•Prise De Note•

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Au ciel gris et morose je contemple, plein de tristesse,
Un désert de nuages, qui voilent ma détresse.
Le vent froid souffle, glacial, à travers mon âme,
Le froid mordant, qui résonne, et ma peine enflamme.

La température sèche, telle ma peau assoiffée,
Symbole de mes larmes, dans mon cœur délaissé.
Mes espoirs, meurtris, semblent s'envoler,
Comme des feuilles mortes, emportées par le vent, égarées.

Je n'ose plus espérer, je n'ose plus rêver,
Mon cœur est si lourd, tant de blessures accumulées.
Les jours passent et se ressemblent, sans répit,
Dans ce monde sans vie, où mon âme se flétrit.

Je m'imagine parfois ne pas vivre longtemps,
Car ma vie est devenue un triste tourment.
Les couleurs ont disparu, laissant place au gris,
Et mon cœur, autrefois vibrant, est désormais asséché.

Je marche sans but, dans cette vie sans éclat,
Perdu dans l'obscurité, je n'aperçois même pas,
Les étoiles qui scintillent, au loin, dans le ciel nocturne,
Car ma peine est si profonde, qu'elle masque cette lueur taciturne.

Je n'attends plus rien de la vie, ni amour, ni bonheur,
Mon existence est devenue une ombre, une douleur.
Comme un puzzle inachevé, aux pièces éparpillées,
Je me sens morcelé, sans espoir d'être recollé.

La tristesse m'envahit, elle est ma compagne fidèle,
Les larmes coulent, telle une rivière de douleur éternelle.
Et pourtant, malgré tout, je garde en moi une petite flamme,
Celle qui me rappelle que, peut-être, un jour, la vie redeviendra une étreinte.

Mais pour l'instant, je reste là, les yeux rivés vers les cieux,
À contempler ce ciel gris, qui renforce mon malheureux aveu.
Mon poème triste, témoignage de mon cœur déchiré,
Esquisse la noirceur de mon âme, sans cesse tourmentée.

Au-delà des mots, peut-être trouverai-je un jour la paix,
Dans le refuge de mes pensées, où mes maux se tairont enfin,
Mais pour l'instant, je reste là, à vivre dans ce sombre reflet,
En attendant, peut-être, qu'un peu de douceur ensoleille mon chemin.