Je me retiens de ne pas lui sauter dessus là tout de suite. Elle est tellement belle quand elle est vulnérable et j'espère être définitivement le seul à voir cette petite moue de capitulation. C'est incroyable, comment j'ai pu tomber aussi éperdument amoureux d'une femme aussi vite, qui plus est, qui a commencé par me ligoter et me tirer dessus... J'attrape son visage en coupe et me délecte de ses lèvres boudeuses... Comme les autres soirs, on trouve un truc à dîner, on se raconte nos vies, chacun va prendre sa douche, puis on se couche. Étant sorti en dernier de la salle de bain, je trouve ma petite louve déjà couchée, emmitouflée sous les couvertures, elle a froid ? Les températures sont pourtant agréables, mais en même temps je viens de Norvège donc forcément, ici j'ai toujours chaud. Mais putain, pas aussi chaud, que quand je lève les couvertures et la découvre en nuisette transparente !!!
- Euh !! mais !!
- Oui ?
- T'as trouvé ça où ?
- Dans l'armoire, pas de pyjama, désolée !
- Je sais être patient chérie, mais là tu vas me tuer !
- Non, on avait dit plus de bagarre... Viens- là...
Elle m'attire dans le lit près d'elle et se colle à moi de façon très suggestive...
- Tes chaleurs ?
- Ça va je crois, touche-moi pour être sûr !
- Petite maline... on avait pas dit que je serais patient ?
- Mais moi je ne le suis pas... Sig...
Elle commence à m'embrasser tendrement, ses doigts agrippant mes cheveux, puis sa bouche descend dans mon cou, qu'elle mordille jusqu'aux épaules... Bon ok, je suis patient mais là, c'est mon âme-sœur, elle sent divinement bon et elle m'allume, alors... merde... Je lui enlève sa nuisette pendant qu'elle griffe mon dos. Je reprends sa bouche d'assaut et nos langues viennent entamer une danse endiablée, je me délecte de son goût sucré, j'inspire son parfum de cookie, je savoure la douceur de sa peau, j'enregistre les sons de ses gémissements et je photographie mentalement la beauté de son corps nu sous mes yeux. Quand je viens souffler dans son cou, elle rit comme une enfant mais quand mes lèvres aspirent ses petits seins dressés, l'heure n'est plus à la rigolade. Elle s'arc-boute entre mes bras et gigote comme un poisson hors de l'eau. Je retire sa culotte pendant qu'elle dégage mon caleçon avec ses pieds (très balaise !). Alors que mes baisers descendent vers son mont de Vénus, je l'entends prendre sa respiration :
- Ça va ma chérie ?
- Je me prépare à exploser comme ce matin...
Mon rire vibre dans ma gorge contre son ventre et elle rigole elle aussi. Voilà la vie que je veux, faire rire et jouir ma femme chaque jour que Dieu fait, ce sera mon Valhalla... Sans plus attendre, j'entreprends donc de « la faire exploser comme ce matin », et je m'y applique avec plaisir. Pendant que ma langue danse sur son bourgeon gonflé, j'introduis doucement un doigt dans sa douceur, afin de la préparer à me recevoir. Putain, ce qu'elle est serrée, je ne tiendrais pas cinq secondes...
- Ça va toujours ?
- Oohh ouiiii Sig...
Parfait, j'essaie un second doigt toujours en la cajolant... J'ai tellement peur de lui faire mal... Je fais vraiment tout mon possible pour la préparer suffisamment. Ses jambes commencent à trembler, sa respiration est saccadée, je me délecte de son miel et la regarde tandis qu'elle gémit et « explose » dans mes bras... Qu'est ce qu'elle est belle... Je m'allonge à ses côtés et la prends dans mes bras pendant qu'elle redescend doucement, mais plus vite que prévu elle entoure mes jambes des siennes, réclamant plus...
- Tu es sûre ma chérie ?
- Je suis sûre mon amour...
C'est la première fois qu'elle me donne un surnom affectueux, j'étais déjà content qu'elle m'appelle Sig après son « j'suis pas ton amie » du premier jour, mais là mon cœur se gonfle de bonheur. Elle m'attire sur elle, alors je me glisse entre ses cuisses brûlantes, retenant mon poids sur mes coudes. Max est tellement petite et fine, je l'écraserai sinon. Mes mains encadrent son visage, elle me sourit, elle est sereine, alors tout en picorant ses lèvres et son cou, je me place à son entrée. D'un petit regard, je lui demande une dernière fois si c'est toujours ok ? elle me répond les mots les plus doux à attendre :
- Je t'aime Sigurd...
Alors, en entrant doucement en elle, je lui réponds :
- Je t'aime Maxine...
Et je sens la barrière de sa virginité se rompre au même instant. J'efface d'un baiser une seule petite larme qui essaie de s'échapper de ses jolis yeux noirs, et une fois bien blotti dans sa chaleur, je fais une petite pause pour qu'elle s'habitue à moi, et aussi parce que putain de merde, elle est vraiment serrée...
- Ça va ma chérie ? respire...
- Ça va... ça va...
- Je continue ?
- Evidemment !
Alors, sous son ordre je reprends doucement mes coups de reins, et ma femme commence à gémir, c'est bon signe. Je serre les dents et me concentre pour ne pas partir trop vite mais elle est si serrée, si chaude si accueillante et putain elle est tellement belle... D'elle-même, elle remonte ses cuisses plus haut sur mes flancs et commence à bouger son bassin en rythme avec moi. Quelques femmes sont passées dans mes bras, pas des dizaines mais quelques-unes quand même et je n'ai jamais ressenti autant de plaisir. J'allais capituler en me disant que d'autres rounds prouveront ma virilité, mais au moment où je dépose les armes, Max « explose » comme elle dit, juste au même moment dans un gémissement plus qu'érotique en soufflant mon prénom. Je m'allonge de nouveau à ses côtés, la serrant fort contre mon flanc, ses bras autour de moi, sa tête sur mon cœur, on redescend doucement. Quand je sens qu'elle va bien, je vais à la salle de bain prendre une serviette humide et tiède pour la nettoyer, et une bouteille d'eau dont je descends la moitié. Je m'allonge près d'elle pendant qu'elle boit aussi et c'est dans mes bras qu'elle vient s'endormir...
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La Fille de l'Alpha
WerewolfMaxine a grandit, elle évolue au sein de la garde de l'Alpha en tant qu'officier. Elle fait la fierté de son père et de son oncle le Zêta.