit, dans le noir, avec un bruit d'eau provenant de la salle de bain. Je sursautai en voyant la silhouette d'une créature qui n'était visiblement pas humaine me fixer près du lit. Mais en clignant plusieurs fois des yeux, je compris que ce n'était qu'une chaise avec des vêtements posés dessus. Je soupirai. Tout n'était qu'un cauchemar. Mais la sensation du corps de cet homme contre le mien était, hélas, toujours présente. J'étais absolument écœurée.

J'avais terriblement soif, et transpirais de partout.

Je frottai mes yeux afin de les habituer à l'obscurité et vis un faisceau de lumière sortant d'en dessous de la porte de la salle de bain ainsi qu'à travers les stores. Un grand verre d'eau était posé sur la table de chevet que je bu avidement. Une fois ma soif rassasiée, je jetai un coup d'œil à l'heure. Il était dix heures du matin.

Assise sur le lit, je massai mon cuir chevelu, essayant de me calmer.

L'image de cet homme sur moi était si réaliste que j'avais l'impression d'avoir à peine revécu la scène pour la deuxième fois. Qui sait ce qui aurait pu se passer si Junho n'était pas juste à côté.

La porte de la salle de bain s'ouvrit soudainement, m'éblouissant avec la lumière qui en sortit, me faisant gémir et cacher mes yeux avec mes mains.

《T'es réveillée ?》 Demanda Jungkook doucement.

《Éteins cette lumière, je t'en supplie.》

《Oh, oui. Pardon.》

Sentant l'obscurité revenir, je retirai mes mains. Il avait laissé la porte entre-ouverte, laissant un minimum de lumière entrer. Je vis sa silhouette s'approcher de moi en même temps qu'une douce odeur de gel douche, puis une fois à mon niveau, il s'assit sur le lit près de moi.

《Ça va mieux ?》 Il posa sa main sur mon front. 《Ça va. La fièvre a baissé comparé à hier. En plus tu as transpiré. Ça va aller.》 Il constata avant de déplacer sa main sur ma joue. 《Mh ?》 Il commença à essuyer ma joue. 《Tu pleures ?》

 《C'est juste des larmes de sommeil.》J'essuyai rapidement mes larmes.

Jungkook continua de me regarder perplexe et inquiet, mais il finit par changer de sujet.《Je t'ai préparé le petit déj'. Un bon jus d'orange va te faire du bien.》

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