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Dans les méandres de mon cœur tourmenté,
Une dépendance affective m'a étreint,
Malgré mes deux parents, présents à mes côtés,
Je porte en moi ce fardeau sans fin.

Les liens amicaux, si précieux pourtant,
Devant mes yeux se défont en poussière,
La fin d'une relation, un choc violent,
Je supporte mal cette douleur éphémère.

Je préfère la solitude, comme un refuge,
Où je peux m'échapper des tourments amers,
Car l'attachement me brise, me submerge,
Et je me perds dans ce tumulte amer.

S'accrocher à des illusions éphémères,
Qui me donnent espoir pour me détruire,
Mon cœur saigne, blessé par ces chimères,
Et je me demande si je dois fuir.

Je suis las de souffrir, encore et encore,
De m'attacher à ces âmes éphémères,
L'amitié, l'amour, sont autant de remords,
Qui m'ont laissé seul dans mes prières.

Maintenant, je ressens le besoin de me vider,
D'être seul, dans le silence de mon être,
De m'éloigner de ces instants froissés,
Pour retrouver la paix, ne plus paraître.

Je rêve de disparaître, de m'évanouir,
De m'éloigner de ces chaînes qui m'oppresse,
Le poids de ces attachements me fait souffrir,
Et je cherche un peu de répit, une détresse.

Dans les méandres sombres de mon âme,
Je cherche des réponses qui s'envolent,
Mais la douleur demeure, infinie lame,
Je suis un naufragé en quête de parole.

Alors je me réfugie dans ma solitude,
Dans des instants volés à l'indifférence,
Loin des personnes éphémères et obtus,
Je trouve un semblant de délivrance.

Ce poème triste, l'expression de mon désir,
De me libérer de cette dépendance si vaine,
Je voudrais pouvoir sourire, revivre,
Et ne plus laisser ces émotions enchaînées.

Mais pour l'instant, j'ai besoin de me vider,
De me retrouver, seul avec mon chagrin,
De prendre le temps de me reconstruire,
Avant de pouvoir aimer sans fin.

Dans les méandres de mon cœur blessé,
Je cherche la force de me relever,
De me libérer de l'attachement insensé,
Et d'être enfin libre de m'enivrer.

Alors je m'accroche à l'espoir d'un jour,
Où je pourrai aimer sans me briser,
Où les liens ne seront plus qu'amour,
Éloignant à jamais ma dépendance passée.

En attendant, je marche seul dans l'ombre,
Cherchant la lumière au bout du chemin,
Espérant que la solitude ne soit que sombre,
Avant de m'ouvrir à un nouvel destin.

•Prise De Note•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant