La fin de tout

66 9 12
                                    

Allongé dans mon lit avec une parure de lit rose coquette, j'admirais Mélanchoupinou à côté de moi. Je savais que j'allais recevoir un coup de fil de mes amis, Pomme, Maxime Biaggi, Michou ou encore les gens que j'ai rencontré au camp des exilés. Je sors du lit et je me recourbe les cils tout en écoutant du ayesha erotica dans mes oreilles ornées de boucles d'oreilles hello kitty. Je me sentais comme une fem queen ! Ayesha est trans, alors j'avais envie de me faire refaire les seins et d'assumer pleinement mon identité. Je crois que je suis en train de glow up !

Et oui, c'est toujours moi, Zemmour, Éric. Enfin non, mon nouveau nom est Erica, Eric est mon deadname désormais.

Vous vous demandez sûrement comment j'ai pû changer autant. Et bien, j'ai la réponse.

Ça fait 3 mois depuis l'histoire du camp des exilés, où j'ai ouvert les yeux. Quand je suis rentré, que j'ai poussé la porte de l'Elysée, encore sous le choc, j'ai découvert Ophenya en train d'embrasser mon cousin, Norman, dans sa loge.

Mon cœur s'est brisé en milles morceaux, qui sont tombés sur le sol, et sur lesquels elle a marché avec ses chaussures de con pour lesquelles elle a fait un placement de produit caché et illégal. J'ai vu ma vie défiler. Mon cœur battait à la fois à mille à l'heure et à la fois ne battait plus du tout.

- Ophenya ?? Ai-je fait. Tu me... Tu me trompes ? Comment oses-tu ? Que...

Elle s'est mise à exploser de rire. Norman, lui, était juste silencieux, mais avait un petit sourire en coin.

- Ahah, mais mon petit Éric, tu n'étais qu'un moyen de me faire entrer à l'Elysée, comme je l'ai fait avec tant d'autre pour gagner la confiance de mes futurs bégényas.

J'ai pleuré et je suis parti en courant. Déprimé, j'en avais marre de me poser des questions alors j'ai mangé des pop simoke corn et je suis allé voir le docteur musul-men. (Ref au flambeau/la flamme).

- Monsieur musul-men... Est-ce que je suis une mauvaise personne ? Ai-je dit au bout de quelques minutes sur son fauteuil très cher.

- Heu... Tu veux la réponse hypocrite ou la vraie réponse ?? A-t-il demandé.

- La vraie réponse... Ai-je soupiré en fixant le sol rouge en velours à plus de 56000 euros.

Il a soupiré à son tour.

- Oui, Eric... Vous êtes une mauvaise personne, vous avez mis 50% de la population française en prison, vous êtes homophobe et raciste, aigri, vous êtes méchant et avez gâché la vie des gens.

Je me mis à pleurer. À grosses larmes. Des larmes salées de licorne arc en ciel...

- comment je peux faire pour changer ??

- Démissionnez.

- Pas de soucis.

J'ai essuyé mes joues avec la manche de ma chemise (noire, pour prouver mon inclusivité).

Le jour même, je suis allé mettre ma lettre de démission dans une urne. La sentence était irrévocable. J'ai ouvert la porte de la prison et j'ai fait sortir tout le monde. Ils ont crié et couru, comme des collégiens quand c'est enfin les vacances. (Même si ils savent qu'ils vont avoir 5 livres à lire et 6 dm à rendre).

Je suis allé voir Ophenya ensuite. J'ai décidé de virer Norman et elle de chez moi. J'ai renvoyé Norman en prison, car j'ai pris conscience que les v!oleurs méritent plus de prison que les gens gay. Il y a du progrès !

Il me reste encore du travail à faire, mais je commence à changer de mentalité.

J'ai pris Ophenya à part dans une pièce. Pour lui parler, une dernière fois, et espérer revivre tout ce que nous avions vécu autrefois. Elle a tenté de s'approcher de moi, de m'attraper par le bras et de m'embrasser fougueusement. Probablement pour me déconcentrer.

Un amour interdit (Zemmour x Ophenya)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant